Une édition physique du RPG d’horreur psychologique OMORI sur Nintendo Switch et PS4 en précommande sur Fangamer et la boutique d’OMOCAT, une version européenne disponible plus tard

Cela n’avait pas été confirmé en décembre dernier, mais OMORI, le RPG d’horreur psychologique surréaliste développé par OMOCAT (l’artiste ayant produit, écrit, dirigé et codé la majeure partie du jeu, mais elle a aussi eu l’aide d’une petite équipe pour la version d’origine sur PC et du studio MP2 Games pour le portage sur consoles), aura également droit à une édition physique sur Nintendo Switch et PlayStation 4. Il y aura des versions américaine, européenne et japonaise. Pour le moment, il n’y a que l’édition physique américaine qui est disponible en précommande via Fangamer et la boutique officielle d’OMOCAT au prix de 34 $. Il s’agit donc d’une version standard, qui aura simplement la carte de jeu sur Switch et le disque sur PS4. L’expédition est prévue pour le 17 juin prochain. À noter que la version dématérialisée sortira au printemps 2022 sur l’eShop de la Switch via l’éditeur Playism. La version PS4 devrait sortir aussi au cours de cette période (de même pour la version Xbox One). À noter que OMORI sera jouable uniquement en anglais, japonais, chinois et coréen.

Une nouvelle bande-annonce a été diffusée à l’occasion du lancement des précommandes de l’édition physique américaine :

Pour rappel, OMORI est tout d’abord sorti le 25 décembre 2020 sur Steam et a été rapidement acclamé, notamment pour son histoire. Financé sur Kicksarter en 2014, OMORI devait sortir à l’origine sur PC, Mac, Nintendo 3DS et PlayStation Vita. Le développement ayant duré pendant plusieurs années, les versions 3DS et PS Vita ont été annulées. En 2019, OMOCAT a commencé à communiquer plus activement sur le développement sur le site officiel en plus de la page Kickstarter et sur plusieurs comptes sur les réseaux sociaux, dont Twitter. Des fans ont aussi lancé un Wiki entièrement dédié au jeu.

Développé sur RPG Maker MV, OMORI permettra de voyager à travers deux mondes, tous les deux liés par les mêmes secrets. Le but du jeu sera d’explorer les souvenirs du protagoniste, SUNNY, qui cache de lourds secrets, en rencontrant des personnes (nouvelles, mais anciennes en même temps) et en combattant des ennemis (nouveaux, mais anciens en même temps), afin de découvrir ses vérités cachées (bien que cela n’est pas du tout souhaitable pour lui). Et lorsque le temps viendra, il faudra choisir l’un des deux mondes, celui qui est le plus réel.

L’histoire se déroule à White Space. SUNNY vit ici depuis longtemps, du moins dans les derniers souvenirs qui lui restent. Ici, tout est blanc, il n’y a pas de murs, une ampoule noire est suspendue au plafond, le sol est toujours froid et la seule chose chaude semble être l’ordinateur portable de SUNNY. Visiblement, il ne s’en soucie pas, et en plus de son ordinateur portable, il a aussi une couverture, un chat, un carnet de croquis et une boîte de mouchoirs, ce qui est pour lui amplement suffisant. Parfois, durant les beaux jours, SUNNY se souvient que ses voisins lui rendaient visite, mais il se demande comment ils pouvaient s’amuser avec quelqu’un d’aussi horrible que lui. Il aimerait les revoir, mais il ne sait pas quand ils reviendront.

SUNNY préfère alors passer son temps à dormir, mais parfois, il se souvient qu’il avait un autre ami, quelqu’un de très important. Même s’il a oublié beaucoup de choses, SUNNY a l’impression qu’il n’a pas tout le temps été dans son état actuel, et qu’il n’a pas toujours vécu dans le White Space. La vérité est que son histoire est déjà terminée, et qu’il va falloir qu’il se souvienne de tout ce qu’il s’est passé… Il est important de noter que l’histoire de OMORI traite de sujets sensibles comme la dépression, l’anxiété et le suicide, et que le jeu peut ne pas convenir à tous les publics. Il y a aussi des images clignotantes lumineuses qui peuvent provoquer une gêne et/ou des convulsions chez les personnes atteintes d’épilepsie photosensible.

Les musiques d’OMORI ont été composées par Jami Lynne (via son projet CLOVER & SEALIFE), bo en (Calum Bowen) et Pedro Silva. Il faut savoir que Pedro Silva, alias Slime Girls, a des antécédents de comportement abusif, reconnus par la personne en 2020, un jour après la sortie d’OMORI sur PC. Pedro Silva n’est pas crédité.e sur le site officiel d’OMORI, certainement en rapport avec cette histoire, mais le reste sur Bandcamp. Dans sa déclaration d’excuses, Pedro Silva indiquait faire des dons mensuellement de la moitié des sommes reçues à partir de ses productions récentes. Le document concernant ces dons n’a cependant pas été mis à jour depuis plus d’un an.