En résumé
L'avis de Ramzabeoulve
Allez hop, pas la peine de tergiverser plus longtemps : la seule destination valable pour Dragon Ball GT : Transformation est le vide-ordure, à côté de son pote Taiketsu. Ce qui fait froid dans le dos, c'est que cette mascarade de jeu vidéo risque de se vendre comme des petits pains chez les fans américains lobotomisés, et surtout que la suite est déjà prévue pour dans quelques mois... Webfoot et Dragon Ball, un duo gagnant à presque tous les coups quand il s'agit de pondre une horreur.
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Les moins
par Ramzabeoulve
le 29 novembre 1899 23:50
Avec la sortie de Dragon Ball : Advance Adventure, une lueur d’espoir est revenue chez tous les fans de la grande saga de Toriyama : celle d’avoir des jeux basés sur la célèbre licence réussis. Mais c’était sans compter sur Atari le malfaisant, qui, tapi dans l’ombre tel un serpent, préparait Dragon Ball GT : Transformation, qui réussit l’exploit d’égaler le niveau abyssal atteint par le désormais tristement célèbre Taiketsu…
” Eh John, ca va faire quelque temps que le dernier jeu DBZ est sorti, il serait peut-être temps d’en refaire un, histoire de contenter la masse de fans américains décérébrés.
– Pas bête, Jack, pas bête… mais on a un peu trop tiré sur la corde DBZ, il serait temps de changer. Faudrait pas qu’ils se rendent compte que ca va faire 3 ans qu’on les arnaque avec de belles daubes, quand même.
– On prendra Dragon Ball GT, c’est tout pareil et les groupies de Trunks en short fonceront dessus. Maintenant, quel genre de jeu ca va être ? Pas un RPG, on commence presque à pondre des bons jeux avec les Legacy of Goku… il faut un genre inexploité, sur lequel on puisse pondre un brouillon de jeu vendu 29$.
– Pas de jeu de baston non plus, Taiketsu était tellement mauvais qu’il a trop marqué les esprits… et pourquoi pas un beat’em all ?
– Ah ouais, c’est pas con du tout ! Contrairement au public visé, qui foncera tête baissée dessus… Pour contenter le fan avide, il faudra penser à mettre une bonne plâtrée de bonus inutiles donc indispensables, genre des artworks et autres conneries du style.
– Et le jeu en lui-même ?
– La bonne blague ! Qu’est-ce qu’on s’en tape, sérieux ! Allez, dis à l’équipe de développement qu’ils ont trois mois pour nous pondre quelque chose. Et comme d’habitude, accorde-leur des pauses-café de 6h.
– J’ai une autre idée… et si on ne pondait non pas un, mais deux titres, utilisant chacun le même moteur ? On l’a bien fait avec les Legacy of Goku, le très con sommateur se fera bien prendre deux fois.
– Parfait ! On les sortira à quelques mois d’intervalle, histoire que ca ne fasse pas trop gros. Et hop, voilà de quoi bien renflouer les caisses pour pas cher…
– Mais dis-moi, Jack…tu crois qu’un jour, les fans se rendront compte qu’on les entube ?
– … *rires gras* ”
Voilà, à peu de choses près, ce qu’on dû se dire les chefs de projet de Webfoot chargés du développement de ce Dragon Ball GT :Transformation. De là est né ce produit bien formaté comme il faut pour tous les fans américains de Dragon Ball, et Dieu sait qu’ils sont nombreux. Rassurant, non ? Attendez d’avoir commencé une partie…
Dragon Ball GT : Transformation est donc un beat’em all à la Streets of Rage. La comparaison s’arrête là, tant la continuer serait insultante pour la mythique série de Sega en particulier, et pour le genre lui-même en général. Aux commandes de Goku, Trunks et Pan, il va falloir taper du méchant pour retrouver les Dragon Ball encore une fois dispersées à travers la galaxie. Une impression de déjà-vu ? A peine… Quoiqu’il en soit, cette quête sera une nouvelle fois un prétexte pour taper des vagues incessantes de méchants à travers une bonne douzaine de niveaux. Et les problèmes commencent dès le premier stage entamé. Chaque personnage dispose en tout et pour tout d’un enchaînement de coups, d’une chope et d’un coup spécial complètement inutile, de boules de feu et d’un kaméhaméha utilisant toute la jauge de ki. Ah oui, forcément, ca fait peu. #row_endLes coups sortent avec grand-peine, le personnage chope un ennemi quand il ne faudrait pas, bref c’est la cata complète. Les bornes des limites sont dépassées lors des rencontres avec des ennemis aériens, viser précisément une ordure volante relevant presque de l’exploit. Si encore le jeu était un chouia défoulant ou varié, passe encore. Mais non, même pas. Les différents héros ont beau avoir une palette de coups assez unique pour chacun, prendre l’un ou l’autre ne fera pas grande différence. Bien qu’ils soient interchangeables à tout moment, autant rester avec le même jusqu’à ce qu’il ne lui reste que peu de vie, puis en prendre un autre.