Bomberman Tournament

En résumé

  • Sorties :
  • 26 Juin 2001
  • 24 Aout 2001
  • Non renseignée

L'avis de Goonpay

Bomberman Tournament pourrait se classer dans la même branche que Mario Kart : un peu court mais très plaisant en solo et incontournable à plusieurs

Les plus

  • - un fun indéniable
  • - 4 avec une cartouche
  • - le 1er RPG sur GBA
  • - Bomberman ^^

Les moins

  • un mode solo un poil court
  • l'influence Pokémon ^^
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 29 novembre 1899 23:50

Quel plaisir pour moi de retrouver le poseur de bombes. Les souvenirs de la belle époque Snes refont surface. Des battles interminables, un mode solo à la sauce RPG. Pas de doute, Activision nous propose un très bon jeu. Préparez-vous, Hudson Soft et Bomberman sont de retour !


Une histoire d’amitié, une intro qui déchire !

Comme le mode solo est un RPG, il lui faut bien une histoire. Ici, Bomberman part à la recherche de son ami Max. Au lancement du jeu, vous avez droit à une ” petite ” intro fort bien faite. On avait dit que l’on pourrait voir des dessins animés sur GBA, cette présentation nous laisse présager du meilleur ! Au commencement, on voit 5 météores de couleurs différentes s’écrasant sur la planète Phantarion. La planète est donc modifié et l’on voit apparaître une gigantesque tour. C’est alors que l’on voit apparaître un robot noir qui n’est autre que Max, l’ami de Bomberman. Se rendant compte qu’il y a danger, ce ” Bomberman noir ” se rend dans cette immense tour glacée et affronte un énorme boss. Bien entendu, notre ami ne fait pas le poids et se fait éjecter. C’est alors que le doc. explique tout à notre héros. Votre mission : allez sur Phantarion et délivrer Max (et sauver la planète aussi ^^). Notre héros embarque dans sa navette spatiale et s’en va. On arrive enfin au menu principal (dont le design est agréable)

2 modes pour notre plus grand plaisir

Après avoir appuyé sur Start, le mode Quest et le mode Battle apparaissent. Comme vous vous en doutez, Quest, c’est le RPG et Battle, c’est les battles ! On commence donc par le dernier mode ; c’est ce qui a fait le succès des anciens volets.

Are you ready ? Battle !

2 options sont disponibles: 1 player et Group [Host a Game].
La seconde option est sans conteste la plus intéressante puisqu’elle vous permettra de jouer jusqu’à 4 avec une cartouche. Si vous êtes seul, vous prendrez donc l’autre.
Après, peu importe l’option choisie, le contenu est identique. Vous pourrez donc choisir le nombre de joueurs (dirigé par le CPU : Computer, absent ou humain). Viennent ensuite les paramètres : niveau de difficulté, nombre de points, temps et plein d’autres encore dont une très bonne nouveauté : Fishing (pêche) ! Explications : Une fois la partie remportée, le gagnant part à la pêche aux options. Quand vous recommencez une partie, vous obtenez dès le départ l’item sorti de l’eau (essayer de ne pas prendre le leurre) et, en plus, vous arborez un très belle armure de couleur or. Mais seul les meilleurs peuvent la conserver !

Des options, c’est bien beau ! Mais c’est quoi ce jeu ?

C’est vrai ça. J’allais oublier le plus important. Donc pour ceux qui ne connaissent pas ce jeu mythique (est-ce qu’il y en a ?) voici quelques explications :
2 à 4 persos sont lâchés dans une arène et le but est de tous s’éliminer. Pour se faire, vous obtiendrez divers items que vous trouverez en détruisant les blocs afin d’améliorer les caractéristiques de vos poseurs de bombes. Ainsi, il pourra marcher plus vite, poser plus de bombes, les porter, les lancer, frapper du poing et avoir une explosion plus grosse. Le survivant est déclaré vainqueur et obtient une coupe. Une fois le nombre de coupes atteintes (déterminées au préalable dans les options), le joueur remporte la partie et peut aller à la pêche aux options. On note également l’apparition d’une ” 2nde vie ” : quand vous êtes éliminez vous prenez place dans un véhicule qui évolue sur les bords du stage et vous pouvez lancer des bombes.
Mais attention, tout n’est pas si simple. En effet, il existe plusieurs arènes qui ont toutes leurs particularités (8 au total). Et certaines arènes disposent de tels ou tels items.
Voici le guide des arènes rien que pour vous ^^ :

– Standard : c’est l’arène de base. Il n’y a rien de spécial. Pratique pour débuter.
– Moon Warp
: ici, vous pouvez vous télé-transporter en allant sur une sorte de tourbillon bleu.
– Curvage
: cette zone symbolise en fait un circuit de voitures où des flèches sont disposés au sol. En poussant la bombe avec le pied, celle-ci prendra la direction de la flèche. C’est utile pour envoyer des bombes sans risque mais attention au retour.
– Pipe Bomb
: ce qui donne tuyau de bombes (selon la traduction littérale). En fait, des tuyaux ou tunnels sont disséminés à certains endroits et vous pouvez rentrer à l’intérieur. Mais une fois dedans, vous ne vous voyez plus donc attention à ne pas se faire avoir par une bombe cachée.
– Landmine
: (pays de la mine). Ce stage aquatique est parsemé de mines. Dès que vous marchez sur les petits points blancs, la mine tourne sur elle-même et explose dans le sens de l’arrêt.
– Slippage
: le monde de la glace. Vous pouvez entrer dans des igloos (chose amusante : si une bombe explose à l’intérieur d’un igloo, le toit s’envole). Rien de bien compliqué si ce n’est que l’on ne voit pas son perso dans les igloos (comme pour les tuyaux).
– Conveyor
: Un niveau assez intéressant dans le sens où vous pouvez vous débarrasser de vos ennemis grâce au tapis roulant. Une fois la bombe posée dessus, elle suit le sens du tapis. (vous pouvez changer le vitesse et le sens de rotation). Avec un bon timing, vous pourrez en surprendre plus d’un.
– Hipower
: la dernière arène qui est la plus surprenante. Ici, aucun blocs à détruire pour obtenir les items. Vous êtes sur-équipés dès le début. Les 4 persos sont réunis au centre et la guerre peut commencer.
Voilà pour cette partie ; un peu long mais je pense qu’il fallait s’y attarder car, c’est mon avis, mais on peut dire que Bomberman Tournament possède 2 jeux !

Bomberman Tournament, ou quand Zelda et Pokémon se rencontre !

L’autre mode présent est le mode Quest. Votre périple débute là où s’est arrêté l’intro, c’est-à-dire dans la navette spatiale. A l’intérieur le doc. vous explique les commandes que l’on verra plus loin.
La carte du monde Phantarion se compose de plusieurs villages ou zones. En explorant ces lieux, vous découvrirez des objets et des Pokémons…. Euh non ! ce sont des Karabons ! Néanmoins, on ressent l’influence de Pikachu&co.
Au cours de votre aventure, vous obtiendrez donc ces drôles de bêtes mais cette fois-ci, il ne faut pas les capturer mais, la plupart du temps, les délivrer. Notre héros joue donc les bons samaritains. Pour résumé, une bonne action = un Karabon. Comme pour Pokémon, chaque bestiole à sa spécialité que l’on peut classer en 4 catégories : le feu, l’eau, l’électricité et la terre. Cependant, et en toute logique, il faut préférer certaines catégories à d’autres selon les circonstances. Par exemple, l’eau bat le feu, le feu bat la terre, la terre bat l’électricité et l’électricité bat l’eau. Il y a également des attaques dont l’effet s’annule : l’eau et la terre s’annule ainsi que le feu et l’électricité.
Les 4 attributs ne sont valables que lors des attaques spéciales pendant les combats.

Un système de combat stratégique au tour par tour

Tout d’abord, il faut savoir que les combats n’arrivent pas au hasard en marchant. C’est vous qui allez à leur rencontre en entrant dans une maison qui porte l’insigne de 2 épées croisées.
Avant de débuter la confrontation, vous choisissez quel Karabon faire combattre (il en existe 25). Ensuite, vous décidez de l’ordre de vos mouvements : le bouclier symbolise la défense, l’épée l’attaque et l’étoile l’attaque spéciale (magie). Il y a 6 lignes de mouvements. Si vous prenez la ligne avec épée/bouclier/étoile, vous effectuerez en 1er lieu un attaque ensuite vous vous protégerez et enfin vous lancerez un sort magique. Comme les combats se jouent au tour par tour, il faut essayer d’anticiper au mieux les actions adverses. 


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L’élevage des Karabons

A l’instar des Pokémons (décidément !), vous pouvez faire évoluer vos amis. Sauf qu’ici, il suffit de ramasser les options qui apparaissent quand on fait exploser un bloc. Si un épée apparaît, vous améliorez d’un cran votre attaque, idem pour le bouclier (défense) et l’étoile (magie). En augmentant ces 3 domaines, vos compagnons de route s’améliorent. Il faut tout de même noter une chose. Ces petites bébêtes ne sont pas là que pour combattre. Une fois équipée d’elles, vous obtiendrez un mouvement supplémentaire. Avec Pommy, vous pourrez vous télé-transporter vers des lieux déjà explorés, Ceedrun vous fournit un bouclier, Twin Drag augmente la déflagration de vos bombes, Tough Guy permet de porter les bombes. Autant d’actions diverses qui vous rendront maintes fois services.
Au chapitre des innovations, on trouve la machine à fusionner. Pour ouvrir certaines portes, vous aurez besoin de fusionner 2 Karabons. Vous obtiendrez donc un Karabon qui a les caractéristiques des 2 fusionnés mais en plus puissant. Mais les fusions ne sont pas au choix, elles sont pré-déterminées. Dommage !
Comme vous pouvez le constater, l’utilisation des Karabons est très bénéfique au jeu. Même si cela paraît complexe sur le papier, devant l’écran c’est très facile !

Pokémon, ok ! Mais Zelda ?

Comparé Zelda à un autre jeu est extrêmement risqué mais en mettant côte à côte Zelda-link to the past (SNES) et Bomberman Tournament, on peut relever quelques points communs.
Premièrement, l’aventure ! Elle est composée de plusieurs quêtes et mini-jeux avec des châteaux à explorer. Au début du jeu, vous devez trouver votre 1er Karabon, Pommy, qui est dans la forêt. Il faudra le délivrer des plantes voraces (un peu comme délivrer la princesse du sorcier. A un autre moment, vous devrez prendre en photo Louie, une sorte de kangourou bleu. Autant de mini-quêtes qui ajoutent du plaisir au jeu. En plus de çà, il faut ajouter les mini-jeux qui font parti intégrante de ce soft. Pour avoir Tough Guy, il faudra tuer les ennemis grâce à 3 canons. Un bon timing sera nécessaire…
Mais ce n’est pas tout. Vous pouvez aussi up-grader vos bombes afin d’obtenir des mines, des bombes aquatiques, des télécommandées, des surpuissantes… et vos mouvements s’obtiennent en cours de partie tout comme dans les aventures de Link. Autre point commun : les cœurs. Quand vous aurez fini un donjon, vous obtiendrez un cœur supplémentaire et vous pouvez aussi en découvrir dans le monde lui-même. A propos de votre vie, on retrouve aussi une fée dans des grottes secrètes qui vous refait le plein d’énergie. Votre inventaire est également très complet. Potions de vie, armure, ” botte de pégase “, comics (= aux diseuses de bonne aventure dans zelda).

La partie graphique ? A la hauteur de Zelda !

Vous avez remarquez que Bomberman Tournament prend des aspects à plusieurs grands hits. Et bien les graphismes aussi en sont à la hauteur. Ce n’est pas le même moteur graphique qui est utilisé mais celui-ci n’a rien a envié aux autres ! A chaque village son décor. De la forêt au désert en passant par la glace et les fonds sous-marins, tout est passé en revue. Et de fort belle manière ! La vue est celle adaptée pour la plupart des RPG, vous voyez votre perso de haut et pour les combats c un peu la même que celle de Karabon…. euh Pokémon ^^.
Les graphismes sont fins et détaillés. Aucun bug. Même si les éléments qui composent les maisons sont semblables les décors sont fabuleux, surtout les igloos qui sont presque en 3D ! Magnifique ! Les personnages sont différents et vraiment expressifs. On les voit bien. On relève une grosse quantité de monstres qui se tous dans leur zones respectives : les crabes sous l’eau, les ballons perdus dans la forêt, les yétis dans la montagne glacée… Il faut y ajouter les boss qui sont, comme dans les versions SNES, toujours imposants et dont il faut à chaque fois une technique spéciale pour s’en défaire.
Le jeu est haut en couleur pour notre plus grand plaisir. Dans le mode Battle les contours de l’écran sont en parfaite harmonie avec le décor principal. Les petits-jeux ressemblent à des dessins animés. Toujours dans le mode Battle, après la partie de pêche, le pêcheur obtient une couleur or en plus de son option. Rien de spécial mais on est content de joueur avec une belle armure.
Des animations viennent ponctuer le jeu. Quand vous tuez certains ennemis, ceux-ci grillent sur place en titubant avec des yeux sortant de leurs orbites style cartoon ! Cool ! Ce sont tous ces petits détails qui passent presque inaperçus qui font la beauté de ce jeu. Quand vous serez sous l’eau, vous verrez les remous de l’eau créant ainsi des contours flous. Le détail qui tue !

Move your Body ?

Bomberman sait le faire avec aisance. La maniabilité est l’un des points forts de ce jeu : intuitive, simple et efficace. Parfaite ! On pourrait encore faire le rappochement avec celle made in Nintendo !
Le bouton A sert à poser les bombes,B actionne le mouvement spécial du Karabon équipé. En appuyant surR, vous arrivez dans votre inventaire et avecL la carte du monde s’affiche. Les mouvements spéciaux (ceux que l’on apprend en cours de partie) se sortent également d’une manière enfantine. Le coup de pied se fait automatiquement en allant vers la bombe. Quand vous aurez les bombes télécommandées, il suffit de laisser enfoncer A puis de bouger avec la croix et relâcher quand la bombe est à l’endroit voulu. C’est aussi simple que çà !
Il y a juste un petit bémol. Lorsque vous êtes sur un tapis roulant votre perso suit le tapis donc quand vous êtes à contre-sens, vous avancez plus lentement (bien pensé !) mais quand vous marchez sur la glace, il n’y a malheureusement pas d’effets de glisse. On ne peut pas penser à tout ^^.

Longue vie au roi des bombes !

Bomberman Tournament est en fait composé de 2 modes qui forment 2 jeux différents. Le mode Quest vous tiendra accroché mais pas suffisamment longtemps. On le finit sans trop de peine à condition de bien élucider les petites énigmes proposées. Si vous voulez finir le jeu à 100% il faudra donc compter plus de temps. Même si ce n’est pas la plus grande aventure vidéo-ludique, on se plaît à la refaire plusieurs fois (quoiqu’un peu barbant à la longue). Par contre, en mode Battle et surtout si vous jouez avec des amis, le jeu prend une tout autre dimension. Il devient fun et on n’a pas envie de s’arrêter. On en redemande même ! Pour vous le prouver voici ma propre expérience : avec 2 de mes amis, nous avons jouer de 11h à 20h30 en s’arrêtant juste pour manger et nous aurions bien continué (nous avons remis ça pour le lendemain ^^ :p ) Une fois dans ce mode, la durée de vie devient quasi-illimitée. On peut passer des nuits blanches rien que pour ” s’en foutre plein la tronche “.

De la musique pour finir


On le sait et on ne cessera jamais de le répéter : le GBA ne possède qu’une sortie Mono mais on obtient de très bonnes choses.
Ici, le mot qui convient le mieux est correct. Ce n’est ni excellent ni mauvais. Vous n’aurez pas le droit à un orchestre mais vous ne serez pas non plus au concert des casseroles. Les musiques sont bien en accord avec l’esprit du jeu , les actions… Les bruitages sont également en cohésion avec ce qui se passe. Bref, c’est plutôt bien.

Conclusion

Bomberman Tournament est sans aucun doute un jeu à posséder ou si vous hésitez, procurez vous le en occasion mais essayer d’y jouer au moins une fois. Un incontournable à plusieurs !

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