Banjo-Kazooie : La Revanche De Grunty

En résumé

  • Sorties :
  • 11 Septembre 2003
  • 7 Novembre 2003
  • Non prévue

L'avis de Badi

Vraiment un jeu qui atteint des perfections sur console portable. On aimerait en voir plus souvent ! Messieurs les développeurs à vous de jouer :)

Les plus

  • - Graphismes
  • - Gameplay
  • - Kazooie est un homme ou une femme ?
  • - 3D sur GBA
  • - L'ambiance
  • - 5 mondes aussi différents que grands
  • - Grunty est tou

Les moins

  • Durée de vie un peu trop faible
  • Pas de mode multijoueurs
  • HouHou ? Ya quelqu'un par ici ?
  • Pourquoi Rare travaille pour Microsoft ?
  • Nintendo-Difference

    par Badi

    le 29 novembre 1899 23:50

Vous êtes maintenant tous au courant que Rareware
n’appartient plus à Nintendo et pourtant ce n’est que récemment que les
jeux du développeur Anglais débarquent sur notre petite portable
favorite. Alors après Donkey Kong Country, quel verdict pour
Banjo-Kazooie : Grunty’s Revenge ?


C’est il y a maintenant quelques années que sortait pour la première fois Banjo-Kazooie sur console Nintendo. Le studio Anglais Rareware profitait en effet de ses premiers jeux N64 (on se souvient tous du géniallissime GoldenEye) pour lancer ses premières licences sur la 64 bits de Nintendo. Après Super Mario 64, le monde du jeux vidéo a vu apparaître une nouvelle révolution en matière de plates-formes 3D. Banjo-Kazooie
allait en effet plus loin que notre plombier moustachu et imposait des
limites que seul Rare et Nintendo peuvent se vanter d’avoir battu
Quelques
années et quelques suites après, un rachat et un passage dans le camp
adverse plus tard, voici revenir Banjo et son fidèle ami Kazooie de
retour sur console Nintendo. Et attention, quel retour ! Autant vous
prévenir tout de suite, le jeu est une pure bombe et jamais un jeu de
plates formes sur GBA n’avait atteint un tel niveau…

Le come back

L’histoire de Banjo-Kazooie : Grunty’s Revenge se passe deux mois après celle du premier opus. Le vieille sorcière Gruntilda
a été battu et serait très certainement morte si sa soeur ne l’avait
pas aidé et conservé son esprit sous la forme d’un fantôme. Mais
Gruntilda n’est pas le genre de fille à dépendre de sa soeur ! Son
fidèle serviteur Klungo (une espèce de lézard humanoïde géant
pour ceux qui ne s’en souviennent pas) décide donc de construire une
machine pour sa maitresse afin qu’elle puisse se déplacer et ainsi se
venger…

Gruntilda profite donc de cette occasion pour kidnapper Kazooie et retourner dans le passé espérant ainsi que Banjo privé de son piaf serait vaincu plus facilement. Mais c’était sans compter sur Mumbo Jumbo,
notre indigène aux totems, qui aide banjo à remonter lui aussi le temps
afin de sauver son compagnon. Bref, une histoire pas vraiment originale
mais qui a le mérite d’être un bon prétexte pour laisser place au jeu
et à l’action !

Alors il est comment le jeu ?

Une fois la cartouche insérée dans votre console, un petit pincement au
coeur touchera n’importe quel fan de Nintendo lorsque le logo de Rare
apparaitra sur le petit écran du GBA. On notera tout de même que c’est THQ
qui distribue les jeux GBA développés par Rare, une bonne initiative
pour éviter de voir un logo Microsoft sur une console Nintendo… Une
fois passés ces états d’âmes on appuie sur Start, prêt à l’action et
là, c’est la claque.

On
a beaucoup parlé de la 3D sur GBA, mais là Rare donne une bonne leçon à
tous les développeurs qui s’y sont essayés et se sont cassés les dents.
En effet, on dispose d’une vue aérienne sur l’aire de jeu, comme dans Golden Sun ou encore Spyro,
mais à la différence de ces derniers on a complétement l’impression de
se trouver face à un jeu en 3D. Pour vous dire la vérité, j’ai eu beau
examiné les personnages bien en détail mais je n’arrive toujours pas à
me convaincre. Ils sont bel et bien formés de polygones. Il s’agit très
certainement d’une astuce de Rare pour ajouter de la profondeur au jeu,
mais quel dynamisme et quel talent !

Ce n’est pas tout, il est vrai que proposer de beaux personnages est
sympathique, mais lorsqu’ils évoluent dans des mondes et décors eux
aussi détaillés, fins et beaux, que demander de plus ? Dès les
premières minutes de jeu, on est épaté de la maitrise technique des
développeurs Anglais. Le jeu tourne sans aucun ralentissements et ce,
même si plusieurs ennemis et animations sont présents à l’écran. Le
tout est rendu dynamique est vivant par de nombreux petits détails,
comme des petits papillons qui volent de fleurs en fleurs, ou encore
ces mêmes fleurs qui bougent selon l’humeur du vent…

De
plus, l’ambiance si particulière de Banjo-Kazooie est ici entièrement
retrouvée. Alors si de nouveaux ennemis font leur apparition ; comme
des espèces de pieuvres volantes qui nous tombent dessus, ou encore des
énormes tentacules qui vous font passer un sale quart d’heure dès que
vous vous en approchez, on sera heureux de retrouver nos crocodiles
préférés dans à peu près tous les roles, du croco banal, au super croco
à muscle en passant par le chef des crocos !

Tous les joueurs ayant déjà goutté à l’expérience Banjo Kazooie s’y
retrouveront parfaitement. D’autant plus que Rare a conservé le même
système de jeu. A savoir que Banjo possède au début de l’aventure 4
alvéoles de miel, ces alévoles représentent sa vie et donc lorsqu’il
est attaqué par un ennemi il en perd. Des alvéoles bonus permettent
d’augmenter le total des alvéoles de banjo jusqu’à ce qu’il ait ainsi
16 points de vie pour le combat final contre Gruntilda.

#row_endMais ce n’est pas tout, puisque les Jinjos sont encore
présents et qu’il faudra à chaque niveau, récupérer les 5 Jinjos de
couleurs différentes afin d’obtenir, vous l’aurez deviné, un morceau de
puzzle ! Il y a aussi les notes de musiques disséminées un peu partout
dans le jeu qui, une fois récupérées, vous donnerons accès à de
nouveaux mouvements. Vous l’aurez donc compris, on ne change pas une
méthode qui a fait ses preuves, le miel, les morceaux de puzzle, les
notes de musiques, ou encore les Jinjos sont autant de choses qui
plairont à ceux qui ont accroché aux premiers épisodes.

Pour
avancer dans le jeu, il y a deux choses importantes. La première
consiste à récupérer un nombre de morceaux de puzzle suffisants afin
d’ouvrir la porte qui mène au prochain niveau. Vous débutez en effet
dans un monde que j’appellerai de transition. Tous les portes des
niveaux se trouvent dans ce monde de transition mais vous ne pouvez pas
avoir accès à tous car certains sont sous l’eau ou au sommet d’une
colline. Vous devez donc apprendre les mouvements nécessaires dans les
premiers mondes pour ensuite les utiliser et arriver à des endroits
jusqu’alors inaccessibles. C’est ici qu’interviennent les notes de
musique. En effet, votre viel ami la Taupe, Bozzle, vous
apprendra de nouveaux mouvements contre un nombre suffisant de notes de
musiques. Cette technique évite ainsi que certains joueurs brulent les
étapes en allant directement aux niveaux supèrieurs, vous devez d’abord
explorer les premiers niveaux afin de collecter suffisament de notes
pour par exemple, apprendre à monter les pentes raides. Cette
technique, une fois revenu dans le monde de transition vous permettra
d’accéder à une parcelle de terrain où vous trouverez un morceau de
puzzle qui, ajouté à ceux que vous avez, vous ouvrira la porte du
prochain monde…

La
linéarité n’existe donc pas, puisque vous devez constament aller et
revenir, chercher à un endroit quelque chose qui vous servira ailleurs.
Bien sur, tout ceci était sans compter sur les nombreuses quêtes
annexes et les bonus qui s’offrent à vous. Il existe une panoplie de
mini jeux très amusants tout au long de votre aventure, une pèche aux
moutons mettra les nerfs de plus d’un à vif mais permettra de décrocher
de belles récompenses. Il est aussi possible de se transformer grâce à
Mumbo en échange de quelques têtes de totems. Ainsi vous serez amené à
vous transformer en souris pour rentrer dans de petites ouvertures par
exemple.

A noter pour ceux qui aurait peur d’avoir à jouer de longues heures en
compagnie de Banjo que Kazooie est délivré assez rapidement dans le
jeu. La majorité de l’aventure se déroule donc avec nos deux
compagnons. On a donc droit aux mouvements de Kazooie qui se transforme
en une arme surpuissante, le lance-oeufs, ou aide Banjo à affectuer de
supersauts plus haut qu’à l’habitude. Nos deux compères se complètent
parfaitement et c’est encore l’une des forces du jeu.

Encore quelque chose à rajouter ?

Et bien, concernant les musiques, il faut noter que les thèmes présents
dans la version Nintendo 64 sont repris. celà va même jusqu’à proposer
la même musique contre les boss. Il existe un thème pour chaque
niveaux, ainsi l’ambiance sonore change aussi avec le décor. La plage
est accompagnée différement que la jungle par exemple.

De
plus, lors des dialogues, on retrouve exactement les mêmes bruitages
que dans les anciennes versions. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il est
difficile, voir même impossible, d’inclure des dialogues sur un jeu
tenant sur une cartouche. Rare a donc repris sa technique qui marche, à
savoir “bruiter” les dialogues. Ainsi chaque personnage pousse de
petits bruits lorsqu’il parle permettant ainsi aux joueurs d’assister à
une conversation. Une vache fera des “meuh meuh meuuuuh” pendant que le
texte défilera en bas de l’écran. Gruntilda possède quant à elle un
cris bien à elle à base de “hin houm hin”. Et Banjo chantonne et
rigole. Ce système, bien qu’il soit lourd lords de longs dialogues,
permet néanmoins de retransmettre les sentiments des personnages
lorsqu’ils parlent, on sent lorsqu’ils sont énervés avec l’intensité de
ces bruitages.

Mais
mis à part ce manque de voix, il n’y a rien d’autre à signaler si ce
n’est l’absence d’un mode 2 joueurs. Il aurait pu exister un mode dans
lequel on s’affronterait aux mini jeux bonus présents un peu partout
dans l’aventure mais il n’en est rien et Banjo Kazooie : Grunty’s Revenge
restera donc un jeu solitaire. A noter que la prise en main est
immédiate et que chaque mouvement s’effectue instinctivement, même pour
les plus compliqués. Ajoutez à celà une difficulté croissante et 6
niveaux immenses (5 mondes ainsi que celui de transition), et vous
obtiendrez une durée de vie on ne peut plus correcte, disons plus de 10
heures pour tuer Grunty. Et si vous vous mettez en tête de récupérer
tous les jinjos, toutes les notes de musiques, tous les morceaux de
puzzle, ainsi que de finir toutes les quêtes annexes et faire les
meilleurs scores dans les 10 jeux bonus différents, je pense que vous
mettre beaucoup plus qu’une dizaine d’heures…

Alors, pour finir ?

Vous l’aurez certainement compris, Banjo-Kazooie : Grunty’s Revenge
est une bombe en puissance. N’importe quel joueur possédant un GBA se
doit d’avoir ce jeu. Il propose un gameplay d’une rare efficacité, des
graphismes encore jamais vu sur GBA, une durée de vie correcte, une
ambiance charmante, le tour dans une aventure prenante. Vous aurez du
mal à lacher votre GBA. C’est comme ça que Rare frappe un grand coup,
le deuxième jeu du développeur Anglais sur GBA restera sans nul doute
comme une référence sur portable et il faudra du temps afin qu’un autre
jeu puisse arriver à faire mieux. Un jeu à voir absolument !

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