Dragon Ball Advanced Adventure

En résumé

  • Sorties :
  • 17 Juin 2005
  • Non prévue
  • 18 Novembre 2004

L'avis de Phantom

Si vous êtes fan de la série vous pouvez y aller les yeux fermés. Dans le cas contraire, il y a peu de chance que vous soyez déçus, mais testez quand même, on ne sait jamais.

Les plus

  • - Respect total de la série
  • - Graphismes
  • - Maniabilité parfaite

Les moins

  • Le mode combat trop simplifié
  • L'absence de quelques personnages
  • Nintendo-Difference

    par Phantom

    le 29 novembre 1899 23:50

Dragon Ball
La quête finale
Des sept boules de cristal
Venues des étoiles
Dragon Ball
Pour un idéal
Combat glacial
Du Bien contre le Mal
Dragon Ball
La lutte infernale
D’une petite fille
D’un enfant animal

Ce générique a bercé mon enfance, Sangoku, Bulma, Tortue Géniale,
Krillin, Yamcha et les autres… 153 épisodes de combats et d’humour
(disparu dans la partie Z et revenu, un temps, dans la partie GT de la
saga). Je dois bien le reconnaitre, le petit San Goku jouflu et joyeux
est bien le personnage le plus attachant de l’univers des mangas à mes
yeux. Alors quand Banpresto, développeur du magnifique DBZ Supersonic
Warriors sort un jeu basé sur la première partie de la saga Dragon Ball
on ne pouvait que s’attendre à du bon…

Dragon Ball Advance Adventure place donc le joueurs dans le corps de
San Goku encore enfant, dans un jeu mélangeant plate-forme pour
retracer l’aventure du garçon à la queue de singe, combat lors des
rencontres avec les boss ou des tournois d’arts martiaux, et même
shoot’em up lorsque ce cher Nuage Magique est utilisé. Lors du
lancement du jeu 2 modes principaux sont disponibles (d’autres sont
déblocables) Histoire – le jeu principal – et Combat – un jeu de combat
“light”. DBAA tient-il toutes ses promesses ?

Encore une histoire de boules…

San Goku est un petit garçon qui vit dans la forêt. Celui-ci n’est pas
des plus communs puisque, outre une queue de singe, il possède une
force et une résistance surhumaines, lui donnant la possibilité de
déplacer d’énormes rochers et de ne presque pas ressentir
les coups de feu. Alors qu’il marchait, il fit la rencotre de Bulma,
une jeune fille qui était a la recherche des boules de cristal, qui,
selon la légende, auraient le pouvoir de réaliser les voeux. Il se
trouve que San Goku en possède une, mais héritée de son grand-père. A
défaut de la donner à Bulma il décide alors de voyager avec elle pour
retrouver les 7 boules du dragon. Cependant, les deux enfants sont
loins d’être les seuls à les rechercher. De plus, San Goku possédant un
coeur totalement pur, il en profite pour faire le bien en protégeant
les gens autour de lui.

Metal Slugameha !

Le mode Histoire permet de revivre les aventures de Dragon Ball au
travers d’un style mélangeant Super Mario et Metal Slug, très dynamique
mais aussi orienté plate-forme c’est un véritable plaisir, pas trop
facile, pas trop dur et jamais lassant. San Goku y possède un panel de
coups tout ce qu’il y a de plus classique… pour un jeu de combat :
coups de poing, coups de pied, coups de pied sauté, prise, bâton
magique et bien évidement le Kamehameha. Ces deux derniers évolueront
sur 4 niveaux en fonction de votre progression et des objets collectés
pour devenir de plus en plus puissant, tout comme votre jauge de vie,
qui pourra se voir augmenter (et ce n’est pas du luxe). Autre chose
marrante, la possibilité de renvoyer leurs balles aux ennemis en
faisant tournoyer le bâton magique. #row_endLes niveaux et les ennemis sont
tous issus du dessin-animé et seront rapidement reconnus, avec par
exemple les Ptérodactyles, Pilaf et ses sbires, sans oublier la
(grande) armée du Ruban Rouge. Bien que certaines personnes soient
absentes dont Lunch et le Gang lapin, la majorité répond à l’appel. Les
décors sont eux aussi un exemple de fidélité et de diversité, ce qui
est véritablement agréable pour les yeux et les souvenirs. A noter
qu’il est possible de revenir à tout moment dans les niveaux
précédemment terminés afin de collecter tous les objets éparpillés dans
le jeu, afin de débloquer un maximum de bonus, voire de recommencer une
partie avec Krillin, dont les coups
varient par rapport à ceux de San Goku. Nous avons donc là un jeu d’une
durée de vie tout à fait correcte et possédant un fort intérêt pour de
nouvelles parties. Ce mode de jeu n’est pas composé uniquement de
plate-formes et certains stages vous mettrons aux commandes de votre
cher nuage magique, toujours fidèle à son poste. Probablement le
passage le plus intéressant au niveau de la maniabilité, le contrôle du
couple San Goku / Nuage magique étant parfait tant dans les mains qu’a
l’écran. Les mouvements sont aussi libres que sur le sol tout en
ajoutant le nuage et donc le mouvement vertical, un vrai bonheur pour
détruire les avions de chasse de l’armée (il ne faut pas oublier que
notre petit personnage est plutôt costaud…). D’autres phases de jeu
se déroulent tel que lors d’un véritable jeu de combat.

XXVIXIII[…]ieme tournoi des arts martiaux…

S’il y a bien une constante dans la série c’est l’organisation de ces
tournois et il aurait été dommage d’utiliser le même moteur que le jeu
de plate-forme lors de ces moments. Banpresto en a donc profité pour
intégrer un mini moteur de jeu de combat, changeant quelque peu les techniques
habituelles pour les adpater à la castagne. En plus de la jauge de vie
et de Kamehameha déjà présentes dans les niveaux classiques, une barre
de dégats enchainés fait son apparition et permet de définir le
vainqueur des “accrochages”. En effet lors des combats il est fort
courant que les adversaires enchaînent les coups, celui qui arrivera
alors, en même temps à en parer
et à en donner le plus possible pourrait profiter de la fatigue de
l’adversaire pour l’envoyer à plusieurs mètres du sol et continuer ses
coups jusqu’a reprojeter l’ennemi sur le béton (mais pourquoi lancer si
c’est pour le faire atterrir… ). Au delà de ce système
d’enchaînement, et d’un coup spécial (en plus des boules d’energie) par
personnage, ce mode assez divertissant est cependant légèrement lassant
à la longue. Accessible hors mode Histoire il ne permet de jouer
qu’avec un nombre très réduit de personnages, 6, dont deux disponibles
dès le début. Jouable a deux (avec deux cartouches, ils auraient pu
arranger ça) ce mode permettra de faire une petite pause agréable entre
d’autres jeux plus pertinents.

Banpresto, ou l’adaptation réussie

C’est à présent une certitude, avec Banpresto “Jeu à licence” rime non
plus avec “Déchet” mais avec “Hit”, qu’on se le dise. Ce Dragon Ball
Advance Adventure se place définitivement comme l’un des meilleurs jeux
de la GBA mais aussi comme l’une des meilleures adaptations de licence.
Il s’agit d’un magnifique jeu de plate-forme, auquel s’ajoute en bonus
un mini jeu de combat. Pourquoi s’en priver ?

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