Bloody Roar: Primal Fury

En résumé

  • Support : GameCube
  • Nombre de joueurs : 1 à 2
  • Sorties :
  • 3 Mai 2002
  • 18 Mars 2002
  • 25 Avril 2002

L'avis de Pierrick

Bloody Roar Primal Fury est un jeu de baston plaisant où la possibilité de se transformer en monstre apporte un réel plus. Au prix où l'on trouve ce jeu, il serait dommage qu'il ne fasse pas parti de votre ludothèque.

Les plus

  • Les bêtes !
  • La prise en main aisée
  • C'est beau...

Les moins

  • Pas de mode 4 joueurs
  • Trop facile
  • Nintendo-Difference

    par Pierrick

    le 29 novembre 1899 23:50

Alors que Soulcalibur 2, très attendu sur Gamecube ne devrait pas nous dévoiler ses charmes avant de nombreux mois et que les jeux de bastons sont peu présents sur Gamecube, la présence de plus en plus fréquente de Bloody Roar Primal Fury, dans les étagères des jeux d’occasions  de Micromania, Scoregames, et autres magasins en fait réfléchir plus d’un. Faut-il faire preuve de patiente et rester sagement chez soi à compter ses pièces ou se ruer comme une bête sur ce jeu ?

Un concept bien particulier

Maintenant associée à la série des Blody Roar, (4 jeux au total avec celui exclusif sur Gamecube (Primal Fury)), la transformation bestiale en cours de jeu afin d’acquérir des aptitudes particulières a été en réel bon en avant dans le domaine des jeux de baston. Certes, on ne peut parler d’innovations tant les jeux où les personnages prennent diverses formes sont nombreux, et tant ces transformations sont présentes dans les comics américains, (Hulk en est une parfaite illustration) mais avec l’importation de ces mutations dans un jeu de baston, celles ci étant en parfaite adéquation avec l’univers du soft, Hudson à fait franchir un nouveau pas aux jeux de ce type.

De Alice la lapine, à Gado le lion, sans oublier Jenny la chauve-souris et Ganesha l’éléphant ce n’est pas moins de 16 personnages que vous pourrez contrôler (dont 4 sont à débloquer) et avec eux 16 animaux différents.
Pour changer votre personnage en l’animal dont il partage le corps, vous devrez combattre avec férocité afin de remplir votre jauge d’énergie bestiale; une fois que celle ci aura atteint un seuil critique, libre à vous de devenir un lapin géant, un loup, un tigre, tout en sachant que si ce n’est pour Chronos, un seul animal est disponible par personnage.
Autre moyen de décupler vos forces en la personne de votre bête préférée, sacrifier une partie de votre barre de vie.

Une prise en main aisée

Limité par une prise en main de la manette Gamecube peu adaptée aux jeux de baston du fait de son padlle peu accessible, les développeurs du jeu ne s’en sortent pas moins avec honneur dans cette tache ardue qu’était l’adaptation d’un gameplay Playstation 2 sur Gamecube.

Bien que le contrôle du jeu doive presque nécessairement se faire à l’aide du stick analogique (tout du moins pour les personnes munies de grandes mains), on semble dès la première partie posséder son personnage à la perfection. Après un peu d’humilité en regardant les multiples possibilités d’actions qui vous sont laissées, toutes inscrites (pour les 12 personnages disponibles au début du jeu) dans le manuel, vous repartez au combat de plus belle et enchaînez facilement des prises inimaginables. Les combos sont aisément réalisables et seuls les “combos suprêmes” ne sont pas aisés du fait de l’utilisation du stick. #row_end

En effet, toutes les manipulations du jeu demandent surtout une aisance particulière à frapper sa manette le plus rapidement possible sur diverses boutons. Alors que L et R servent logiquement à changer de plan (tourner autour de son adversaire afin d’éviter ses coups se révèle être utile) A et B contrôlent les coups de poings et de pieds. X n’est utile que transformé en bête et Y sert à la parade et à attraper son adversaire.
Les combos avec les humains se font principalement à l’aide des boutons A et B qu’il faudra presser rapidement sans oublier d’intercaler de temps en temps des coups de stick dans diverses directions. Le “A droite A droite A A”, est par exemple un magnifique enchaînement. Parfois s’intercalent des quarts de tours entre 2 pressions de boutons mais rarement plus d’un par combo ce qui facilite grandement la manipulation du jeu, et ce, surtout pour les personnes désirant se défouler plus que jouer à un jeu de baston classique où les coups demandent doigté, précision, et temps (pour les apprendre!)

Différents types de jeux

L’originalité de Primal Fury ne viendra pas des modes de jeux qui y sont proposés. Du classique mode arcade en passant par le traditionnel mode survie où vous affronterez le plus de personnages possible d’affilé en regagnant peu de vie entre chaque combat vous ne passerez que par un mode Versus (tout ce qu’il y a de plus classique), un mode combat en équipe, et un mode contre la montre.
Rien de transcendants…

Graphismes, sons, intérêt, et tout ce qu’il faut savoir…

La réalisation graphiques du jeu a été particulièrement soignée. Les personnages, très bien modélisés se meuvent avec fluidité dans les différentes arènes proposées. Celles-ci n’ont pas en revanche été très travaillées et leur manque de détails tranche réellement avec la précision dont font preuves les personnages afin de bouger. Des longs bras de Busuzima le lézard, aux grandes oreilles de lapin d’Alice, pas une fois on ne s’interrogera sur la plausibilité de telles transformations tant les ressemblances entres animaux et personnages dont ils sont issus sautent aux yeux sans pour autant leur enlever leur aspect tout à fait particulier.
L’animation du jeu n’est pas en reste; l’interactivité des décors plaira aux amateurs de jeux de baston mais risque de paraître bien fade aux passionnés de ce type de jeu.
Un mur qui vole en éclat après lui avoir violemment projeté votre adversaire dessus, un sol qui s’écroule après un combo trop violent pour lui, voilà ce à quoi le jeu vous confrontera mais tant vous serez subjugués par l’aisance avec laquelle vos personnages évoluent au milieu de ces arènes et tant vous serez absorbés par l’univers qui se dégage du jeu vous rendant compte au bout d’une demi heure ressentir de réelles douleurs dans les tendons de la main à force de marteler votre pad, vous en oublierez rapidement ce manque d’originalité.

Les animations sonores vous aident elles aussi à bien vous immerger dans votre jeu et les musiques des génériques de fins, (fins (comme introduction) dessinées comme de délectables animés japonais) vous plongeront en transe vous obligeant tant bien que mal à finir à nouveau le jeu afin de réentendre cette douce mélodie.

Pour ce qui est de la durée de vie du soft, celle ci est bien entendue renforcée par la possibilité d’affronter un de vos amis mais même sans ceux-ci, le mode arcade avec 16 fins disponibles (une fin différente par personnage) a de quoi vous tenir en haleine pendant un certains temps surtout si vous souhaitez finir le jeu avec panache en maîtrisant vos personnages à la perfection ce qui vous demandera toute de même du temps tant les possibilités de coups sont nombreuses.

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