ININ Games continue de ressusciter des classiques et des jeux qui étaient particulièrement appréciés il y a plus de 20 ans avec le retour de Cannon Dancer, aussi appelé Osman. Ce jeu d’action et de plateforme a été développé à l’origine par Mitchell Corporation (qui a cessé toute activité en 2012) et est sorti en février 1996 uniquement sur bornes d’arcade au Japon et aux États-Unis. Cannon Dancer a été conçu par plusieurs développeurs qui travaillaient auparavant pour Capcom, dont le réalisateur, Koichi Yotsui (qui utilisait pour l’occasion un pseudonyme, Isuke), qui avait aussi réalisé Strider. Il avait décidé de créer Cannon Dancer comme une suite non officielle de Strider, et l’histoire du jeu raconterait en quelque sorte d’une autre façon l’expérience de Yotsui chez Capcom (après Strider). Ainsi, le jeu est considéré comme un successeur spirituel. ININ Games s’occupe du portage sur Nintendo Switch, PlayStation 4, PS5, Xbox One et Xbox Series, en collaboration avec Yotsui et l’artiste Takashi Kogure / Kiyoshi Utata. La sortie du jeu est prévue pour début 2023 en version téléchargeable, mais il y aura aussi des éditions limitée et collector pour les versions Switch, PS4 et PS5 en précommande à partir du 18 septembre à minuit (heure française) chez Strictly Limited Games. Il y aura aussi une édition physique pour les versions Switch et PS4 au Japon.
Pour son portage sur les supports modernes, Cannon Dancer bénéficiera de fonctionnalités supplémentaires et d’autres nouveautés dont une fonction de rembobinage qui sera donc idéal en cas d’erreur ou de game over, ainsi que la possibilité de sauvegarder et charger une partie. ININ Games rappelle que le jeu est considéré comme une légende du jeu vidéo, et que beaucoup espéraient pouvoir enfin y jouer puisqu’il est presque impossible de mettre la main sur la version d’origine aujourd’hui.
Cannon Dancer est décrit plus précisément comme un jeu d’action Jump & Run / beat ’em up qui se déroule dans un décor arabe cyberpunk, au sein d’une dystopie de la fin du 21e siècle, où le monde est sous le contrôle d’un seul gouvernement fédéral. Un jour, une nouvelle menace connue sous le nom d’Abdullah l’esclavagiste – une sorcière maléfique qui veut prendre le contrôle du monde – apparaît, provoquant une terreur et une panique généralisées. Cette peur incite à l’abandon de toute activité économique et à la corruption au sein du gouvernement, qui ébranle désormais les fondements de la société elle-même. Le directeur des affaires judiciaires, Jack Layzon, craint le pire et convoque un assassin solitaire du Moyen-Orient : Kirin.
On incarne donc Kirin, qui est un Cannon Dancer : un agent de première classe et combattant d’arts martiaux hautement qualifié dans une unité de mercenaires connue sous le nom de Teki. Au cours de son voyage, il devra affronter non seulement Abdullah, mais aussi les forces gouvernementales et les autres membres de Tiki, qui veulent sa mort pour des raisons personnelles. Cannon Dancer reprend des mécaniques de jeux rétro, louées pour la rapidité et l’agilité de Kirin. Il y a six stages au total, trois types de power-ups différents, des tonnes de boss et d’ennemis et une variété de scénarios rétro et de graphismes aux couleurs vives et psychédéliques liés aux boss finaux de chaque stage.