Le remake du jeu d’aventure The Hokkaido Serial Murder Case : The Okhotsk Disappearance écrit par Yuji Horii disponible mondialement sur Nintendo Switch et PC le 12 septembre 2024

Son prédécesseur, The Portopia Serial Murder Case (Portopia Renzoku Satsujin Jiken), avait inspiré la série des Famicom Detective Club de Nintendo, le jeu d’aventure The Hokkaido Serial Murder Case : The Okhotsk Disappearance ressortira sous la forme d’un remake ce 12 septembre 2024 mondialement sur Nintendo Switch et PC via Steam, avec des textes en anglais, japonais et chinois (simplifié et japonais). Sur l’eShop européen, où les précommandes sont d’ailleurs disponibles, il coûtera 43,99 €. The Hokkaido Serial Murder Case est donc le deuxième épisode de la trilogie de jeux d’aventure policiers avec un scénario écrit à chaque fois par Yuji Horii, très connu pour son immense travail sur la série Dragon Quest. Après un troisième volet, Karuizawa Yukai Annai, sorti en 1985, Yuji Horii n’a plus travaillé sur un nouveau jeu d’aventure, et à la suite de son implication sur Chrono Trigger, il s’est uniquement concentré sur la série Dragon Quest. Cependant, il était de retour pour la supervision du remake de The Hokkaido Serial Murder Case, 37 ans plus tard. En effet, ce titre était sorti tout d’abord sur PC en 1984 via LOGiN SOFT, avant d’avoir droit à une refonte en 1987 sur Famicom.

Le remake sur Switch et PC se base sur la version Famicom, et a été développé par le studio room6, en collaboration avec G-MODE Corporation et une partie de l’équipe de développement d’origine. Yuji Horii a même supervisé une nouvelle histoire qui sera intégrée dans ce remake, intitulé pour l’occasion The Hokkaido Serial Murder Case : The Okhotsk Disappearance ~Memories in Ice, Tearful Figurine~ (Hokkaido Rensa Satsujin : Ohotsuku ni Kiyu – Tsuioku no Ryuuhyou / Namida no Nipopo Ningyou).

Nous avons la confirmation que la version japonaise comprendra bien la traduction anglaise. Si l’on en parle, c’est parce qu’exclusivement au Japon, il y aura une édition physique du jeu sur Switch (qui inclura donc les textes en anglais. Les précommandes sont disponibles sur plusieurs boutiques en ligne pour la version physique sur Switch, comme Amazon JP et Play-Asia.

Par ailleurs, les premiers exemplaires du jeu comprendront un artbook dans le style du magazine LOGiN, qui se spécialisait à l’époque dans les jeux PC, qui contiendra des documents sur le design du jeu exclusifs, de nouveaux articles par des auteurs renommés, un commentaire de Yuji Horii, une nouvelle bande dessinée BASIC’N et d’autres articles reliés à Hokkaido Rensa Satsujin : Ohotsuku ni Kiyu, un CD avec six pistes contenant un nouvel arrangement. De plus, exclusivement pour l’édition physique sur Switch, la cartouche comprendra à la fois le remake et le jeu d’origine dans sa version Famicom.

G-MODE Corporation affirme que ce jeu apparaissait régulièrement sur les listes des remakes de jeux d’aventure les plus demandés. On nous promet un remake fidèle de la version Famicom, adaptée pour l’époque moderne. L’histoire tourne autour d’une poupée qui pleure, nommée Nipopo. À chaque fois qu’elle se met à pleurer, un cadavre apparaît… Un matin, le cadavre d’un homme apparaît dans les eaux de la baie de Tokyo. Personne ne sait de qui il s’agit, son corps ne peut être identifié. Cependant, l’âge est estimé à environ 40 ans. Cet incident va ensuite se déplacer à Hokkaido, Kushiro, Abashiri, Shiretoko, Monbetsu… Le deuxième et le troisième incidents sont décrits comme une série de meurtres dans l’est d’Hokkaido. Concernant la nouvelle histoire, elle se déroule bien après les événement survenus en 1987 (l’année durant laquelle l’histoire de la version Famicom se déroule), précisément en 2024. Tout au long du jeu, il faudra donc résoudre les mystères des meurtres d’Ohotsuku.

Parmi les développeurs et artistes impliqués dans le développement de ce remake, on retrouve donc Yuji Horii, qui supervise aussi un tout nouveau scénario. En plus de la trilogie dont est issue le jeu, il est donc surtout connu pour son travail sur Dragon Quest, Itadaki Street et Chrono Trigger. Le producteur est Kazunori Orio, que l’on retrouve sur les épisodes IV à VII de Dragon Quest, Itadaki Street, Tower Dream ou encore Tenkuu no Restaurant. Gouzou Shiozaki, qui avait été impliqué dans le développement de la version d’origine du jeu, est en charge de la supervision et du contrôle qualité. Il avait aussi travaillé sur Tower Dream, Itadaki Street ou encore Tenkuu no Restaurant. Au niveau du son, on retrouve Toshiyuki Ueno (Hokkaido Rensa Satsujin : Hohotsuku ni Kiyu, Itadaki Street, Kero Kero Keroppi no Daibouken, Mari ‘s Picross, Mini-Yonkuu GB Let’s & Go!!…) et Satoshi Kadokura (Southern All Stars, Mobile Suit Gundam F91, Metal Max, Tenkuu no Restaurant…). Enfin, on doit le character design et le visuel principal à Kiyokazu Arai, connu pour son travail dans le magazine Famitsu, mais aussi sur BASIC’N, la version d’origine d’Hokkaido Rensa Satsujin : Ohotsuku ni Kiyu, Itadaki Street, Tenkuu no Restaurant ou encore les jeux de la série Retro Mystery Club, que l’on peut d’ailleurs considérer comme un successeur de la trilogie concernée, comme le souligne le site Hardcore Gaming 101.

Ce remake profitera également d’un doublage complet, avec la participation de seiyuu renommé(e)s, dont Asami Seto, Hiroki Gotou, Lynn, Shoko Nakagawa, Fairouz Ai, Kyouko Hikami, Yuuko Miyamura et plus encore. Il y aura même une chanson thème interprétée par Shoko Nakagawa et composée par Hyadain. De plus, les paroles ont été écrites par Yuji Horii. C’est d’ailleurs la première fois qu’il écrit les paroles d’une chanson.

Enfin, au niveau des nouveautés implémentées dans ce remake, il y aura la possibilité de sauvegarder à tout moment, un sociogramme permettant de comprendre les relations entre les personnages et de retrouver leurs descriptions, des anecdotes sur Hokkaido, des fragments de mémoire permettant d’assembler des pièces de puzzle, la possibilité de relire les dialogues déjà lus et d’autres fonctionnalités rendant la progression plus simple, comme les donjons qui ont une cartographie automatique.

« Une poupée Nipopo verse une larme – une autre âme quitte son enveloppe mortelle.

Un matin, le corps d’un homme est retrouvé flottant dans la baie de Tokyo.

On estime qu’il a une quarantaine d’années.

Mais l’incident ne s’arrête pas là. Il se déplace dans les villes d’Hokkaido : Kushiro, Abashiri, Shiretoko, Monbetsu…

Un deuxième et un troisième meurtre relient l’île septentrionale à Tokyo.

The Okhotsk Disappearance est un jeu d’aventure graphique dans lequel vous incarnez un inspecteur de police.

Votre mission est de découvrir la vérité derrière ces meurtres en série avec l’aide de vos subordonnés.

Pour ce faire, vous disposez d’une interface de commande avec 14 actions, telles que “Changer de lieu” et “Demander à quelqu’un”. »

• Site officiel