Shadows of the Damned : Hella Remastered est maintenant disponible sur Nintendo Switch, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et PC

Annoncé le 8 juin 2023, le remaster de Shadows of the Damned est enfin sorti ce 31 octobre 2024 en téléchargement sur Nintendo Switch, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series et PC via Steam, au prix de 24,99 €. C’est la première fois que le jeu ressort sur de nouvelles plateformes. Sorti à l’origine en 2011 sur PlayStation 3 et Xbox 360, il avait été édité par Electronic Arts, mais son remaster est ressorti directement via son studio de développement, Grasshopper Manufacture (qui a donc cette fois-ci auto-édité son œuvre). Shadows of the Damned : Hella Remastered comprend plusieurs nouveautés, dont de nouveaux costumes et un mode New Game +. Les textes sont en français, anglais, japonais, espagnol d’Espagne, italien, allemand et chinois (simplifié et traditionnel), tandis que les voix sont en anglais et en japonais. Une édition physique pour la version Switch n’a pas été annoncée pour le moment. Voici la bande-annonce de lancement :

Shadows of the Damned était la deuxième collaboration entre les célèbres Goichi Suda / Suda51 (No More Heroes, The Silver Case, Flower, Sun, and Rain, killer7, Blood+: One Night Kiss, Samurai Champloo : Sidetracked, Project Zero : Le Masque de l’Éclipse Lunaire, Sine Mora, Liberation Maiden, Lollipop Chainsaw, Black Knight Sword, Twilight Syndrome, Let It Die…) et Shinji Mikami (évidemment très connu pour son travail sur Resident Evil, mais aussi Dino Crisis, P.N.03, God Hand, killer7, Vanquish, The Evil Within ou encore Hi-Fi Rush) après killer7 en 2005. Cependant, cette fois-ci, Suda51 n’était pas le réalisateur. Il s’agissait de Massimo Guarini, que l’on connaît également aujourd’hui pour son travail en tant que réalisateur sur Last Day of June et Murasaki Baby. Shinji Mikami occupait le poste de producteur créatif, tandis que Steven Matulac était à la tête de la production. Suda51 était quant à lui crédité quatre fois dans le jeu, puisqu’il était producteur exécutif, auteur et scénariste, et qu’il a également écrit les dialogues. Cependant, il n’était pas tout seul : Massimo Guarini et Brian Gray ont également participé à l’écriture. On devait la direction artistique et le design des personnages principaux à Phillip Peel, et pour la première fois, Q Hayashida, talentueuse mangaka très connue pour son travail sur Dorohedoro et Dai Dark, avait travaillé sur un jeu vidéo avec Shadows of the Damned. En effet, elle était en charge du design des ennemis de Shadows of the Damned. Sa contribution pour ce jeu l’avait même poussé à commencer à jouer à des jeux occidentaux.

Pour en savoir plus sur le projet du remaster, une interview en anglais de Suda51 se trouve à cette adresse. À noter que contrairement à Lollipop Chainsaw RePOP, pour lequel Suda51 et son équipe n’étaient pas du tout impliqués (ils n’étaient même pas au courant du retour du jeu, ils l’ont donc appris en même temps que tout le monde), Shadows of the Damned : Hella Remastered est entièrement le fruit du travail de Grasshopper Manufacture. Cela faisait sept ou huit ans que le studio désirait créer une version remastérisée du titre, mais à l’époque Electronic Arts disposait encore des droits d’édition, et même si Grasshopper Manufacture a toujours possédé la propriété intellectuelle de l’œuvre, s’il fallait le ressortir, il devait être obligatoire de le publier sur Origin (ce qui ne convenait donc pas à l’entreprise). Depuis, Grasshopper Manufacture a rejoint NetEase Group (voir l’accord signé le 31 mai 2021), et après avoir discuté une nouvelle fois Electronic Arts, comme l’exclusivité sur Origin n’était plus un problème, l’éditeur a dit qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient, ce qui a donc conduit à l’annonce de Shadows of the Damned : Hella Remastered deux ans après l’acquisition de Grasshopper Manufacture par NetEase.

De plus, Shadows of the Damned comprend une bande-son entièrement composée par Akira Yamaoka. Pour ce jeu, il avait de nouveau fait appel à Mary Elizabeth McGlynn (connue pour ses chansons dans Silent Hill 3 et 4, Silent Hill : Origins, Homecoming, Shattered Memories, Downpour, Book of Memories et Revelation 3D, Dance Dance Revolution Extreme, Ace Combat 5 : The Unsung War, Shadows of the Damned, Dishonored, Kholat, The Medium ou encore Clock Tower : Rewind) pour qu’elle interprète trois morceaux, dont un duo avec Troy Baker (que l’on retrouvera ensuite dans Silent Hill : Book of Memories, BioShock Infinite, DeFormers, The Pathless et Stray Gods : The Roleplaying Musical). Il y a aussi une chanson interprétée par David Vanian, avec son groupe The Damned.

Depuis 1991, Akira Yamaoka travaille sur la composition de musiques pour des jeux vidéo. De 1993 à 2009, il a travaillé chez Konami, puis a rejoint Grasshopper Manufacture en 2010. Seul, il a composé les musiques de Poy Poy 2, les quatre premiers Silent Hill ainsi que les épisodes Origins, Homecoming et Shattered Memories, Sine Mora, Rotolla, Short Peace : Ranko Tsukigime’s Longest Day ou encore Black Knight Sword. Aux côtés d’autres musiciens, que ce soit pour la composition ou l’arrangement de musiques, il a œuvré sur un grand nombre de jeux vidéo, dont Smart Ball, Contra : Hard Corps et Shattered Soldier, Sparkster, Snatcher, Gradius Deluxe Pack et la compilation avec les épisodes III et IV, Rocket Knight Addventures, Ganbare Goemeon : Uchu Kaizoku Akogingu, Road Rage/Speed King, Lightning Legend : Daigo no Daibouken, International Superstar Soccer Pro 98, Nagano Winter Olympics ’98, NBA In The Zone ’98, Kensei : Sacred Fist, ISS Pro Evolution, la série Bemani, ESPN MLS GameNight, RumbleRoses, No More Heroes 2 : Desperate Struggle, Lollipop Chainsaw, Silent Hill : Book of Memories, Killer Is Dead, Murasaki Baby, Persona 4 : Dancing All Night, Puzzle & Dragons X, The Silver Case et The 25th Ward, Let It Die, World of Tanks, Ninjala, The Medium ou encore Decarnation. Il a été également impliqué au début du développement de RiME, et sa contribution a été confirmée pour Slitterhead et le remake de Silent Hill 2 par Bloober Team. Par ailleurs, il a été producteur exécutif du film Silent Hill, et a également travaillé sur Julia X, Silent Hill : Revelation, Patéma et le Monde inversé et Kuso, et plus récemment sur l’OST de Cyberpunk : Edgerunners.

Shadows of the Damned est un jeu d’action-aventure décrit comme un road trip mêlant amour et haine ainsi que punk rock et thriller d’action psychologique, des termes associés respectivement à Suda51 et Shinji Mikami. On incarne Garcia Hotspur, aux côtés de son compagnon squelettique, pendant qu’ils traversent les profondeurs des Enfers. Leur objectif est de sauver l’amante de Garcia, Paula, des griffes de Fleming, le seigneur des Enfers. Tout au long du jeu, il faudra combattre des démons qui deviennent très puissants dans le noir, mais qui craignent la lumière. Le remaster comprend, en plus du mode New Game + mentionné plus haut, précisément les 4 costumes inédits suivants pour Garcia :

Garcia tatoué
- Oui, Purple Reign, la veste en cuir violet de Garcia, est légendaire, mais ses tatouages le sont tout autant. Bien qu’ils ne soient visibles que dans la cinématique d’introduction à l’origine, Garcia tatoué fait tomber la veste et vous fait profiter de ses tatouages incroyables pendant la totalité du jeu.

Ocho Corazones
- « Il s’est pris sept de ces balles, et malgré cela, il est toujours en vie… » Les fans de Travis Strikes Again : No More Heroes reconnaîtront sûrement le héros aux huit cœurs. L’entité au crâne dans une cage à oiseaux est en réalité une forme alternative de Johnson, qui se transforme suite à la mort prématurée de son partenaire dans la fausse suite de SotD DAMNED : Dark Knight.

Garcia Demonio
- Combattre les démons demande d’en devenir un soi-même… Le costume Demonio dote Garcia d’une super panoplie de démon, en commençant par des cornes, des dents pointues et un globe oculaire bien flippant dans sa poitrine. En plus de l’aspect esthétique, ce costume doublera votre puissance d’attaque, vous permettant ainsi de vous débarrasser aisément de tous ces démons de bas étage.

Garcia Kamikaze
- Choisie par des fans dans un sondage sur les réseaux sociaux, Garcia Kamikaze est une référence obscure connue seulement des vrais fans de Grasshopper. Cette tenue est un hommage au personnage de Kamikaze Wataru de Kurayami Dance, un manga écrit par SUDA51 dérivé des concepts antérieurs de Damned et n’est disponible qu’après avoir terminé le jeu.

À l’occasion de la sortie du jeu, l’artiste Masanori Ushiki (qui s’était occupé du design des boss extraterrestres pour No More Heroes 3) a réalisé une illustration spéciale, partagée par Suda51 :

Description officielle de Shadows of the Damned : Hella Remastered

L’un des bijoux cachés du jeu vidéo est de retour sur les plateformes actuelles. Shadows of the Damned, le jeu d’action-aventure et véritable road trip en enfer sorti en 2011, revient avec une édition remaster pour une nouvelle occasion de découvrir ce monde sur le thème des Enfers et du rock ‘n’ roll ! Embarquez avec le chasseur de démons Garcia Hotspur alors qu’il tabasse du démon pour se frayer un chemin vers les profondeurs des Enfers, qu’il illumine de sa passion ardente. Sa mission : sauver sa dulcinée des griffes d’un souverain démon sournois.

Nouveautés

Shadows of the Damned: Hella Remastered contient de nouvelles fonctionnalités permettant d’améliorer votre expérience de jeu ainsi que d’en proposer une nouvelle aux fans de la première heure ! Cette édition inclut de nouveaux costumes, un mode New Game +, ainsi que la possibilité de jouer en 60 fps et en 4K*.

Mode New Game + !
Cette fonctionnalité demandée depuis la sortie du jeu original est enfin incluse dans l’édition Hella Remastered ! Ce mode vous permet de lancer une nouvelle partie en conservant vos armes et vos améliorations de la partie précédente, vous permettant ainsi de jouer avec une puissance incommensurable.

*30 fps pour la version Switch. Le format 4K n’est disponible que sur les versions PS5/Xbox Series X/Steam.

Les créateurs

Goichi « Suda51 » Suda : en 1993, Suda a rejoint Human Entertainment en tant que game planner et a entre autres travaillé sur la série Fire Pro Wrestling avant de fonder Grasshopper Manufacture Inc. en 1998. Depuis la création de GhM, il a endossé les rôles de directeur, scénariste et game designer pour des jeux tels que la série Silver Case, killer7, ainsi que la série No More Heroes.

Shinji Mikami (profession : game designer) : en tant que directeur et producteur, il a créé différents jeux de renom tels que la série Resident Evil et celle de The Evil Within. En 1996, Mikami a sorti le premier jeu Resident Evil qui a rencontré un succès global et commercial. En plus d’avoir joué un rôle crucial dans la popularisation du genre survival horror, ce jeu a eu un grand impact dans l’industrie du jeu vidéo en général. En 2010, Mikami a fondé sa propre entreprise de jeu vidéo du nom de Tango, avant d’être ajoutée au groupe ZeniMax sous le nom de Tango Gameworks en octobre de la même année. Avec son studio, il a dirigé le jeu de survival horror The Evil Within en 2014. Plus récemment, il a endossé le rôle de producteur exécutif pour Ghostwire : Tokyo et Hi-Fi RUSH. Il a ensuite quitté Tango Gameworks pour fonder une nouvelle entreprise du nom de KAMUY.

Q Hayashida : née en 1977 à Tokyo, Q Hayashida a fait ses débuts en 1997 avec le manga Sofa-chan, qui a fini deuxième au prix Kodansha Shiki. Elle a publié deux volumes de Maken X Another Jack (publiée par Kadokawa Enterbrain) et a créé des histoires courtes et des character design pour des jeux tels que Shadows of the Damned. Dorohedoro, qui a aussi été adapté pour la télévision, a commencé en 2000 dans Monthly Ikki, avant d’être transféré dans Hibana en 2015, puis dans Monthly Shonen Sunday à partir de décembre 2017, pour terminer en octobre 2018. Depuis avril 2019, elle publie Dai Dark dans Monthly Shonen Sunday.

Les personnages

Garcia Hotspur : un chasseur de démons extraordinaire. Après l’enlèvement de sa petite amie Paula par le seigneur des Enfers, il est déterminé à la retrouver à tout prix, même si cela signifie se rendre aux Enfers et oblitérer tout ce qui se met en travers de son chemin. Bien qu’il prenne la situation très au sérieux, il n’en perd pas son sens de l’humour et n’hésite pas à faire des blagues en chemin.

Paula : aussi belle que mystérieuse, Paula connaît un terrible destin le jour où Fleming l’enlève pour l’emmener aux Enfers. Garcia part sans attendre à sa recherche, prêt à tout pour sauver sa bien-aimée. Cependant, au fur et à mesure qu’il s’enfonce dans les profondeurs infernales, il se rend compte qu’elle cachait une part de mystère…

Johnson : chaque protagoniste a le droit d’avoir un bras droit… ou un crâne. En plus d’être un compagnon loyal, Johnson peut aussi se montrer utile en tant qu’outil en prenant la forme d’une torche, de différentes armes à feu, ou même en tant que moyen de locomotion. En tant qu’ancien démon ayant renoncé à la malfaisance des Enfers, Johnson est une mine d’informations cruciales sur le royaume infernal qu’il a répertoriées dans ce qu’il appelle la Johnsonpédie. Ne vous laissez pas avoir par son charme à l’anglaise : il a aussi des côtés moins plaisants.

Fleming : chaque histoire se doit de comporter un méchant et Fleming est peut-être le pire de tous. Le seigneur des Enfers prend plaisir à faire du mal aux autres. L’enlèvement et la torture de Paula lui permettent de la faire souffrir elle, mais aussi Garcia, qui est forcé à la voir subir ces supplices à répétition. Pour ce dernier, tuer ce monstre serait la cerise sur le gâteau après avoir sauvé Paula.

George : ce démon qui pense avec son ventre ne peut pas s’empêcher de manger tout ce qu’il voit, que ce soient des organes humains ou des harmonicas. N’étant pas capable de contrôler ses désirs, il a été condamné à avoir faim en permanence dans les profondeurs des Enfers. S’il se met entre Paula et vous, veillez à ce qu’il prenne sa dose de balles.

Elliot : Elliot était autrefois un garçon rebelle qui rêvait tant de voler que c’est devenu une obsession. Aujourd’hui un démon, il survole les cieux infernaux à la recherche de proies. Bien que son enfance difficile puisse vous amadouer, l’hésitation va s’envoler dès que vous serez témoin de ce dont il est capable.

Justine : la voix aussi belle que mortelle de cette chanteuse d’opéra élégante et autoritaire peut causer de puissantes secousses ainsi qu’invoquer des démons terrifiants. Lorsqu’elle était encore en vie, sa voix était tout aussi magnifique malgré la façon dont les standards de beauté non-réalistes l’ont écrasée. Cette tristesse l’accable toujours sous sa forme de démon, mais ses larmes peuvent désormais être utilisées comme armes contre toutes les personnes osant se mettre sur son chemin.