On a joué à Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, ils sont ensemble, mais cela ne nous… regarde pas

C’est devenu une habitude, chaque grande messe olympique du sport mondial a désormais droit à son mélange de licences, autrefois contre nature, des univers de Mario et de Sonic, le tout sur fond de performances et de records autour de disciplines retranscrites de manière ultra arcade. Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 sort dans quelques semaines et, même si la recette demeure a priori inchangée et si dans la jouabilité, la répétitivité est de mise, cette nouvelle itération s’avère être la version la plus généreuse et la plus aboutie de la série.

Une preview réalisée par Chozo.


Nelson Montfort est dans la place

Globalement, le titre se divise toujours en deux fonctionnalités. La première est constituée de parties rapides : seul contre l’IA ou en multijoueur jusqu’à quatre participants. Les épreuves classiques s’élèvent à 21 disciplines différentes mêlant sports collectifs (football, rugby à sept), athlétisme (saut en longueur, lancer de javelot, sprint), gymnastique, natation, équitation, tir à l’arc et, surtout, quatre compétitions inédites avec les sports de planches (surf et skateboard), l’escalade et le karaté. 

Rajoutons les trois épreuves « Rêve », des versions plus délirantes et funs des disciplines officielles que sont le tir (shooter aux cibles multiples), le skateboard (en mélangeant Tony Hawk’s Downhill Jam et Mario Kart) et le karaté (sorte de Smash Bros. en jouabilité 3D), et il devient évident que la générosité du titre n’est pas à remettre en cause.

La seconde fonctionnalité est le fameux mode histoire, qui apporte cette fois son lot d’originalité, notamment dans ses événements, qui ont comme incidence la disponibilité de dix autres épreuves. S’il s’agit de sports déjà connus dans le menu classique, ceux-ci, toujours dans une approche ultra arcade, se déroulent avec un habillage 2D pixelisé à l’ancienne, rappelant les grandes heures de ce briseur de doigts qu’était Track & Field. Et cette apparition de disciplines old school se justifie donc par le récit du mode histoire, amenant les personnages aspirés par une console de jeux magique à concourir aux Jeux Olympiques de Tokyo, mais ceux de 1964. 

Et c’est toute cette alternance entre la ville nippone actuelle et celle des années 60 qui est au cœur de l’aventure, permettant de mélanger épreuves modernes avec compétitions en 2D aux versions 8 bits de l’ensemble des concurrents des deux licences. Cependant, même si cette alternance est réjouissante, nous restons sur des épreuves rapidement expédiées, le test dira si ce mode histoire saura tenir un peu sur la durée.

 

Record du mooooooooooode !!!!!!

Côté jouabilité, différentes configurations sont ici proposées. Les plus réfractaires au motion gaming (qui a dit paresseux ?) choisiront le mode « boutons uniquement », alors que les plus habitués aux versions de Mario & Sonic, notamment sur les consoles de salon précédentes, seront rapidement à l’aise dans le mode « manette », consistant le plus souvent à agiter rapidement le Joy-Con. Si, que ce soit en boutons ou en manette, les épreuves de rapidité demanderont simplement de la vitesse d’exécution, d’autres disciplines, notamment celles qui solliciteront des capacités de précision, seront beaucoup plus adaptées à la jouabilité en mouvement. 

De plus, il est évident que ces courses frénétiques, sur l’asphalte ou dans l’eau, disposent d’un gameplay toujours aussi répétitif, consistant le plus souvent à appuyer/agiter vite et à déclencher via un bouton un coup de boost. C’est d’ailleurs le cas, que ce soit pour les épreuves en 3D ou celles en 2D. Enfin, pour quelques rares épreuves (tennis de table, javelot), la cohérence entre le mouvement du joueur et le résultat à l’écran n’est pas garantie et il sera fréquent de devoir recommencer une session en raison de ratés involontaires.

Les sports inédits ont quant à eux pu bénéficier d’un travail particulier au niveau du gameplay. Toujours plus ou moins dans le même principe, que ce soit pour le surf ou l’escalade, la jouabilité s’avère légèrement plus subtile et cela en fait des épreuves plus agréables encore à vivre. Mention spéciale pour l’escalade, difficile de prise en main au départ, mais aux orientations de mains et de prises se montrant bien réfléchies une fois le concept maitrisé.

Mais, soyons, honnête, le tout respire l’arcade à outrance, et même les plus jeunes sauront facilement sortir des performances marquantes et rapidement gratifiantes, surtout pour ceux qui découvrent la franchise. Si c’est une bonne chose, trois modes de difficulté sont heureusement disponibles pour donner un semblant de challenge aux plus expérimentés. D’un autre côté, encore une fois, ce titre ne se savoure évidemment vraiment qu’en multi, notamment les épreuves 2D et Rêve, amenant ce semblant de compétition moderne et classique à la rigolade facile. Et c’est bien ce qui compte.

Sans révolutionner le concept, Mario et Sonic aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 reste ce jeu agréable à parcourir en solo comme en multi, sans pour autant garantir une durabilité convenable. Le mode histoire nous fera peut-être mentir, mais il s’agit visiblement toujours d’un amuse-gueule fun à plusieurs, cette fois cependant agrémenté de disciplines inédites plus qu’intéressantes et de mode 2D amusant, mais n’apportant pas grand-chose de neuf côté expérience de jeu. Nous vous en dirons évidemment plus dans le test le mois prochain.

  • Nintendo-Difference

    par Draco

    le 13 octobre 2019 à 18:26

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  • Sorties :
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