Go! Go! Beckham

En résumé

  • Sorties :
  • Octobre 2002
  • Non renseignée
  • Non renseignée

L'avis de Goonpay

GGB n'est pas indispensable sans pour autant être dispensable. Ici, il faut marcher au feeling. Si vous le sentez bien, n'hésitez pas car vous passerez à coup sûr un bon moment, court mais bon. Idéal pour les plus jeunes

Les plus

  • - Gameplay intéressant
  • - Mignon
  • - Enfin une star du foot qui ne prête pas son nom pour une daube !

Les moins

  • Court
  • Sympa mais pas inoubliable ...
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 29 novembre 1899 23:50

Le nom de ce jeu a beau évoqué un joueur de
football anglais plutôt célèbre, il n’a rien à voir avec une simulation
de foot telle que Fifa. Bien au contraire même ! Suivez ces quelques
lignes pour savoir ce que vaut ce petit jeu de plate-forme.

Une île, un club, une passion !

Ca fait un peu slogan publicitaire comme sous-titre
😀 , mais l’essentiel est là. Vous êtes un petit garçon nommé Beckham,
David de son prénom, habitant une île dont la passion n’est autre que
le football. Jusque là rien d’anormal. Pourtant vos talents de
footballeur vont être mis à rude épreuve. Après avoir passé les tests
d’entrée avec succès, vous recevrez votre badge d’entrée du club.

A croire que vous avez été le seul à réussir ses tests puisque vous
êtes désigné comme l’élu, la personne qui est venue sauvé l’île de la
pression imposée par Mister Woe. Ses sbires ont fait prisonnier tous
les habitants de l’île et volé tous les trésors. En bref, vous êtes le
dernier espoir :-). Les monstres de Mister Woe se sont séparés en 4
ligues, chacune d’entre elles étant dirigées par un boss, il ne tient
qu’à vous de ramener la paix sur cette petite portion de terre.

Quelques sources d’inspiration …

Go Go Beckham est assez proche, de par son aspect
graphique, de quelques jeux made in Nintendo, notamment Super Mario
World et un peu Kurukuru Kururin.
En effet, les graphismes de Go Go Beckham sont assez sympas, avec de
gros traits dans le style Simpson, des espaces bien colorés, des
monstres au look plutôt amical qui laissent exploser leur joie
lorsqu’ils vous touchent et surtout un petit footballeur très amusant
avec son petit short blanc et son sourire ravageur ! L’écran est
constamment traversé par un effet de lumière qui peut laisser un peu
perplexe au départ mais qui donne tout son charme au jeu. L’île est
composée de 4 mondes qui représentent 4 décors. Les changements entre
chaque monde sont peu nombreux, ce sont plus des artifices placés ci et
là pour créer la sensation de froid, de forêt, etc… Par exemple, les
plates-formes seront entourées de glace ou de feuillage, en été, on
trouve des petites plages…

Même si la transformation ne se fait que sur quelques détails car les
architectures des niveaux, bien que différentes, sont bâties sur les
mêmes bases, chaque monde a son propre environnement qui est justement
favorisé par ces détails, en particulier les ballons qui varient en
fonction des obstacles à franchir. Ainsi, sur la plage, les ballons
dits de plage, c’est-à-dire assez légers, seront de mise, sous l’eau
les ballons lourds seront favorisés et dans d’autres mondes comme la
forêt, ce sera au tour des ballons rebondissant. Chaque balle a sa
particularité, sauf celle d’origine qui est la plus utilisée.

Quel rapport avec Mario et Kuru ? On retrouve le même système que Mario
Advance 1 pour tuer les monstres (on en reparle plus en détail après),
mais surtout on retrouve les paysages arrondis du Mario World (il
suffit de voir l’écran d’ouverture pour s’en convaincre). On retrouve
également le système de carte pour choisir son niveau. Pour la
ressemblance avec Kuru, c’est beaucoup plus fin : souvenez-vous de
Kuru, lorsque vous terminiez un niveau, un rond de couleur apparaissait
mais si vous amassiez tous les bonus du stage, on avait droit à une
étoile. Ici, c’est exactement pareil : un niveau fini à 100% donne
droit à une étoile sur la carte.


#row_end

Quel toucher de balle !

Tout le plaisir fournit par ce jeu provient de son
Gameplay, et donc, par extension du ballon rond. A la fois simple et
efficace, intuitif et jouissif, bref que du bon. Le bouton A permet de
faire sauter le petit David et le bouton B de frapper la balle. Pour
une fois, le bouton Select sera un peu plus utilisé que d’habitude car
il permet de changer de caméra, à savoir passer de celle du perso à
celle du ballon. Toutefois, c’est un peu dommage d’avoir fait appel à
cette touche alors que les 2 latéraux sont inoccupés.

En cours de partie, vous apprendrez de nouveaux mouvements qui vous
simplifieront la vie et qui casseront la lassitude qui peut vite
s’installer. Ainsi, au bout de quelques minutes, vous courrez plus
vite, sauterez plus haut. Un peu après, vous serez capable de jongler
avec votre tête. D’autres capacités vous seront remises au fur et à
mesure de l’aventure telles que la possibilité de rappeler ses balles à
l’ordre (même si ceulles-ci se trouvent loin de vous), de contrôlez la
balle en l’air ou après un rebond, etc … Tous ces petits gadgets sont
vraiment intéressants.

Comme je le disais un peu plus haut, la technique pour tuer les ennemis
est un mélange de Yoshi’s Island et Mario Advance 1, c’est -à-dire que
vous ne pouvez tuer vos ennemis que grâce à un objet et cet objet,
c’est votre ballon que vous pouvez envoyer n’importe où grâce au pad.
Une fois assommé avec un premier shoot, il faut leur renvoyer un autre
tir pour s’en débarrasser. Les pièces que vous récoltez vous permettent
d’obtenir les chaussures d’or, puis il y a les étoiles qui sont en fait
des sorts (de destruction, de transformation, etc…). De ce côté là,
Go Go Beckham a été très bien pensé.

Les 90 minutes sont presque écoulées …

Malheureusement, GGB est un poil trop court. 44
niveaux répartis en 5 mondes (10 par monde – en réalité 9+1 – et 4 pour
le dernier), c’est peu, d’autant plus que les niveaux se finissent en
moyenne en 4-5 minutes. Il y a donc 9 niveaux par monde puis 1
stage-boss. Ceux-ci ne sont pas bien difficiles à vaincre, cependant,
ils ont le mérite d’être variés !

Plusieurs objets sont à retrouver dans les niveaux afin d’avoir sa
petite étoile : les pièces, les émeraudes, les ballons-lettres et les
oeufs. La plupart du temps, la récolte de ces diverses éléments n’a
rien de complexe mais parfois, quelques pièces sont plus coriaces que
d’autres. Néanmoins, refaire les niveaux et les accomplir à 100% à la
fin lorsque vous avez obtenu toutes les capacités techniques ne
relèvent pas du miracle, bien au contraire.

En résumé, il vous faudra un peu moins de 4h pour voir la fin du jeu : un peu court donc ! 🙁

Les prolongations…

La partie sonore n’est pas somptueuse. On ne
différencie que 6 musiques : une par monde + une pour les duels face
aux boss. Celles-ci restent à peu près dans le même ton joyeux, un peu
dans le genre fête foraine. Les bruitages sont eux aussi minimalistes
mais tout de même sympathiques. On pourra qualifier le côté sonore du
jeu par un “Cool” mais sans plus…

Penalty Kick !

Go Go Beckham – Aventure sur l’île du foot est un
petit jeu de plate-forme mignon comme tout possédant un gameplay
intéressant. C’est un jeu à placer au même titre que The Magical Quest
: idéal pour les n’enfants 🙂 ! Les grands pourront toujours s’y
essayer et peut-être profiter d’une expérience intéressante.

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