Harry Potter : Coupe du Monde de Quidditch

En résumé

  • Sorties :
  • 22 Novembre 2003
  • 6 Novembre 2003
  • 13 Novembre 2003

L'avis de Badi

Harry Potter : Quidditch World Cup est certes original, il n'apporte pas vraiment ce qu'on était en droit d'attendre de lui : un jeu de sport profond avec des tactiques à mettre en place, des transferts de joueurs, la gestion des capacités, la customisation des balais... C'est donc un jeu sympathique pour les fans et sans intérêt pour les autres.

Les plus

  • On peut enfin jouer au quidditch
  • Rentrer un peu plus dans l'univers Harry Potter
  • La collection des cartes

Les moins

  • La durée de vie
  • Les parties qui se ressemblent toutes
  • Nintendo-Difference

    par Badi

    le 29 novembre 1899 23:50

La folie Harry Potter a envahi le monde entier depuis quelques
années maintenant et la GBA est loin d’y échapper. Cela fait maintenant
le troisième jeu mettant en scène notre jeune magicien et si les deux
premiers étaient axés aventure, le dernier nous propose de faire du
sport, du quidditch pour être précis…

Electronic Arts n’est pas leader des fabricants de jeux vidéo
pour rien. Les coups marketting sont monnaie courante chez nos amis
américains et Harry Potter n’échappe pas à la règle. Bien qu’aucun film
ne sera présent sur nos écrans en cette fin d’année, n’oublions pas que
le cinquième volume des aventures du magicien balafré sort ce mois-ci
chez nos libraires. Il était donc logique qu’EA couvre l’évènement et c’est Harry Potter : Quidditch World Cup qui va s’en charger.

Le principe du Quidditch

Il est difficile de parler du jeu sans expliquer ce qu’est le
Quidditch. Dans le monde des sorciers, tout est différent. Il y a bien
sûr tout un tas de choses complètement bizarres mais il y a surtout un
fait, les magiciens n’aiment pas le football. Vraiment étrange. Ils
s’adonnent donc à un sport nommé Quidditch qui se joue sur des balais
volants. Le principe est assez complexe.

Il
y a 7 joueurs sur le terrain, un gardien, un attrapeur, deux batteurs
et 3 poursuiveurs. Chacun des joueurs a un rôle spécial et un bon
travail d’équipe est nécessaire pour obtenir la victoire. Il y a en
effet 4 balles différentes. La balle principale est appelé Souaffle.
Les poursuiveurs se passent cette balle entre eux jusqu’à arriver au
but adversaire. Il leur faut alors tirer dans l’un des trois cercles
suspendus dans les airs pour faire gagner 10 points à son équipe. C’est
ici qu’intervient le gardien dont le rôle est de garder les buts.
Jusqu’ici tout va bien, ça ressemble à notre football national.

Mais ça se complique assez rapidement. Il existe en effet deux autres
balles nommées Cognards. Comme leur nom l’indique, elles passent leur
temps à cogner les joueurs… Les batteurs sont donc présents afin
d’éviter que leurs co-équipiers se prennent ces balles enragées dans la
figure. Ils sont donc munis de battes et parcourent le terrain pour
offrir leur protection. La technique fréquemment utilisée par toutes
les équipes est la suivante. Les batteurs tirent dans les cognards en
direction des joueurs de l’équipe adverse, ce qui oblige les batteurs
de l’autre équipe à être très vigilants.

Il ne reste plus qu’un rôle que nous n’avons pas abordé. Il s’agit de
l’attrapeur. Il existe une quatrième et dernière balle dans le
quidditch qui s’appelle le Vif d’Or. Cette balle minuscule est très
peureuse. Une fois lachée, elle s’enfuit donc le plus vite possible.
Les attrapeurs de chaque équipe doivent donc être extrèmement rapides
et rusés afin de mettre la main sur cette petite balle dorée.
L’attrapeur qui l’obtient offre 150 points à son équipe et met fin au
match. Une fois le Vif attrapé, on comptabilise le nombre de points
marqués par les poursuiveurs et on ajoute 150 points à celle qui a
récupéré le Vif d’or. Si vous avez compris ces brèves explications,
vous avez de grandes chances de réussir à assimiler la suite de ce
test, sinon vous serez très certainement perdu au bout de quelques
minutes de lecture.

La mise en place du jeu

Comme nous venons de le voir, le quidditch est un jeu assez difficile.
Il y a en effet 3 rôles vraiment différents dans ce sport (si on inclut
le gardien avec les poursuiveurs). La difficulté pour EA était de
proposer un jeu qui puisse inclure en même temps les phases des
poursuiveurs, le rôle des batteurs et bien sûr celui de l’attrapeur. Il
est impensable de réaliser ces 3 tâches en même temps, frapper les
balles, marquer des buts, et chercher le vif d’or, surtout sur le petit
écran de notre GBA. Les développeurs ont donc eu recours à une astuce
assez simple, séparer chacune de ces phases.

#row_end 
Lors d’un match, vous commencez toujours avec les poursuiveurs. Le jeu
se focalise uniquement sur cet aspect, vous devez donc marquer un
maximum de points à l’équipe adverse. Pendant ce temps, un petit
compteur de temps défile. Il augmente selon la densité du jeu et
surtout en fonction du temps. Ce petit compteur représente en réalité
deux morceaux du Vif d’Or; chacune de ces parties est dans un coin de
l’écran. Au bout d’un certain moment, elles se rejoignent pour former
un Vif d’Or. On passe alors dans la deuxième phase du jeu.

Ce qui se passe sur le terrain est complètement oublié. On incarne
l’attrapeur de notre équipe et on doit suivre le Vif d’Or. Cette phase
se déroule un peu comme dans un jeu de course. L’attrapeur adverse est
en effet à vos côtés. Vous évoluez derrière la petite balle et celle-ci
laisse échapper à intervalles réguliers des petits nuages bleutés. Ils
représentent en réalité des turbos. Lorsque vous passez dans un de ces
nuages, votre barre de boost, visible en haut de l’écran augemente et
vous pouvez alors accélérer afin de vous rapprocher du Vif. Le principe
est donc simple, il faut enchainer tous les turbos afin d’arriver le
premier à chopper la balle. Cette phase a forcément une fin, ce qui
veut dire qu’une fois entré dans cette phase, la partie est forcément
finie. Ce n’est pas vraiment le cas dans les livres où il n’est pas
rare que le Vif d’Or réussisse à s’échapper.

Il
nous reste donc un élément, les batteurs. Ils interviennent durant les
phases de match, c’est à dire en même temps que les poursuiveurs. De
temps à autres, vous verrez apparaitre en haut de l’écran un batteur
ennemi. Ceci est un signal pour vous avertir qu’un cognard va bientot
vous être lancé. Quelques secondes après vous pouvez en effet voir le
batteur vous lancer violemment une balle. Vous perdez alors la
possession du souaffle si vous l’aviez et vous devez attendre quelques
secondes avant de pouvoir de nouveau bouger. Afin d’éviter ces
désagréments, vous pouvez faire appel à vos batteurs pour qu’ils
viennent vous protéger. Lorsque le signal apparait, il suffit d’appuyer
sur R pour qu’un de vos batteurs arrive à vos côtés et boxe le cognard
une fois celui-ci à proximité. De ce côté là, il n’y a pas de problème
donc.

Au niveau des phases de jeu, on a l’impression d’être face à un FIFA
volant. EA n’a plus à prouver sa maitrise en la matière; les
poursuiveurs se font des passes, il est possible de faire des
interceptions, de faire des esquives, des accélérations, bref tout ce
qui sera utile pour marquer des buts à l’adversaire. On regrettera
simplement que ces phases soient beaucoup trop répétitives. En effet,
une fois un certain temps passé sur le jeu, on connait toutes les
techniques et il suffit de répéter les mêmes choses pour marquer à tous
les coups. Le quidditch d’EA n’a pas du tout la même profondeur que le
foot d’EA.

Un pari difficile

Réaliser un jeu de quidditch était dès le départ un pari difficile, ne
serait-ce que par le principe. C’est un peu comme le rugby ou le
cyclisme, les jeux consoles n’ont jamais excellé dans ces domaines. Le
quidditch souffre du même problème. C’est domage car EA avait pensé à
tout. On commence le jeu par des phases d’entrainement, puis on peut
aller faire des matchs d’exhibition pour s’habituer au système de jeu.
Une fois les techniques de base maitrisées, vous vous rendez à la
prestigieuse école Poudlard afin de remporter le tournoi annuel que se
livre les différentes maisons, Serpentard, Poufsouffle, Serdaigle et
Gryffondor. Une fois ce tournoi gagné, vous avez accès à diverses
équipes nationales comme l’Irlande, championne du monde sorcier, ou la
Bulgarie avec le fameux Viktor Krum.

Encore une fois, un autre problème se pose. On ne sent aucune
différence dans le jeu selon les équipes choisies. Bien sûr, les
personnages ne se ressemblent pas, mais il n’y a rien d’autre. EA n’a
pas inclut un système de performance comme dans ses autres jeux de
sport où chaque joueur a ses spécificités comme l’endurance, la
vitesse, la technique etc… On se retrouve donc à gagner le tournoi
avec Poufsouffle sans aucun problème, pourtant cette équipe est censée
être la plus faible du livre.

C’est
bien domage donc puisque tous les aspects techniques du jeu étaient
remarquables. Les graphismes sont fins et soignés. La maniabilité ne
fait jamais défaut, les musiques sont entrainantes et vraiment
sympathiques et il existe même des scènes cinématiques ! Des petites
quêtes annexes comme la collection des cartes à l’effigie des joueurs
étaient de bonnes idées, mais EA s’était attaqué à un pari difficile.
Les fans de la série apprécieront sûrement, ce n’est qu’en jeux vidéo
que l’on peut s’adonner aux joies du quidditch, mais les autres ne
trouveront qu’un intérêt limité à ce titre et ils préfèreront investir
dans un vrai jeu de sport de la gamme EA.

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