Test 3DS de Cooking Mama : Sweet Shop

Édité par Rising Star Games, Cooking Mama : Sweet Shop surfe sur la tendance des activités culinaires. Émissions télévisées, ateliers et jeux vidéo : rien ne semble y échapper depuis plusieurs années. Ce nouvel épisode, le sixième sur console portable, parviendra-t-il à convaincre ?

Un test rédigé par Yubaba

À vos marques, prêts… Pâtissez !

Avec Cooking Mama : Sweet Shop, la pâtisserie n’aura bientôt plus de secrets pour vous. Dans ce jeu de création culinaire, il faudra cuisiner 60 recettes sucrées différentes, accompagnées de plus de 160 mini-jeux. Tarte aux fruits, truffes au chocolat, charlotte aux poires, macarons et bien d’autres recettes seront à confectionner, pas à pas. Ainsi, en fonction de la pâtisserie à préparer, il vous faudra manier comme un chef le stylet et le microphone de votre console, par exemple pour mélanger des ingrédients, mettre un gâteau au four à la bonne température, ou encore faire disparaître, en soufflant littéralement sur votre console, le surplus de farine de votre écran suite à un mélange trop vigoureux. 

Lien direct !

A la fin de chacune des préparations, il vous faudra l’exposer parmi les précédentes recettes finalisées et la vendre dans une boutique qui, au gré de votre avancement dans le jeu, sera personnalisable dans son ensemble, notamment grâce à l’argent récolté, et s’agrandira automatiquement. Vous n’avez rien à faire pour vendre vos pâtisseries, puisqu’une fois dans la boutique, le client se manifestera, après quelques pas hésitants, vers son choix définitif. Et sans mauvais jeu de mots, notons la part belle faite aux recettes japonaises comme le Sakuramochi et le Taiyaki : de quoi dépayser les joueurs européens et leur faire découvrir un peu de culture nippone.

En parallèle à la préparation de sucreries et leur vente en boutique, différents modes sont proposés, comme le défi mondial, le shopping, le studio photo et la galerie de Mama. Pour ne pas révéler l’intégralité du jeu : le défi mondial se débloquera après la visite de Sweets Madam, impératrice du goût qu’il faudra satisfaire avec une recette bien spécifique; le shopping permettra, par exemple, d’acheter de quoi customiser la boutique et la cuisine avec l’argent des pâtisseries; et c’est dans la galerie de Mama que vous confirmerez l’utilisation ou non de ces items. Quant au studio photo, celui-ci vous remémorera les douceurs confectionnées avec plus ou moins de mal dans l’atelier de cuisine.

Notez l’existence d’un mode multijoueur local (jusqu’à 4 personnes) pour défier ses amis sur plusieurs épreuves.

Overdose de pâtisseries

Si la mayonnaise ne prend pas totalement, c’est en partie à cause de l’absence de fil rouge et des différents modes qui n’apportent finalement rien de plus à cet épisode par rapport aux précédents. Le constat est simple : après une quinzaine de recettes, aussi alléchantes soient-elles, soit environ deux heures après le lancement du jeu, une certaine lassitude est susceptible de s’installer. Cependant, si cela est vrai pour un public adulte, les plus jeunes trouveront certainement de quoi s’amuser plusieurs heures, rêvant de pâtisseries plus sucrées les unes que les autres. Et c’est bien de ce point de vue là qu’il faut voir Cooking Mama : Sweet Shop, un jeu fun destiné aux enfants !

Pour un public averti, il faudra voir le jeu comme une découverte vers des pâtisseries du monde, à l’image du Zuccotto, dessert en forme de dôme originaire de la ville de Florence; du Pudding, entremet de la cuisine anglaise, aujourd’hui sucré mais salé à l’origine; mais aussi du Cupcake, petit gâteau d’origine américaine, souvent très coloré.

Conclusion : Peut-être !

Durant les premières minutes du jeu se mêlent plaisir et frustration. Plaisir à l’idée de découvrir des recettes, de les cuisiner, de les vendre, de gagner de l’argent pour customiser sa cuisine et sa boutique, et donc d’être en quelque sorte dans la peau d’un véritable pâtissier, les problèmes de trésorerie et de gaspillages en moins. Et frustration, car le jeu, il faut bien le souligner, ne développe pas l’étendue de son potentiel. En comparaison, un jeu comme Animal Crossing : Happy Home Designer, peut s’avérer addictif très rapidement, notamment par le biais de l’histoire racontée, et des missions qui, même si elles se ressemblent dans leur fonctionnement, n’ont que rarement le même objectif. Cooking Mama : Sweet Shop n’apporte rien de différenciant dans le genre « simulateur de vie », même si nul doute qu’un public jeune y trouvera largement de quoi s’amuser durant plusieurs heures.

LES PLUS :

+ De nombreuses recettes originales
+ Les étapes des recettes sous forme de mini-jeux
+ Une traduction en français (soulignons-le)
+ La personnalisation de la boutique
+ Les fonctionnalités de la 3DS exploitées (stylet, microphone…)

LES MOINS :

– Des répétitions flagrantes dans les recettes
– Une maniabilité perfectible
– Une voix off et des musiques aux allures de disques rayés
– Des recettes : mais encore ?

  • Nintendo-Difference

    par Draco

    le 4 juillet 2017 à 22:40

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