Nintendo Switch 2 : les premières impressions des membres de l’équipe Nintendo-Difference

La Nintendo Switch 2 est enfin sortie ce 5 juin 2025, ce qui nous donne l’occasion de faire part de nos premières impressions. On détaille ce que l’on pense de l’installation, de certaines fonctionnalités de la console et des premiers jeux que nous avons pu tester.

Nintendo Switch 2 unboxing


L’avis de Draco :

La voilà, toute belle, toute chaude : la nouvelle console de Nintendo !
Adieu le système ultra pénible des Joy-Con à insérer ou retirer à la main. Cette fois, place à une fixation magnétique ingénieuse, précise, et parfaitement intégrée. En mode portable, la console affiche un écran lumineux et propose une qualité de conception qui respire clairement le haut de gamme. Nintendo affiche ici clairement la couleur : il s’agit d’un produit fini, solide, et ambitieux. Il y a clairement un cran de franchi avec cette nouvelle console.

De mon côté, après quelques heures de jeu, j’ai rencontré un problème de compatibilité entre la console et mon câble HDMI (pourtant un modèle haut de gamme certifié 8K avec filage en or). Par moments, l’image ne s’affiche pas, seul le son sort. Il faut alors éteindre la console et la télé, puis rallumer d’abord la console, puis la télé, pour que tout rentre dans l’ordre. Rien de dramatique, probablement un souci de jeunesse qui sera corrigé via une mise à jour, mais je préfère vous le signaler, au cas où vous tomberiez dessus.

Autre bug plus gênant : l’écran noir au lancement de Cyberpunk 2077 avec le mode HDR activé. La seule solution pour le moment : désactiver le HDR dans les paramètres de la console. Un patch réglera sans doute ça bientôt.

En dehors de ces quelques écueils de lancement, difficile de ne pas être impressionné par ce que la machine propose. Des jeux comme Fast Fusion ou Cyberpunk 2077 montrent déjà un rendu graphique très soigné, alors même que la console est loin d’avoir révélé tout son potentiel. Il faudra laisser le temps aux développeurs de maîtriser les nouveaux kits de développement, mais les bases sont solides.

Côté line-up, c’est conséquent, mais peut-être un peu trop sage. En dehors d’un Mario Kart World flamboyant (sans doute l’un des meilleurs épisodes de la série), on regrette l’absence de nouvelles licences ou d’un gros choc surprise made in Nintendo.

Reste que l’impression générale est excellente, aussi bien sur la finition de la machine que sur ses capacités techniques. Comme souvent, la capacité de stockage de 256 Go montrera vite ses limites, et il faudra passer à la caisse pour une carte microSD Express, encore très chère aujourd’hui. Cela dit, l’eShop a été grandement amélioré, et des petites fonctionnalités comme le GameChat s’avèrent bien plus utiles qu’attendu.

Bref : un démarrage très prometteur. Ne reste plus qu’à envoyer les killer apps…


L’avis de Skyward :

La Switch 2 est à des années lumières d’un point de vue technologique par rapport à la première du nom. La prise en main est très confortable et visuellement on est clairement sur une console haut de gamme avec une différence particulièrement saisissante pour le jeu en mode portable. On salue également l’amélioration plus que nécessaire à ce stade du eShop. Le seul bémol après ce premier contact concerne la caméra, aussi gadget qu’on l’attendait et avec une qualité d’image discutable.


L’avis de Klaus :

Avant d’aller récupérer ma Nintendo Switch 2, j’ai passé du temps à archiver une bonne partie de mes jeux en téléchargement, étant donné que les cartes microSD ne sont pas compatibles avec la console. Pour moi, c’était déjà un point négatif, car je possède une grande partie de mes jeux en dématérialisé et certains d’entre eux demandent beaucoup d’espace, et prendre une carte microSD Express n’arrangerait pas grand-chose puisque celles disponibles actuellement sur le marché ne proposent pas assez d’espace pour tout ce que je possède. Je suis ensuite allé chercher ma console. Je n’ai pas passé beaucoup de temps à la configurer et à transférer les données de ma Switch. C’était assez clair, mais je regrette que cela n’ait pas été très « personnalisé ». Avec la Wii U/Wii et la 3DS, la configuration et le transfert de données entre deux consoles étaient moins sobres ou austères. C’est peut-être la nostalgie qui parle, d’autant plus que je suppose qu’ici, l’intérêt principal, était de garantir que tout soit fait rapidement pour que l’on puisse jouer au plus vite. Par contre, je pense qu’il aurait été intéressant d’intégrer une sorte de petit guide personnalisé pour bien se familiariser avec les fonctionnalités, par exemple en donnant la possibilité de suivre à n’importe quel moment ou dès le premier démarrage de la console.

Pour le moment, je n’ai pas pu faire de sessions longues sur des jeux Switch ou Switch 2, mais comme beaucoup, je suis agréablement surpris par la fluidité des différents menus et de l’eShop après avoir passé autant de temps sur la Switch première du nom. J’ai tout de même pu jouer quelques minutes à Mario Kart World, surtout en mode portable, mais pour le moment, il n’y a pas eu vraiment d’effet de surprise dans le cas de ce jeu puisque Mario Kart 8 Deluxe s’en sortait déjà très bien techniquement sur Switch. Il me reste encore à découvrir les jeux qui ont eu droit à de sérieuses mises à jour et ceux qui n’auraient clairement pas pu sortir sur Switch. Par contre, je reste un peu frustré par rapport au fait que je ne peux pas réutiliser ma carte microSD. Même sans y avoir touché depuis plusieurs années, j’aime avoir accès à tous mes jeux facilement, et je trouve ça assez embêtant de devoir les télécharger de nouveau et d’en archiver d’autres pour pouvoir y jouer à nouveau. J’aimerais donc me procurer une carte microSD Express de grande capacité, mais je suppose qu’il faudra y mettre le prix. Ce sera dans tous les cas utile pour les personnes comme moi qui préfèrent se procurer certains jeux quand ils ont droit à une réduction importante.


L’avis de Kayle Joriin :

Étant toujours en phase de téléchargement actif de ma ludothèque, qu’il s’agisse de jeux exclusifs comme Mario Kart World ou de mises à jour pour les Nintendo Switch 2 Editions, je n’ai pour le moment pas grand-chose à dire sur les capacités techniques de la nouvelle machine de Nintendo.

Un rapide test de rétrocompatibilité m’a montré que les graphismes de ce bon vieux Xenoblade Chronicles 2 sont toujours aussi dégradés en mode portable et qu’il faudra donc attendre un patch dédié, voire un upgrade payant pour lui permettre enfin de faire sa mue. Du coup, l’hypothèse d’un upgrade magique utilisant les paramètres du mode salon de la Switch appliqués au mode portable de la Switch 2 semble enterrée à ce stade, mais c’était sans doute un poil optimiste.

Force est de constater, en revanche, que la console sait se faire désirer avec ses formes généreuses et son toucher soyeux. Ses dimensions générales et ses gâchettes plus grandes offrent une meilleure prise en main, même si je n’aurais pas dit non à quelques rondeurs supplémentaires où poser le majeur, l’annulaire et l’auriculaire, comme à l’époque du Wii U GamePad.

Cela dit, contrairement à la première Switch et à son modèle OLED qui ont fini par me pousser à investir dans des grips et autres Split Pad Pro non officiels, j’ai tendance à penser que la Switch 2 saura me convenir au naturel, sans devoir me tourner vers un dispendieux tuning.

Les sticks et les boutons semblent d’ailleurs également procurer de belles sensations, de même que l’écran large et lumineux qui n’a pas à rougir devant celui de ma Switch OLED, sauf évidemment au niveau de la profondeur des noirs, sans commune mesure. Et c’est vrai qu’on s’y habitue, en fait.

Sur le plan hardware, ce qui surprend toutefois le plus, c’est l’ingénieux système de fixation magnétique des Joy-Con 2 qui promet de résoudre LE problème principal de leurs prédécesseurs. Car non, le plus gonflant avec les Joy-Con, ce n’était pas forcément le célèbre drift des sticks analogiques, mais bien cette saloperie de picot en plastique à la mords-moi-le-Goomba qui finissait systématiquement par se péter, causant des décrochages intempestifs de Joy-Con en mode portable, voire, à terme, leur non-détection pure et simple. Je salue également le mode souris, que je n’ai pour l’instant pu tester que dans les menus, mais qui paraît plutôt fonctionnel et laisse entrevoir de belles choses pour certains jeux.

Reste à conclure sur l’interface générale qui s’avère à la fois familière et renouvelée, ce qui est assez agréable, il faut l’avouer. Néanmoins, si la navigation dans les menus semble plutôt fluide, les premières excursions sur l’eShop et sur l’application Nintendo Switch Online ont mis en évidence une étonnante latence, peut-être due à une surcharge momentanée des serveurs. Cela expliquerait en tout cas la lenteur de ces $@#&*% de téléchargements…


L’avis de Greg-sHAOlink :

Après des années de rumeurs et d’attente, la Switch 2 est enfin entre nos mains, et force est de constater que ces premières heures en sa compagnie confirment un véritable bond en avant matériel, surtout pour qui vient, comme l’auteur de ces lignes, d’un modèle de toute première génération (mars 2017). Si le passage à un hardware plus puissant était attendu, la surprise la plus éclatante vient sans conteste de l’écran qui, bien que dépourvu de la technologie OLED, offre une claque visuelle inattendue, magnifiée par une finition générale particulièrement soignée qui positionne davantage la console comme un objet high-tech premium que comme un simple jouet.

Côté jeux, les premiers tours de roue sur Mario Kart World s’avèrent tout aussi convaincants : les circuits, foisonnants de références à l’univers du plombier moustachu et excellemment retranscrits, offrent un spectacle visuel et sonore qui justifie à lui seul ce passage à la nouvelle génération, malgré quelques lignes droites un peu trop sages. Les nouveaux modes de jeu comme Survie et Balade sont prometteurs, bien qu’il faille encore juger de leur profondeur sur le long terme.

L’expérience en ligne, comme vous avez pu en découvrir un aperçu dans notre dernier épisode de Hardcore Casuals, s’est montrée fluide, et le chat vocal via la nouvelle caméra intégrée fonctionne de manière convaincante, malgré une sensibilité notable à l’éloignement du joueur qui pourra affecter le rendu.
Ces débuts sont donc une belle confirmation : la Switch passe avec brio la seconde, et l’on a désormais hâte de découvrir ce que la machine a véritablement dans le ventre avec les futures productions à venir.


L’avis de CoolJeDi :

Ça y est, j’ai enfin la bête à la maison et mon premier ressenti est plus que positif ! Alors, la première chose qui m’a choquée en découvrant la console est la taille de l’écran qui est juste impressionnante comparé à celui de la Switch 1. J’ai dû passer ensuite une petite heure à faire les mises à jour nécessaires, les transferts de la Switch 1 et les téléchargements de jeux pour ENFIN pouvoir commencer à jouer, c’est quand même un peu longuet. Manette en main, on remarque que techniquement, le gap avec la Switch première du nom se fait vraiment ressentir. Que ce soit sur Mario Kart World, Fast Fusion ou encore Street Fighter 6, on voit que la Switch 2 en a dans le ventre, et c’est ce qui justifie pour ma part en partie le prix de la machine. Le seul bémol reste sans doute sa capacité de stockage limitée, dans peu de temps, il faudra systématiquement désinstaller et réinstaller ses jeux. Mais à part ce souci, c’est du tout bon !


L’avis de Kalimari

Enfin disponible, la Nintendo Switch 2 met un terme à huit longues années sans nouvelle console de la part du constructeur nippon. Pour être honnête, l’idée d’une continuité totale ne m’emballait pas des masses, contrairement à un Mario Kart World bien décidé à chambouler la formule de sa série. Au final, après quelques heures passées au creux de mes mains, je dois bien avouer avoir complètement retourné ma veste. Si Mario Kart World ne m’emballe pas sur toutes ses propositions (notamment le monde ouvert et les courses de transition entre deux circuits), la console, elle, provoque en moi une effervescence inattendue. Plus grande, plus lourde aussi, cette petite brique ferait passer la première Nintendo Switch pour un grossier jouet, notamment dans son mode portable. Le produit est bien plus luxueux avec des sticks, des gâchettes et des boutons plus agréables au toucher, une béquille plus solide, ou encore les superbes attaches magnétiques. Puis il y a les améliorations matérielles, aussi. Il est toutefois regrettable qu’il faille encore payer pour accéder à un très sympathique Nintendo Switch 2 Welcome Tour, tant il est intéressant dans son aspect vulgarisation et ses multiples petits ateliers destinés à faire découvrir toute la technologie embarquée dans la machine. Désormais, il ne reste plus qu’à abreuver la bête en excellents jeux, qu’ils soient exclusifs ou non !

  • Nintendo-Difference

    par Draco

    le 7 juin 2025 à 14:38

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