Haletant, excitant, explosif… le jouissif run and gun Ruiner annoncé sur Nintendo Switch

C’est peu de dire que Ruiner est l’un des meilleurs jeux de tir de ces dernières années et, bonne nouvelle, il vient d’être enfin annoncé sur Nintendo Switch pour une sortie prochainement, sans que l’on en sache plus. Ruiner partait déjà gagnant puisqu’il est développé par Reikon Games, composé d’anciens des studios polonais CD Projekt (The Witcher, Cyberpunk 2077) et Techland (Call of Juraez, Dead Island, Dying Light…). Acclamé par la critique, Ruiner est un jeu de tir en vue à la troisième personne de type run and gun en twin stick shooter qui emmène le joueur en 2091 dans la cyber-métropole de Rengkok et lui fait incarner un sociopathe doté d’implants cybernétiques. Complètement barré, le protagoniste se bat contre un système corrompu, dans l’espoir de retrouver son frère et de faire éclater la vérité, guidé par une mystérieuse hackeuse anonyme.

Il devra faire faire face notamment à la puissante entreprise HEAVEN qui a fait son beurre avec la réalité virtuelle en envoyant les gens, à la recherche d’un peu d’évasion, dans des mondes virtuels, sauf qu’évidemment, cette société va s’avérer être totalement corrompue. Avec un gameplay léché basé sur les réflexes et la brutalité (le jeu est d’ailleurs déconseillé aux moins de 18 ans), les implants et les armes récupérées sur les cadavres des ennemis permettront d’en faire de la charpie dans un monde dystopique et cyberpunk remarquablement retranscrit. Le joueur pourra donc, à loisir, déployer le Bouclier énergétique, la Barrière cinétique ou le Convertisseur matriciel. Les implants augmenteront la capacité et les réflexes du héros, on peut par exemple citer l’Hyper-Accélération, l’Amplificateur de réflexes ou le Suramplificateur parmi les joyeusetés proposées, sans parler de la possibilité de hacker les systèmes neuronaux de ses adversaires avec le Fantôme-Pirate afin d’obliger ses ennemis à se retourner contre leurs alliés.

Ruiner, c’est avant tout une ambiance et une action qui ne tarit jamais, du début à la fin, laissant en haleine les joueurs jusqu’à une fin en fanfare qui arrive malheureusement un peu trop vite. Si l’un des atouts du jeu était également sa réalisation technique impeccable, il faut espérer que le portage Switch saura conserver au maximum ces qualités. Nous ne savons pas si ce dernier a été confié par Devolver Digital (l’éditeur du jeu) à un autre studio plus habitué aux conversions de jeux sur Switch ou si c’est directement le développeur originel, Reikon Games, qui en a la charge. À noter que la bande son est signée Sidewalks & Skeletons, Zamilska, Antigone & Francois X, DJ Alina et Susumu Hirasawa (des animés Paprika, Millennium Actress et Berserk : L’Âge d’or).