Game & Watch Gallery 4

En résumé

  • Sorties :
  • 25 Octobre 2002
  • Non renseignée
  • Non renseignée

L'avis de Goonpay

Même si ce n'est pas le genre de jeu que vous affectionnez, essayez le au moins une fois. Vous découvrirez un univers différent des jeux actuels, un univers presque magique tant il est enfantin de s'y plaire !

Les plus

  • - idéal pour les nostalgiques
  • - les versions modernes
  • - la durée de vie

Les moins

  • on aurait aimé en avoir encore plus
  • encore un volet à la série G&W : le prochain c'est pour quand ?
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 29 novembre 1899 23:50

Nous voici en présence du 5ème volet de la série des Game&Watch, le premier à sortir sur GBA. Ce regroupement de jeux électroniques dans une cartouche en vaut-il la peine ? Voyons cela de plus près !

Game&Wacth ?! Késako ?

Les Game&Watch sont des jeux électroniques commercialisés au début des années 80 dont l’inventeur n’est autre que Gunpei Yokoi, l’homme à qui l’on doit la Game Boy ! Ces jeux ont, comme vous pouvez vous en douter, fait fureur avec notamment Donkey Kong et Mario Bros, et, suite à cet immense succès, 59 G&W ont vu le jour, classés dans 10 catégories différentes (Silver, Gold, etc… jusqu’à la toute dernière série Crystal Screen lancée en 1986).

Le principe d’un Game&Watch est enfantin : 2 boutons sont utilisés, rarement plus, pour ne pas dire jamais. Avec ces 2 boutons, vous contrôlez un petit personnage noir. En fonction du jeu, celui-ci peut effectuer quelques actions très basiques : monter, descendre, aller à gauche ou à droite, etc… Bref un enfant de 5 ans comprendrait le mécanisme et y prendrait très vite goût.

Game&Watch Gallery Advance réunit donc quelques uns de ces jeux …

Versions modernes et versions classiques

Le principe de ce G&W Gallery Advance est donc de vous proposer une sélection de ces jeux électroniques regroupés dans une seule cartouche. Et j’ai bien dit “une sélection” ! En contrepartie, nous avons droit aux versions d’origine des jeux électroniques et à des versions retouchées pour l’occasion. Vous retrouverez donc, dès le départ : Donkey Kong Jr., Donkey Kong 3, Fire, Boxing, Rainshower, Mario’s Cement Factory auxquels viendront s’y ajouter 5 autres (Chef, Fire Attack, Mario Bros, Donkey Kong et Octopus… ne lisez pas cette ligne si vous voulez garder l’effet de surprise ! Comment ça il fallait le dire avant :-P! ).

Qui dit “versions modernes” veut dire, logiquement, améliorations. Fort heureusement , la logique a frappé à la porte de Big N, c’est pourquoi, en plus d’avoir remanié les graphismes, on a droit à des musiques et bruitages d’ambiance et aussi à une petite retouche du système du jeu.

Traiter d’un bloc tous les jeux me semblent un peu injuste alors voyons plutôt un par un, sans essayer de trop en dévoiler !

Chacun son tour par d’affolement

Donkey Konk Jr. : Donkey est enfermé dans une cage qui se compose de 4 grilles. Son fiston, c’est-à-dire vous, Donkey Jr. devait le délivrer. Pour cela, il vous faut récupérer 4 clés. Mais le chemin à parcourir est semé d’embûches et surtout d’animaux méchants : corbeaux et crocos ! Plus vous marquez de points, plus les ennemis sont nombreux et pour les éviter vous n’avez que 2 possibilités : sauter par au-dessus ou vous agripper aux lianes et attendre que ces sales bestioles passent !
Outre les graphismes, la maniabilité et la musique, le jeu en lui-même a évolué puisque, dans la version moderne, vous jouez sur 3 niveaux tandis que dans l’ancienne, seul un était présent. Les ennemis sont un poil plus nombreux dans la nouvelle version et l’obtention de la clé déclenche l’apparition d’une plate-forme mobile qui permet d’atteindre la cage.

Donkey Kong 3 : Donkey et Mario sont l’un en face de l’autre, un tuyau à la main. Au milieu, 2 “monstres” (des abeilles pour le classique et une flamme et un boo pour le moderne). A l’aide de votre pistolet à eau, vous devez pousser les petits monstres vers votre concurrent pour qu’il se fasse piquer par ceux-ci. Bien entendu, votre pistolet se vide et un petit robinet laisse tomber des gouttes juste derrière vous qui feront l’affaire pour remplir votre réservoir d’eau.
La version moderne propose de lancer 4 boules d’eau, contrairement à l’originelle qui n’en propose que 3. Ensuite, l’apparition du Boo influe sur votre stratégie de jeu. En effet, lorsque vous poussez le Boo dans la moitié du camp ennemi, celui-ci avance tout seul lorsque le perso est de dos (quand il recharge son arme). Il devient donc primordial de pousser le fantôme dans le camp adverse.
Fire : Sur le côté gauche de l’écran, un immeuble (le château de Peach pour la version retouchée) est en feu. A droite, une ambulance qui attend les blessés. Le problème, c’est que tous les habitants de cette demeure se jettent par la fenêtre du haut. C’est donc à vous, à l’aide d’une sorte de drap-ressort de les faire rebondir jusqu’à ce qu’ils atteignent le camion. Mario et Luigi jouent donc aux pompiers, ce qui est beaucoup plus symbolique qu’autre chose mais qui reste terriblement prenant !
#row_end La différence entre les 2 versions provient des victimes à sauver. Dans la nouvelle version, les bonhommes noirs sont remplacés par des personnages de l’univers de Nintendo et c’est là qu’est toute la différence. Dans le classique, les persos rebondissent toujours à la même hauteur alors que dans la version moderne le poids des persos fait varier les rebonds. Toad est plus léger que Yoshi donc il va plus haut, Donkey Jr. est plus gros que Yoshi, c’est lui qui rebondit le moins. On trouve aussi des oeufs de Yoshi qui cachent soit une étoile soit une bombe (piège).
Boxing : Le titre parle tout seul ! Vous êtes un boxeur et votre unique objectif est d’en mettre plein la gu**** à votre adversaire. Les coups sont très sommaires : frappes, esquives et protections. Le système de points a été repensé. Ainsi, au lieu de devoir anéantir toute la barre de vie de votre adversaire comme c’était le cas pour le Game&Watch, il faut le faire chuter lorsqu’il est dans les cordes pour passer au suivant.
Rainshower : Le ciel est tout gris, les nuages pleurent et n’ont aucune pitié pour le beau linge blanc qui est étendu dehors sur les fils à linge. Plutôt que de les enlever (c’est ce que tout personne logiquement constituée aurait fait), notre “jeune” héros, le plombier moustachu préfère s’amuser à tirer les fils pour éviter les gouttes.
Très peu de changements : les vêtements sont remplacés par des persos de Nintendo, le gros nuage noir laisse sa place au terrible Bowser qui lance des ballons à eau (ou plutôt à boue). Votre mission est donc de garder nos jeunes bambins au propre.
Mario’s Cement Factory : Vous vous retrouvez en plein milieu d’une usine alimentaire. La pièce est découpée en 4 étages, dont 2 sur lesquels vous jouez réellement. Celui du bas et du haut sont là pour faire beau et planter le décor. Des petits gâteaux vous sont amenés par le haut. Ils tombent dans des récipients de verre pouvant en contenir 3. L’étage du dessous est identique : 2 récipients de chaque côté pouvant contenir 3 biscuits. Votre rôle est d’assurer la liaison entre le haut et le bas où se trouvent les salariés responsables de l’emballage (quoique Yoshi … 🙂 ). Vous devez donc jongler entre les 2 niveaux du centre pour faire descendre grâce au levier d’ouverture les gâteaux tout en bas. Et justement, pour vaquer entre ces 2 niveaux se trouvent 2 rangées de plaques : une qui monte, l’autre qui descend. Un travail de fou pour ce petit Mario. En fait, Nintendo a imaginé un superbe mini-jeu qui montre ce qu’est le travail à la chaîne, à savoir un travail aliénant et épuisant. Néanmoins, contrairement à Chaplin qui le critique, Nintendo s’en sert pour se faire du bénéfice ! (C’était la minute philosophique du jour 😀 ).
Le Boo frappe de nouveau dans la version moderne : il s’infiltre dans le récipient et remplit une case. Le jeu devient un peu plus plate-forme puisqu’il est maintenant possible de tomber d’une plate-forme même très haute sans se blesser alors qu’avant, il fallait absolument que les 2 plaques soient côte à côte.

Je ne vous dévoile rien de plus sur les jeux à débloquer (j’en ai déjà trop dit), mais sachez qu’ils sont toujours un peu modifiés, parfois même beaucoup (rotation dans Chef… argh faut que je me taise ! ).

Globalement

Graphiquement, le soft est très attachant. Les menus sont clairs, des petites animations apparaissent si on laisse la console allumée sans y toucher. Vous verrez un Big Boo jouer au bowling avec des quilles Waluigi et plein d’autres petites animations extrêmement sympathiques. Les versions modernes sont vraiment bien refaites. Tous les décors respirent l’univers de Nintendo. Certains jeux sont plus beaux que d’autres avec des changements climatiques (Fire, Rainshower), on apprécie de voir les héros de Nintendo en couche-culotte. Le musée est tout aussi intéressant. On peut y découvrir des petits films d’anciens Game&Watch que l’on aurait aimé retrouver dans cette version. On peut également écouter les musiques qui accompagnent chaque jeu. Celles-ci ne sont pas magnifiques, elles sont tout simplement dans l’esprit du jeu : très simple, répétitive … Les bruitages ne font pas défaut aux jeux électroniques de l’époque. On retrouve d’ailleurs la même sonorité !

Pour ce qui est de la maniabilité, on ne peut rien lui reprocher. Très peu de touches sont utilisées et tout le monde connaît la règle d’or de Nintendo.

La durée de vie est énorme sauf si vous n’accrochez pas du tout au jeu. Il y a plein de petits bonus à découvrir, de nouveaux jeux. Certains même sont jouables à 2 (Boxing). Il y a toujours 2 niveaux de difficulté. On peut même s’amuser à battre à chaque fois ses records. Bref, c’est du 100 % fun, du pur bonheur, à condition d’y adhérer.

Conclusion

Game&Watch Gallery Advance fait partie de ces jeux que l’on aime avoir avec soi en vacances. On s’ennuie, on lance le jeu et 1h après on est encore dessus. Le principe est tellement simple mais attirant qu’il est difficile d’y résister. C’est un jeu qui trouvera facilement sa place dans une ludothèque et qui respire la joie de vivre !

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