Bomberman Land Touch!

En résumé

  • Sorties :
  • 30 Mars 2007
  • 7 Novembre 2006
  • 20 Juillet 2006

L'avis de Tails

Bomberman Land DS Touch! réussit une très bonne performance. D'un côté, le mode Histoire introduit une notion nouvelle dans la série, celle de l'exploration couplée à des mini-jeux. Amusante et intéressante, cette petite aventure sur Bomber Island aurait sans doute gagné à être plus longue, mais le résultat actuel est loin d'être décevant. À côté de ça, le mode de jeu classique reprenant le principe habituel des Bomberman parvient à faire retrouver le fun qu'apporte les meilleurs épisodes de la série. En prime, le mode online offre un énorme boost à la durée de vie. En bref, si vous êtes fan de la franchise, n'hésitez pas. Et si vous ne connaissez pas, il s'agit peut-être là d'une très bonne occasion de découvrir !

Les plus

  • Un mode Histoire bienvenu
  • Des mini-jeux variés et amusants
  • Un mode Bomberman plus classique mais efficace
  • Le jeu en ligne

Les moins

  • Temps de téléchargement en multi-joueur
  • Limitation du jeu en ligne
  • Nintendo-Difference

    par Tails

    le 4 février 2007 23:00

Ah, Bomberman…Une des séries les plus vieilles et les plus connues du
monde du jeu vidéo. Et pour cause : avec son principe simple mais bien
amusant, Bomberman s’est très vite placé comme concurrent de Mario Kart
dans la catégorie du jeu multi-joueur le plus fun. Hudson ne pouvait
donc pas faire l’impasse de donner à son personnage tout rond un nouvel
épisode sur la portable à double écran de Nintendo, en couplant ce
qu’on connaît à du totalement inédit.

Bienvenue sur Bomber Island !

Bomberman
Land DS Touch! introduit un mode qui n’a pas grand-chose à voir avec le
principe habituel de Bomberman. En effet, ce mode Histoire pourrait
être plus qualifié comme une sorte d’aventure composée de phases
d’explorations et de mini-jeux. Mais commençons par le commencement
avec le scénario que nous propose ce mode Histoire.
Vous incarnez
donc dans ce mode le Bomberman blanc, affectueusement nommé « Cheerful
White ». Votre pote Giant Gold vous a invité à passer toute une journée
dans un nouveau parc d’attraction, Bomber Island, ayant pour thème
l’univers des pirates, que son richard de père lui a loué pour son
anniversaire. Bien sûr, il a aussi invité toute la bande des Bomberman.
Vous retrouvez donc votre rival de toujours, le Bomberman noir, ainsi
que quelques autres dont la jolie Cute Pink qui fait tourner la tête de
tout le monde. Bref, de ce côté là, il ne s’agit que d’une excuse pour
vous projeter sur l’île afin de vous faire jouer. Mais au moins, le
scénario à le mérite d’être là et de mettre en place les relations
entre les personnages.
Bref, vous êtes ensuite livré à vous-même sur
l’île, avec pour but d’obtenir le titre du plus grand pirate de tous
les temps (ou du moins, de la journée). Pour cela, vous devez explorer
l’île afin de trouver le capitaine Cap’n Boom pour lui mettre sa
raclée. Mais chaque chose en son temps, car pour accéder à son château,
il va vous falloir fouiller coins et recoins à la recherche de cartes
vous permettant d’accéder aux différentes parties des zones de l’île.
En effet, l’île est découpée en quatre zones (zone cœur, pic, trèfle,
et carreau), ayant chacune un thème différent. Ainsi, la zone trèfle à
pour thème la jungle, et la zone carreau a pour thème la montagne. De
ce côté, ne vous inquiétez pas, vous allez voir du paysage.
De
plus, ces zones possèdent des portiques qui ne peuvent être ouverts
qu’avec un nombre requis de cartes. Par exemple, un portique pourra
vous demander, pour être ouvert, cinq cartes trèfle et dix cartes cœur.
Mais, vous demandez-vous, comment faire pour avoir ces fameuses cartes
? En jouant aux mini-jeux, pardi ! En effet, chaque zone comporte son
lot de mini-jeux. En s’approchant d’une maison à mini-jeux, vous avez
la possibilité de cliquer dessus pour démarrer le jeu associé. Après
une brève explication, c’est à vous de jouer. Le but est soit de battre
un record (quand il s’agit d’une course par exemple), soit d’attendre
un score requis avant la fin du temps imparti. Si vous ratez, vous avez
tout à fait la possibilité de recommencer, jusqu’à réussir. Et une fois
que c’est fait, vous obtenez une carte de la zone dans laquelle vous
vous trouvez. C’est aussi simple que ça !
Dans la phase
d’exploration, vous dirigez Bomberman à l’aide du stylet, en ayant une
vue en 3D isométrique impossible à bouger, mais qui ne gêne
heureusement pas la visibilité. Vous pouvez donc vous promener sur
toute l’île, qui a le mérite d’être assez vaste, pour trouver les
maisons à mini-jeux, mais également parler aux gens qui se promènent,
ou encore pour trouver des trésors cachés susceptibles de renfermer
d’autres cartes.
En plus des cartes, il vous faudra également porter
certains vêtements ou avoir certains types de bombes pour avancer dans
toute l’île. Ainsi, vous pourrez vous habiller de différentes façons
afin de faire changer les réactions des personnages et les bombes que
vous vous procurerez vous permettront d’accéder à différentes zones.
Bref, de ce point de vue aussi ça a le mérite d’être très varié !

Début de votre périple sur
Bomber Island

Un mode à part entière

On
pourrait penser que ce mode Histoire n’est là que pour apporter un
léger plus au mode « normal ». Mais c’est loin d’être le cas, puisqu’il
constitue à lui seul une grande partie du jeu, sur lequel vous risquez
de passer un moment. En effet, les mini-jeux sont variés et nombreux.
Cela va de la simple course où il faudra agiter le stylet le plus vite,
à une espèce de rythme game en passant par des concours de saut pour
voir qui arrivera en haut le plus vite. Bref, il y a du tout et du
n’importe quoi et tous les jeux sont suffisamment simples pour qu’on
s’amuse très rapidement. De plus, l’exploration de l’île n’est pas à
sous-estimer. L’espace offert est important, et la diversité des
environnements est là pour assurer un renouvellement bien sympathique,
de telle sorte qu’on aime s’y promener à la recherche des mini-jeux ou
des trésors. De plus, les personnages rencontrés ne servent pas (tous)
à rien, puisque certains vous donneront des indices, voir vous
lanceront des défis. Chacun a son petit caractère, et, sans atteindre
le niveau d’un RPG par exemple, sa part de charisme. Sur ce coup donc,
Hudson parvient à bien s’en sortir, puisque cet ajout ne vient en rien
gâcher le jeu. Il faut cependant savoir que ce mode ne fera pas long
feu, puisque, même si les mini-jeux sont nombreux, on aura vite fait
d’avoir fait le tour de l’île et découvert tous les mini-jeux. Mais le
peu de temps que ça dure, c’est tout de même déjà bien.
En marge de
ce mode, il est possible de rejouer à tous les mini-jeux de manière
indépendante. Seul, cela a peu d’intérêt, puisque votre seul but alors
est de tenter de battre les records. Cependant, il est possible de
jouer jusqu’à quatre à certains mini-jeux (tous admettent au moins deux
joueurs), et ce avec une seule cartouche. On choisit son mini-jeu et
les autres le téléchargent. Cependant, comme dans tout soft composé de
mini-jeux, on a vite fait de changer pour en essayer un autre. Et là se
pose le problème : au lieu de faire un gros chargement au début puis
d’autres plus petits, le jeu impose le téléchargement complet de chaque
mini-jeu à chaque nouveau choix, téléchargement qui peut durer tout de
même quelques temps. Sans être totalement handicapant, cela n’aide pas
à avoir envie de tout essayer. Mais saluons tout de même l’effort qui
permet de passer un peu plus de temps sur les mini-jeux.

Les mini-jeux ont le mérite
d’être variés

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Retour aux sources

Bien
entendu, un Bomberman sans bombes qui explosent dans des labyrinthes
tordus ne serait pas un Bomberman. C’est pourquoi le jeu propose
également (et c’est tant mieux) de retrouver ce qui a fait le succès de
la série. Pour les quelques perdus qui ont vécu sous une roche durant
les vingt dernières années, il serait bon de rappeler le principe de
Bomberman. C’est tout bête : vous et sept autres paumés vous retrouvez
dans une grande zone parsemée de blocs. Votre seule arme : une bombe.
Votre but : faire péter les autres afin de les voir crever dans
d’atroces souffrances, en tentant de votre côté de survivre afin
d’évier les pièges malsains posés par vos adversaires tentant à tout
prix de faire de vous de la chair à saucisse. Enfin, l’idée, c’est plus
ou moins ça. En pratique, on bouge, on appuie sur A, on se cache, boum
et on recommence jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un (voir aucun). Simple
comme bonjour, mais ce principe a permis à un paquet de joueurs de
s’amuser sur tout un tas de consoles pendant des heures.
Hudson a
donc reprit la recette sans la changer d’un chouïa, ce qui est loin
d’être un mal, les tentatives d’innovations se soldant souvent par un
échec. On se retrouve donc dans un labyrinthe ayant la particularité de
se poser sur deux écrans, avec la plupart du temps des portes pour
passer d’un écran à l’autre. Il suffit d’utiliser les bombes pour se
frayer un chemin jusqu’à l’adversaire afin de pouvoir ensuite le faire
exploser. Mais, au fur et à mesure du déroulement du jeu, le terrain se
dégage, laissant de moins en moins de place pour se cacher. Par-dessus
le marché, on retrouve également les objets habituels : la bombe qui
vous en donne une de plus (de bombe), la flamme qui vous permet de «
péter plus fort » en augmentant la puissance de vos bombes, voir encore
le coup de pied pour balancer une bombe déjà posée au loin. Pas de
traces cependant d’objets comme le crâne qui vous refilait une maladie
contagieuse, ou du cœur qui vous permettait de survivre à une
explosion. Rien à signaler non plus du côté de la présence d’animaux
qui ajoutaient un plus dans le gameplay dans certains épisodes. Mais ne
boudons pas notre plaisir, cela n’empêche pas le jeu d’être toujours
aussi bon et amusant, surtout entre amis.
Car c’est à plusieurs que
se savoure Bomberman. Seul, le jeu n’a que peu d’intérêt. Si le CPU
peut se révéler un adversaire valeureux, il n’a pas le charisme d’un
adversaire humain a qui ont peut balancer les pires insultes pour se
défouler après être mort de sa main.
Le must reste tout de même la
présence du mode « Revenge », hérité lui aussi des autres épisodes.
Quand il est activé, si vous mourez, vous ne disparaissez pas de la
zone de jeu, mais êtes projeté en bas. Vous avez la possibilité de
bouger de gauche à droite et surtout de balancer presque partout des
bombes. Ces bombes possèdent une puissance très faible et vous ne
pouvez en poser qu’une à la fois, mais elles permettent de se venger
par exemple du responsable de votre perte. Mais le summum est le mode «
Super Revenge ». Ici, si vous parvenez à tuer quelqu’un alors que vous
êtes sur le côté, il meurt, mais en plus, vous prenez carrément sa
place ! Autant dire qu’à plusieurs, on atteint vite le bordel ambiant
ou les morts tentent le tout pour le tout en s’acharnant sur les
survivants afin de revenir dans la course. Et c’est ça aussi qui fait
le succès de cette série, car à plusieurs, il s’agit d’un défouloir ô
combien amusant.
Bref, ici, il n’y a rien à redire. Hudson n’a pas
tenté quoi que ce soit pour innover, mais cela permet un retour au
principe tout simple de Bomberman, avec tout le fun que cela implique.
Bien sûr, il est possible de pester en argumentant que c’est quasiment
pareil qu’avant, mais l’importance, c’est que le fun est bien présent.

Ah, quand ça pète, ça pète.

Explosions en ligne

Heureusement,
Hudson ne s’est pas reposé sur ses lauriers, et la grande nouveauté de
cet épisode, c’est de proposer un mode online. Bien sûr, il est
possible de jouer en LAN avec une ou plusieurs cartouches, mais quand
on a personne dans le coin avec qui jouer, la CWF entre en jeu pour
nous permettre de jouer à toute heure contre un ou plusieurs
adversaires. Il suffit donc de se connecter pour pouvoir castagner, au
choix, quelqu’un de votre niveau, un habitant du continent, voir
n’importe qui dans le monde. Sans oublier les combats entre amis
utilisant les désormais (tristement) célèbres codes amis.
Inutile de
dire (mais faisons le quand même) que jouer en ligne à Bomberman permet
de décupler sa durée de vie, offrant une quasi-infinité de possibilité
de match contre n’importe qui. Le fun est donc au rendez-vous dans les
combats et on ira facilement insulter cet adversaire de l’autre bout de
la planète qui ne peut de toute façon rien entendre. Cependant, on y
perd bien sûr en proximité, puisqu’il n’y a absolument aucun moyen de
communiquer. Ce problème se résout quand on joue contre des amis avec
qui on est en contact par un autre moyen, puisqu’il est alors possible
de commenter le match en direct et de s’envoyer des vannes à distance,
mais toujours pas par l’intermédiaire du jeu cependant.
Mais, avec
tout le fun qu’il apporte, le mode Online possède également son petit
lot de problèmes. Rien de dramatique, mais tout de même. Tout d’abord,
il n’est pas possible de jouer à plus de quatre joueurs humains, mais
vous êtes toujours huit sur le terrain. Ainsi, il y a toujours 4
joueurs contrôlés par l’ordinateur, voir plus s’il y a moins de quatre
joueurs humains. On aurait préféré pouvoir jouer à plus que ça, voir
paramétrer le nombre de joueurs du CPU présents, mais le système de jeu
empêche la chose. Idem en fait du côté de tous les autres paramètres.
Il est donc impossible de changer la durée des matchs, le nombre de
manche, l’activation ou non du mode Revenge…Cela se comprend tout de
même puisqu’il n’y a jamais de « chef » dans les parties, mais un
système de vote pour changer les paramètres aurait tout aussi bien pu
être présent. Il est heureusement (évidemment) possible de choisir le
terrain sur lequel on désire jouer, parmi une grande sélection très
diversifiée, assurant un joli renouvellement.
Bref, de ce côté là,
Hudson fait un joli effort pour nous offrir un mode online très
intéressant qui ravira les fans qui n’ont personne avec qui jouer.
Parce que, malgré ces quelques problèmes, jouer en ligne à Bomberman,
c’est tout de même sacrément bien.

Une explication précède
chaque mini-jeu

Un jeu explosif ?

Sans
pour autant aller jusque là, disons que Bomberman Land DS Touch!, qui
possède décidément un nom à coucher dehors, parvient à s’en sortir très
honorablement. Le mode Histoire n’est pas là pour faire de la
figuration et parvient à nous tenir en haleine un moment, en offrant
une grande diversité de mini-jeux et une aventure assez intéressante à
suivre. De l’autre côté, le mode de jeu plus classique et habituel des
Bomberman vient compléter le tout. Sans rien révolutionner, il parvient
toujours autant à nous amuser. Et ce n’est pas la présence du mode
online qui va envenimer les choses, bien au contraire. Bref, si vous
êtes fan du machin rond à gros yeux, il s’agit ici d’un très bon
investissement !

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