Édité par 3D Realms (Duke Nukem), Ion Fury arrive demain sur Nintendo Switch, PS4 et Xbox One

Annoncé fin octobre 2018 sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One et PC, le FPS édité par 3D Realms (Duke Nukem,) et développé par Voidpoint, Ion Fury, sortira dès demain sur l’eShop (et sur Xbox One et PlayStation 4). Une édition physique sera égalment proposée dans le monde entier le 26 juin et prendra en charge la langue francaise. Le jeu bénéficie, jusqu’à ce soir minuit, d’une remise de 15 % sur le prix de base faisant passer le jeu de 24,99 € à 21,24 €.

Rappelons qu’il s’agit d’un FPS assez stylé qui sent bon les jeux de tirs à la première personne des années ’90 avec son lot de pixels. L’histoire met le joueur dans la peau de Shelly « Bombshell » Harrison une spécialiste des bombes, embauchée pour les désamorcer par la Global Defence Force. Elle va finalement se retrouver à devoir combattre le Dr. Jadus Heskel qui a lancé les membres de son culte cybernétique dans les rues de Neo DC. Sa quête pour tuer Heskel laissera une traînée de morts dans son sillage, un carnage à travers de vastes niveaux disposant de plusieurs trajets différents, de multitudes de zones secrètes et de tout un tas d’ennemis. Plutôt bourrin, le jeu n’offre aucune régénération de santé incitant les joueurs à foncer dans le tas plutôt que de rester planquer. Shelly sera équipée de tout un tas d’arme plus ou moins destructrices bénéficiant de modes de tir alternatifs et de différents types de munitions. Armée de son revolver emblématique, le Loverboy à trois canons, elle disposera également de plusieurs styles de bombes.

Ion Fury est un jeu de tir à l’ancienne et ne proposera donc pas de points de contrôles obligatoires et de chemins rectilignes déjà tout faits. Mais Voidpoint, le développeur, a tout de même rajouté des éléments de gameplay récents comme la prise en compte des tirs dans la tête, la physique et l’interactivité avec les décors. Le meilleur des deux mondes visiblement. Le tout en 60 images par seconde sur Switch.

Ion Fury s’inspire des jeux cultes Duke Nukem 3D, Shadow Warrior et Blood. Le titre est composé de milliers de textures et de sprites fabriqués à la main. Sur Steam, le jeu propose un éditeur de niveaux et un moteur basé sur celui de Quake, l’original. Car, cela n’aura échappé à personne, 3D Realms fait partie du casting et si le studio a fermé il y a quelques années, puis a été racheté et ne compte plus que 3 employés, il n’en reste pas moins le papa d’un certain Quake… voici une vidéo de gameplay issue de la version Nintendo Switch :