Sony baisse le prix de sa PS4 pour contrer la sortie de la Switch, Microsoft lance une offre
La Nintendo Switch est sortie, et avec elle, les félicitations habituelles de l’ensemble des acteurs de l’industrie. Mais ses concurrents ne sont pas pour autant restés les bras croisés en faisant des courbettes à l’image de Sony qui a eu la bonne idée de parasiter la campagne publicitaire pour la sortie de la Switch en baissant le prix de sa PlayStation 4. Depuis ce vendredi, Sony propose la PS4 Slim 500 Go + deux manettes DualShock 4 à seulement 249 € soit 50 € de moins que la Nintendo Switch. Il faut souligner qu’une DualShock 4 se vend officiellement 59 € dans le commerce, ce qui rend cette offre encore plus intéressante surtout lorsqu’on sait qu’avant cette baisse de prix une console PS4 Slim 500 Go se vendait sans manette supplémentaire à 299 €, soit le même prix que la Switch. Une réponse très agressive de la part de Sony qui ne compte pas attendre de constater l’échec ou le succès de la petite dernière de Nintendo pour réagir.
Du côté de Microsoft, la Xbox One S est toujours vendue 249 € en pack avec un jeu (FIFA 17 ou Battlefield 1) mais c’est surtout du côté d’une offre d’abonnement très agressive qu’il faut se pencher, le Xbox Game Pass. Derrière cette offre se cache un abonnement de 9,99 €/mois qui propose de jouer et d’accéder à un catalogue de plus de 100 jeux, mis à jour au fils des mois. Là ou l’offre est sans doute plus intéressante que Sony et son PlayStation Now c’est que chez Microsoft l’accès à ce large catalogue se fera sans devoir en passer par la technologie du Cloud Gaming, évitant à ses utilisateurs les lags et soucis liés à cette technologie. Il sera possible de télécharger sur vos disques durs autant de jeux que vous le souhaitez et ces jeux seront jouables autant de temps que vous paierez cet abonnement. Et, cerise sur le gâteau : il ne sera pas obligatoire de posséder le Xbox Live Gold (qui est payant, environ 50€/an selon les boutiques) pour profiter de ce Xbox Game Pass. N’oublions pas que dans cette guerre, il y a surtout un grand gagnant : le joueur, et on ne va pas s’en plaindre.
