Castlevania : Circle Of The Moon

En résumé

  • Sorties :
  • 5 Juin 2001
  • 17 Juin 2001
  • 21 Mars 2001

L'avis de Badi

Konami nous gratifie donc d'un excellent jeu d'aventure qui ravira tous les fans ainsi que ceux qui veulent s'essayer au genre, avec des graphismes soignés, une bande-son à réveiller les morts, une maniabilité sans faille, un système de magie novateur et moult ennemis. Attention toutefois, cela reste du Castlevania, mais c'est du grand Castlevania, un conseil courez vous le procurer avant qu'il n'en reste plus, car une fois que l'on a commencé à jouer, impossible d'en décrocher. Seul reproche, son prix 349frs ce qui est exagéré, mais bon quand on aime on ne compte pas.

Les plus

  • - C'est un Castelvania, une grande saga sur GBA
  • - Graphismes fins et détaillés

Les moins

  • Durée de vie un peu trop courte
  • Nintendo-Difference

    par Badi

    le 29 novembre 1899 23:50

Konami a pris l’habitude de développer un nouvel opus de cette saga mythique sur chaque nouveau support. Il était donc normal que la Game Boy Advance, ait droit à un épisode. À la différence de Mario, il ne s’agit pas du remix d’un précédent Castlevania mais bel et bien d’une quête totalement inédite. Mais la magie opère-t-elle toujours ?


L’histoire !

Ayant détecté une anomalie dans l’équilibre de la nature, vous vous êtes précipités : votre maître, son fils et vous dans le château de Dracula afin d’éviter sa résurrection. En arrivant dans la demeure du comte, vous allez être séparé de votre maître, et vous allez devoir parcourir tout le château afin de le retrouver ainsi que Dracula. C’est sur cette trame simpliste que le jeu débute, l’histoire n’étant pas le fort des Castlevania, cela n’a pas grande importance. En effet, vous allez une fois de plus devoir mettre un terme aux agissements du plus célèbre vampire, en ayant tué au préalable une horde de monstres.

Le jeu

En allumant votre console, une musique très castlevaniesque retentit et vous plonge dans une ambiance gothique. On choisit un bloc de sauvegarde parmi les 8 possible (hé oui le nombre est plutôt impressionnant) et après une courte séquence vous expliquant le contexte vous êtes plongé dans le vif du sujet. Ce qui frappe tout d’abord ce sont les graphismes, c’est fin, coloré (malgré des décors sombres) et on se rend compte de ce que le GBA est capable. Cet épisode est plus proche de la version PlayStation que de la version Super Nintendo, les sprites sont détaillés, les effets de scrolling sont réussis et les décors de fonds magnifiques.

C’est avec bonheur que l’on commence à diriger Nathan (le nom de votre sauvegarde ne modifiera pas le nom du personnage), et là de nouveau on est surpris, la maniabilité est parfaite, le héros répond au doigt et à l’oeil. Même si les mouvements au début sont plutôt limités : marcher, donner un coup de fouet en appuyant sur B, sauter

grâce au bouton A, tacler en appuyant sur bas + A et utiliser une arme secondaire avec haut+B (cela consomme un certain nombre de coeurs selon l’arme : couteau, eau bénite, hache…), start permettant d’accéder au menu et select à la carte du château, les gâchettes L et R étant réservées à la magie pour celle de gauche (L) et aux mouvements spéciaux pour celle de droite (R) (à noter qu’il est possible de configurer les touches si la configuration de base ne convient pas), on en obtient rapidement d’autres (en tuant des boss pour la plupart). À noter que Konami a repris le système de jeux de Castlevania: Symphony of the Night, vous êtes libre d’aller où bon vous semble dans le château en fonction de vos capacités, les sauvegardes s’effectuent dans des pièces disséminées à travers le château (ces pièces permettent aussi de restaurer sa barre de vie et de magie).

Mais reprenons, quelques monstres font leur apparition, on les tue et on récupère une carte, on appuie sur start, on va voir de quoi il en retourne, et on apprend qu’il s’agit d’une carte de magie (répondant au doux nom de carte DSS). Retour au jeu, on appuie sur L, en espérant déclencher une magie dévastatrice et au lieu de cela il ne se passe rien. Eh oui, les cartes agissent par paire, le système de magie est d’ailleurs l’un des points forts de ce Castlevania.

Il existe deux sortes de cartes, celles d’action (représentant 10 dieux romains) et celles d’attributs (représentant les différentes forces issues de la nature : feu, glace, etc…). Une fois que l’on a récupéré des cartes de chaque sorte, on en choisit deux via le menu, et on obtient des effets différents selon les associations (fouet plus long, diminution des dégâts, boules de feu…). Certains monstres laissent des cartes après leur mort : il en existe 20 en tout, de quoi occuper pas mal de temps les aventuriers en plus de la quête principale.

Le jeu se rapproche d’un RPG (role playing game = jeu de rôle) par son inventaire et son système d’expérience. Parfois des monstres laisseront des items après leur mort (armure, bague, bracelet, nourriture, potion…), grâce a cela, vous pourrez équiper votre personnage (torse, bras gauche et bras droit), ou le soigner, ceci par le biais d’un menu, les diverses pièces d’équipement augmentent les statistiques du personnage (force, défense, intelligence et chance). Le deuxième aspect est le plus intéressant, à chaque fois que vous tuerez un ennemi, il vous gratifiera de points d’expérience, cela permet au héros de progresser et de devenir plus fort.

L’ambiance sonore est de très bonne qualité, et permet de mieux s’immerger dans l’aventure. Les musiques, bien que moins variées que sur PlayStation (support oblige) sont de bonnes factures, assez nombreuses bien qu’elles puissent devenir un peu répétitives. Les voix digitalisées sont réussies ainsi que les bruitages (ceci grâce au son numérique de notre bonne GBA).

Pour finir, abordons la durée de vie, doté d’une carte immense, de passages cachés (trop?) nombreux, de multiples secrets, d’une dizaine de boss (pas tous très dur à tuer), d’une multitude d’ennemis différents (il n’y a pas que la couleur qui change) et d’une difficulté progressive (facile au début, le jeu se corse assez vite), Castlevania possède une bonne longévité si on aime chercher, car sinon, la quête principale est un peu courte comptez entre 9 et 12h (si vous allez vite), de plus la possibilité de refaire l’aventure avec de nouvelles capacités augmente encore la durée de vie du jeu (mais bon après seuls les fans apprécieront). C’est donc ici que se situe son point faible, seuls les accros au genre passeront beaucoup de temps dessus, les autres le survoleront.

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