Etrian Mystery Dungeon

En résumé

  • Sorties :
  • 11 Septembre 2015
  • 7 Avril 2015
  • 5 Mars 2015

L'avis de Klaus

Etrian Mystery Dungeon est clairement une bonne surprise et a tout pour plaire aux fans d’Etrian Odyssey et de Donjon Mystère. Sa réalisation est correcte, sa durée de vie est plus que conséquente et son gameplay est vraiment efficace. Les seuls bémols que nous retiendrons sont l’histoire quasi inexistante et la difficulté qui peut être légèrement rebutante, surtout pour les habitués de Pokémon Donjon Mystère et ceux qui n’ont jamais joué à un Etrian Odyssey.

Les plus

  • Gameplay efficace 
  • Durée de vie conséquente 
  • Personnalisation importante
  • Réalisation correcte 
  • Bande son soignée 
  • DLC gratuits
  • Du challenge…

Les moins

  • … qui peut en rebuter plus d’un
  • Un seul mode de difficulté
  • Histoire quasi inexistante 
  • Interface et intelligence artificielle légèrement perfectibles
  • Nintendo-Difference

    par Klaus

    le 16 octobre 2015 22:00

Développée par Spike Chunsoft (Danganronpa, Zero Escape), la série Mystery Dungeon / Donjon Mystère comporte de nombreux opus, certains sortis dans le monde entier comme les Pokémon Donjon Mystère, d’autres étant restés au Japon. Cette année, Chunsoft, en collaboration avec Atlus, nous a offert l’opportunité de découvrir la saga sous un autre angle avec un épisode inspiré de l’univers d’Etrian Odyssey. De quoi nous faire patienter avant l’arrivée prochaine de Pokémon Méga Donjon Mystère !

Un bon vieux rogue-like

Le concept de Donjon Mystère est relativement simple et Etrian Mystery Dungeon le respecte très bien, avec un gameplay assez accessible dès le début. Le joueur doit donc explorer plusieurs donjons qui sont différents à chaque visite. Ces labyrinthes sont composés de plusieurs étages, de pièges plus ou moins gênants, de monstres dont la puissance évolue au fur et à mesure de notre progression et de divers objets utiles à l’intérieur et en dehors des donjons.

Comme dans un Etrian Odyssey basique, l’histoire est quasi inexistante. Ce n’est pas non plus un défaut bien gênant et Atlus a tout de même fait l’effort d’inclure un fil rouge et des personnages avec leur propre personnalité dans la ville d’Aslarga, qui est menacée par des monstres qui sont sur le point de tout détruire. Afin de sauver cette ville, le joueur doit créer une guilde composée d’aventuriers à personnaliser (sexe et 10 classes bien connues de la série Etrian Odyssey). La personnalisation de l’équipe est d’ailleurs très complète.

Après la personnalisation de l’équipe, il faut choisir un donjon à explorer. Suite à l’introduction, on peut trouver des quêtes (dont des DLC gratuits) comportant divers objectifs plus ou moins difficiles, ainsi que des missions faisant avancer l’histoire. Ces quêtes et missions permettent d’obtenir de l’argent et des objets, parfois rares. Il est même possible de stocker l’argent et les objets, mais aussi d’acheter et revendre ces derniers à Aslarga. RPG oblige, on trouve bien sûr des armes et des armures, que l’on peut également forger et améliorer après avoir suffisamment progressé. 

Autre chose intéressante à noter : en plus du forgeage, on peut aussi développer la ville en l’améliorant à l’aide de l’argent. En finançant l’amélioration de chaque établissement, les possibilités s’élargiront. Par exemple, les objets seront plus variés et nombreux, et l’inventaire sera plus grand. Même si l’histoire du jeu n’est pas profonde, on trouve tout de même beaucoup de raisons pour se motiver à jouer. 

On rentre du boulot

Les donjons disposent d’un système de combat au tour par tour à la fois simple et profond. Chaque personnage attaque les adversaires à tour de rôle et possède une panoplie de compétences qu’il ne faut surtout pas oublier. Autre chose à ne pas négliger : l’inventaire, les armes et les armures des combattants, mais aussi la faim du meneur. La jauge correspondante se vide à chaque déplacement et il faut donc régulièrement la remplir à l’aide de la nourriture vendue en ville (ou dans les boutiques des donjons apparaissant au hasard) et en s’aidant de ce que l’on trouve dans les donjons.

La clé de la victoire réside dans une bonne préparation de la guilde et dans un entraînement intensif, afin d’éviter que l’équipe entière soit battue au combat, sous peine de perdre tout l’argent et les objets récoltés pendant l’exploration. Et c’est bien sur ce point que nous remarquons la cruauté d’Etrian Odyssey : la mort est souvent proche si l’on ne fait pas attention à la situation des labyrinthes. Bien vérifier la carte, la disposition des ennemis, la gestion de l’équipe et de l’inventaire est extrêmement important. 

De plus, nouveauté que nous ne trouvons pas dans certains opus comme les Pokémon Donjon Mystère : la possibilité de construire des forts dans les étages des donjons. Étant donné que les monstres sont cruels et cherchent à envahir la ville, il est nécessaire de bâtir des forts pour réparer et protéger la structure des labyrinthes. Les monstres qui peuvent détruire la ville sont appelés DOEs (Dungeon-On-Ennemies) et remplacent les FOEs d’Etrian Odyssey. Bâtir les forts est la bonne opportunité pour éviter que les DOEs arrivent en ville, d’autant plus qu’il est possible de charger une équipe gérée par l’intelligence artificielle de protéger les donjons fragiles où les ennemis puissants apparaissent.

En jouant à Etrian Mystery Dungeon, ce qui est aussi le cas pour un Etrian Odyssey, il faut toujours partir du principe que la difficulté est bien présente. Les simples promenades de santé n’existent pas – on regrette d’ailleurs le manque de plusieurs modes de difficulté, qui sont pourtant bien inclus dans les derniers Etrian Odyssey sur 3DS – et il faudra avoir du talent pour éviter les game over. En définitive, les amateurs de challenge apprécieront. Mais ceux qui sont habitués à la difficulté revue à la baisse des Pokémon Donjon Mystère, la complexité d’Etrian Mystery Dungeon risque d’être facilement rebutante. Ainsi, avant d’abandonner, il ne faut pas hésiter à utiliser des guides que l’on peut trouver un peu partout sur le net.

Pour finir, la réalisation d’Etrian Mystery Dungeon est plus que correcte. Les environnements sont plutôt variés et la 3D, sans être transcendante, offre un bel effet de profondeur. La bande son, composée par le grand Yuzo Koshiro, est toujours aussi soignée, avec des musiques souvent épiques. Concernant l’interface, elle est légèrement perfectible et il faudra un temps d’adaptation plus ou moins élevé pour s’y habituer (d’autant plus que le jeu est traduit seulement en anglais, même s’il ne s’agit pas pour autant d’un point faible vraiment gênant étant donné que les textes ne sont pas nombreux). Côté durée de vie, malgré une histoire quasi inexistante, ceux qui ne seront pas rebutés par la difficulté en auront pour leur argent puisque les donjons, les quêtes et les missions sont très nombreux.

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