Test express de Hexapoda sur Nintendo Switch

Développé et édité par l’équipe nîmoise de TOMAGameStudio, à savoir Maïlys Brouste (au design et à l’histoire) et Thomas Casamento (à la programmation, au son et à la traduction), Hexapoda est un shoot them up à scrolling vertical dont la sortie est prévue pour le 19 mai 2023 sur l’eShop de la Nintendo Switch, ainsi que sur PC via Steam.

À la suite d’une terrible guerre, l’atmosphère de la Terre est devenue toxique, poussant les élites à fuir dans des colonies orbitales tandis que le reste de l’humanité s’est réfugiée sous terre. Une aubaine pour les insectes et autres bestioles pas très ragoûtantes qui ont pris leurs aises, atteignant des tailles considérables. Dans la peau de Nick, un pilote à la langue bien pendue engagé par une équipe de scientifiques afin d’obtenir des prélèvements d’ADN sur les dites créatures, et plus particulièrement sur leurs reines, on sera amené à parcourir une douzaine de stages différents, en solo ou jusqu’à quatre, dans trois niveaux de difficulté.

L’occasion d’opter pour l’un des quatre vaisseaux disponibles, disposant chacun de son propre tir de base, même si les autres sont accessibles de manière temporaire en récupérant certains bonus. Dans tous les cas, on veillera à récupérer des power-ups pour améliorer sa puissance de tir et des bombes permettant de faire le ménage à l’écran. De quoi offrir un petit moment de répit dans un titre qui lorgne parfois clairement du côté des manic shooters avec des pluies de balles plutôt denses. La lisibilité est heureusement grandement facilitée par l’esthétique du jeu qui associe (par défaut) des graphismes rétro en noir et blanc avec des tirs alliés ou ennemis de couleurs bien différentes. Et pour ne rien gâcher, la bande-son électro composée par le groupe Double Dragon s’avère très agréable à écouter et accompagne parfaitement l’action.

Comme beaucoup de shoot them up orientés arcade, Hexapoda est bien entendu très court, puisqu’il ne faudra guère plus d’une demi-heure pour voire défiler le générique de fin. Cependant, outre le fait qu’il vaut mieux ne pas avoir deux ailes gauches pour arriver au bout, même en mode normal, le jeu offre un minimum de rejouabilité. Déjà car les douze niveaux ne se parcourent pas en une seule fois et qu’il existe plusieurs routes possibles. Ensuite, car le contenu à débloquer n’est pas anodin entre une trentaine de succès, un bestiaire de cinquante créatures à compléter, quelques nouvelles fonctionnalités et surtout trois fins différentes. De quoi donc facilement passer plusieurs heures dessus afin de rentabiliser les 12,99 € demandés. Et si vous voulez voir à quoi cela ressemble, la vidéo de gameplay ci-dessous montre notre première tentative jusqu’à un regrettable game over.