En résumé
L'avis de Goonpay
Extreme Ghostbusters Code Ecto-I est un jeu de plate-forme trop classique pour devenir un hit mais plaisant à jouer
Les plus
Les moins
par Goonpay
le 29 novembre 1899 23:50
Les fantômes, décidément à la mode sur console Nintendo ces temps-ci (Luigi’s Mansion), sont de retour dans ce jeu utilisant la célèbre licence du film fantomesque. Prenez votre courage à 2 mains et atomisez les tous :).
Ce jeu de plate-forme développé par Magic Pockets vous envoie dans un univers étrange où masses gélatineuses et autres spectres effrayants pullulent : c’est ce qu’on appelle une rencontre du troisième type, sauf qu’ici, l’étarnger, c’est vous :).
Alors que toute l’équipe des chasseurs de fantômes devait partir pour prendre un peu de repos sur les plages hawaïennes, 2 de leurs membres, Garett et Roland ne sont pas arrivés. Etrangement, pendant ce temps-là, l’unique reproduction du comte Mercharior s’est disloquée en plusieurs morceaux de puzzles et un quartier de la ville a été envahi par une horde de fantômes. Il est temps de faire appel à … vous, les Extreme Ghostbusters.
Vous incarnez donc 2 personnages en même temps, Eduardo et Kylie, que vous pouvez contrôler à n’importe quel moment du jeu et qui ont chacun leurs caractéristques. Par moment, vous piloterez même la célèbre voiture des chasseurs, l’Ecto-I à travers les rues de la ville.
Comme vous l’aurez compris, votre mission se résumera à récolter les pièces du puzzle, au nombre de 12, et exterminer le plus de fantômes possibles avant d’atteindre le combat final contre Mercharior, mais la route n’est pas de tout repos.
Bien entendu, le reste du jeu est surtout orienté plate-forme et les niveaux sont vraiment beaux, vastes et variés. Vous visiterez des lieux vraiment bien appropriés à l’atmosphère : immeuble dévasté, forêt maléfique, grotte sombre, théâtre dangereux. Les décors sont vraiment très fouillés, autant au premier qu’à l’arrière-plan. Les héros, puisqu’ils sont 2, ont vraiment la taille parfaite pour un jeu de plate-forme et bougent merveilleusement bien tout comme les ennemis, divers et variés qui sont tous différents (boxeurs, poissons, plantes carnivores…) et proposent un joli effet de transparence. La fluidité est au rendez-vous, ainsi les actions s’enchainent sans problème.
Entre chaque stage, une petite mise au point est faite (comme dans de nombreux jeux tel que Lucky Luke…), dans un style graphique très soigné. Graphiquement, le soft nous en met plein la vue, sans pour autant atteindre monts et merveilles. Le choix de la police est un peu déplorable. On arrive aisément à lire mais certaines lettres se ressemblent (le C et le G par exemple) et il est assez énervant de devoir recommencer tout un niveau à cause d’un mot de passe mal lu. La pile de sauvegarde aurait été bénéfique, quoique le jeu est un peu court.
Kylie court plus vite que son compatriote masculin et saute également plus haut grâce à son double saut (2 pressions sur A). Gagnant en mobilité et vitesse de mouvement, elle pêche un peu au niveau de la puissance de son artillerie, contrairement à Eduardo qui possède un bon gros fusil. Pour arme secondaire, notre homme possède des mines et son amie, des aspirateurs de spectres. Les armes sont “upgradables” grâce au petits items que l’on ramasse en chemin.
Le bouton Start permet de mettre en pause et le bouton Select est inutilisé. Plutôt que de faire de longs commentaires sur l’utilisation des autres touches, voici l’explication par l’image : c’est beaucoup plus simple et plus agréable :).
#row_end Les actions des personnages sont somme toute assez classiques : grimper, sauter, tirer, se baisser… mais on peut changer de persos à volonté ce qui offre des combinaisons très intéressantes. Par exemple, vous utilisez la technique du double-saut avec Kylie et avant de retomber sur la plate-forme, vous vous changez en Eduardo pour flinguer tout le joli petit monde qui vous attend sur la plate-forme. Pratique, isn’t it ! Au fur et à mesure du jeu, la maniabilité et votre technique deviennent même un atout majeur du soft d’autant plus que vos fusils feront quasiment tout le travail à votre place : le fusil d’Eduardo, ou plutôt le laser vert qui en sort suivra directement la cible sur laquelle vous visez, un peu comme l’énorme fusil du 5ème élément (le film).
Le jeu ne propose pas d’autres modes de jeu et la sauvegarde marche par mots de passe. Au niveau des options, vous pouvez régler la musique, les sons et visionner les crédits du jeu. Extreme Ghosbusters Ecto-I est malheureusement un titre beaucoup trop court, sauf peut-être pour les novices. (J’ai fini le jeu en moins d’une après-midi). Une fois de plus, ma générosité n’a aucune limite 😀 et je vous offre les codes des niveaux sauf celui du boss de fin :P.
Le Big Building :
Le Cimetière :
Le Broadway Star Theatre :
Le Musée Botanique :
Les musiques ne sont peut-être pas excellentes comme celle du générique du film, mais elles ont au moins le mérite de bien coller à l’ambiance du jeu et des niveaux. Celles-ci sont variées et changent en fonction des mondes que vous visitez. Elles sont assez étranges laissant une impression de mystère voguée sur les lieux que l’on visite. Les bruitages sont de même augure, surtout ceux des fantômes qui se permettent de ricaner. Même si la bande son n’est pas des plus exceptionnelles, elle reste de très bonne qualité, à la fois amusante et angoissante.
Extreme Ghostbusters Code Ecto-I est un bon jeu de plate-forme (très classique, sans grande originalité) facile d’accès et tape-à-l’oeil mais sa durée de vie trop courte ne satisfera pas les experts. Les débutants ou les plus jeunes sauront y trouver plus d’intéret.