Hyrule Warriors

En résumé

  • Sorties :
  • 19 Septembre 2014
  • 26 Septembre 2014
  • 14 Aout 2014

L'avis de Draco

On pourrait presque qualifier ce Hyrule Warriors de jeu Zelda tant il reprend les codes, les personnages et les thèmes de la saga. Jamais ennuyeux malgré un type de jeu qui pousse à la répétitivité (tabasser des hordes d’ennemis), le titre s’avère extrêmement long (plus de 100 heures de jeu) pour qui souhaitera tout débloquer. Il s’adresse avant tout aux fans de l’univers Zelda, mais sans doute que ceux qui ne connaissent pas bien la série s’y sentiront aussi à l’aise (un bémol pour les gros puristes de Dynasty Warriors en revanche). Très facile d’accès avec sa prise en main immédiate, ses graphismes plutôt sympas, ses cinématiques enthousiasmantes et son fun omniprésent, le jeu donne immédiatement envie de se replonger au cœur de la saga. Pour d'autres le jeu pourra s'avérer trop simple notamment concernant les coups et combos des personnages qui sont tout de même peu nombreux face à ce qui se fait dans le genre, mais Hyrule Warriors est sans nul doute l’un des très bons titres de cette fin d’année sur Wii U et il ne va pas falloir passer à côté.

Les plus

  • Les cinématiques
  • C’est très fun
  • L’ambiance Zelda respectée
  • La durée de vie
  • Les tonnes de choses à débloquer
  • Les fans de Zelda vont adorer

Les moins

  • GamePad sous exploité
  • Trop facile
  • Quelques ralentissements
  • Et le mode en ligne ?
  • Pas de révolution dans le genre
  • Le second joueur sur le GamePad (sortez les lunettes)
  • Nintendo-Difference

    par Draco

    le 16 septembre 2014 22:00

Annoncé au départ sans qu’il n’enthousiasme grand-monde, nous compris, Hyrule Warriors a su surprendre puis augmenter son niveau de qualité à un point tel qu’il nous tardait de mettre les mains dessus. Après y avoir passé près de 80 heures sans que l’on ait pu entièrement tout débloquer (c’est vous dire s’il est long), voici le test d’Hyrule Warriors sur Wii U, un jeu qui s’adresse certes avant tout aux fans de The Legend of Zelda, mais pas que, vous allez le constater…

Un nouveau jeu Zelda !?

Lancement du titre effectué, les développeurs de Team Ninja et de chez Koei Tecmo Games nous proposent deux types de maniabilité, façon Dynasty Warriors ou plus classique façon Zelda. En réalité ce ne sont que les boutons qui changent, et il sera possible de modifier la façon de jouer dans le menu du jeu. On peut constater que la fameuse 1ère mise à jour du jeu est disponible dès le lancement et rajoute le mode Défis (nous y reviendrons plus tard) ainsi qu’une arme pour Link et notamment quelques corrections de stabilité (entre autres). Le titre du paragraphe l’indique, on a l’impression d’être d’emblée devant un nouveau jeu Zelda, ce qui s’avère très excitant. Il suffit pour le constater de lancer la première mission du mode « Légende » qui se déroule dans la Plaine d’Hyrule et d’apprécier la toute première cinématique en “images de synthèse”. Putain, sera peut-être le premier mot qui pourra traverser l’esprit, les seconds seraient plutôt : « Des cinématiques en images de synthèse dans The Legend of Zelda ? »… oui on croit rêver, car il s’agit bien d’une première dans la saga. Et elles n’ont pas été faites n’importe comment puisqu’elles sont non seulement bien pensées, mais aussi très belles et bien narrées (en anglais sous-titré français). Une première alors que Shigeru Miyamoto et même Eiji Aonuma s’y sont toujours opposés, jugeant les coupures en images de synthèses tout à fait hors de propos pour un jeu vidéo. Cela a même fait réfléchir Aonuma qui devant l’accueil de ces cinématiques par le public japonais (et bientôt mondial) a décidé d’en proposer finalement avec le prochain opus de la saga à paraitre sur Wii U en 2015. Alléluia.

Avec 18 mondes dans le « Mode Légende » tous issus de la saga et certains scénarios directement inspirés de jeux bien précis tels qu’Ocarina of Time, Twilight Princess et Skyward Sword, ce qui s’avère pourtant être un classique beat them all empile les bons points pour donner finalement un grand titre, ce qui n’était, à première vue, pas gagné.

Les guerriers d’Hyrule, le concept !

Le concept d’Hyrule Warriors est simple et en même temps complet. On dirige l’un des 13 personnages du jeu (dont la plupart se débloqueront au fur et à mesure de l’avancée dans le scénario) comme Link, Zelda, Impa, Fay, Midona, Lana ou Darunia (on vous laisse la surprise pour les autres, mais sachez que les grands méchants de la saga sont pour certains jouables comme Ganondorf…) avec lesquels il faut réaliser des objectifs dans des mondes ouverts, mais délimités, chaque fois composés de places fortes (appelés aussi « forts ») qu’il faut nettoyer des Bokoblins et autres ennemis phares de la saga. Le monde ouvert à la Dynasty Warriors met face à des hordes de plusieurs milliers d’ennemis de plusieurs castes différentes. Par exemple un groupe d’une centaine d’ennemis faibles comme les Sakdoss, ou les Bokoblins seront bien souvent accompagnés d’un ou deux ennemis beaucoup plus coriaces comme des Lézalfos, des Moblins, des Dinolfos, des Esprits ou des maîtres Stalfos pour ne citer que ceux-là. Ils sont bien évidemment plus difficiles à tuer, mais pour les achever rapidement sans trop y laisser de plumes il est possible de les verrouiller façon Zelda, mais aussi de profiter du cours moment où ils baissent leur garde pour entamer leur jauge nommée « Jauge de point faible ». Cette Jauge de point faible apparait lorsque l’ennemi baisse sa garde et il faut la faire diminuer le plus rapidement possible avant qu’elle ne disparaisse. Une fois cette jauge baissée au maximum, le personnage déclenche un super coup qui tue soit instantanément l’ennemi, soit lui enlève une grande partie de sa jauge d’énergie. Pour certains monstres, il faudra trouver le moyen de leur faire baisser leurs gardes en utilisant parfois, en plus des armes principales, les armes secondaires (les Bombes, le Boomerang, le Grappin ou encore l’Arc… tout droit sortis des épisodes Zelda).

Chaque monde est composé de plusieurs forts, d’une base alliée et d’une base ennemie (dans lequel se trouve généralement le boss) et il faut défendre la base alliée des assauts tout en progressant pour prendre les forts à l’ennemi. Chaque fort est tenu par un boss qui est toujours extrêmement facile à tuer, une simple formalité même en mode Difficile et Héroïque. Il faut dans le même temps protéger les capitaines dirigeant les troupes d’assaut d’Hyrule afin d’avoir le plus de soldats possible sur le terrain, ce qui permettra notamment de tenir les forts déjà récupérés à l’ennemi. Plusieurs missions peuvent démarrer en même temps comme sauver un capitaine d’un côté puis l’un des personnages principaux tels Zelda, Impa, ou Darunia de l’autre tout en empêchant un Missile Teigneux d’atteindre la base alliée. Certains niveaux s’achèvent avec la présence de monstres géants et pas n’importe lesquels puisqu’ils ont tous fait les beaux jours de la série (le Roi Dodongo, le Banni ou encore Gohma). À la fin de certains niveaux, il faudra affronter quelques illustres vilains de la saga à l’image de Girahim, Xanto ou encore Volga, qui lui est inédit, tous sous la coupe de Ganondorf.

Les scénarios du « mode légende » ne peuvent pas être joué avec n’importe quel personnage, ainsi le premier niveau se déroulant dans les plaines d’Hyrule impose obligatoirement Link, le second niveau (Volcan d’Ordinn) impose quant à lui Impa ou Link, le troisième les deux personnages précédents, puis Sheik, etc. En réalité, chaque nouvelle histoire révèle un nouveau protagoniste jusqu’au niveau dans lequel on est censé tuer les derniers vilains de l’armée de Ganondorf. Après ce niveau, on prend possession alors de Ganon et l’on passe du côté obscur, à combattre les forces du bien, une première dans l’univers de la saga.

Avant de démarrer un scénario, l’écran indique quel personnage est recommandé pour faire le niveau. En effet, chaque personnage possède des armes différentes, mais surtout maîtrise un élément bien distinct ainsi dans le monde du Volcan d’Ordinn, l’élément conseillé est l’eau, un élément que maîtrise bien Impa en premier lieu (et Ruto qu’il faudra débloquer à la toute fin du jeu en Héroïque). En plus de toutes les missions et sous-missions qui s’affichent durant une bataille, il faudra penser à récolter les Skultulas d’or et trouver les Cœurs ou Quarts de Cœur cachés pour tous les personnages jouables. Avant de démarrer, un niveau dans le « mode Légende », le nombre de Cœur ou de Quart caché ainsi que le personnage qu’il faut jouer pour le débloquer sont clairement indiqués. Ce Cœur ou Quart de Cœur permettra de rajouter à terme un cœur de plus à l’énergie du personnage. Ils peuvent se cacher dans un fort occupé par l’ennemi, ou sous un rocher qu’il faudra détruire avec les bombes. Les Skultulas quant à elles apparaissent généralement une fois 1000 ennemis vaincus, elles sont indiquées par une toile d’araignée sur la map et il faudra faire vite, car elles fuient très rapidement. Une fois la Skultula récupérée, elle débloque des morceaux d’illustration dans la galerie. Au bout d’un certain nombre, l’illustration est complète. Simple, mais complet, on vous l’a dit. Et ce n’est pas fini…

La boutique

Avant de commencer une mission, il est préférable de passer à la boutique du jeu. Cette zone boutique contient les sous-sections « Badgerie », « Centre d’entraînement », « Apothicaire » et « Ferrailleur ».

La « Badgerie » permet de renforcer l’attaque, la défense ou les armes secondaires (bombes, grappin, etc.) du personnage souhaité. Pour débloquer de nouvelles attaques et combos avec son personnage, il faudra avoir les ingrédients nécessaires (et se délester d’un peu de ses Rubis) que laissent les ennemis vaincus sur le champ de bataille. Il faudra donc faire plusieurs fois certains niveaux pour obtenir certains ingrédients disponibles uniquement ou en grand nombre dans un monde particulier. C’est le moment de s’amuser à refaire les mondes en mode facile si on les a débloqués au préalable en normal, ou en difficile si on les a terminés en normal.

Le « Centre d’Entraînement » permet d’augmenter l’XP du personnage souhaité. Pour augmenter l’XP (expérience) d’un personnage sans en passer par la case entrainement, il suffit de l’utiliser dans les missions et de tuer un maximum d’ennemi. Le souci d’en passer par le mode entraînement est que chaque niveau coûtera de plus en plus cher en Rubis. Les Rubis sont à récolter en tuant des ennemis, et en cassant les célèbres vases à Rubis disséminés généralement dans les forts à prendre.

La zone « Apothicaire » permet de concocter des élixirs à utiliser sur le champ de bataille (régénération des Cœurs, de la jauge d’énergie vitale, etc.). Là aussi chaque élixir nécessite des matériaux à récolter sur le champ de bataille et un peu de rubis.

Enfin le « Ferrailleur » permet de renforcer des armes pour un personnage en fusionnant les capacités d’une arme vers une autre plus forte. Cela permet de rendre une arme plus forte et de faire plus de dégâts.

Des tonnes de choses à débloquer !

Outre le « Mode Légende » dont nous venons de faire le tour et qui est décomposé en 18 mondes il y a également le « Mode Libre » qui permet de redécouvrir un des 18 mondes du « Mode Légende » avec le personnage de son choix (en fonction des personnages débloqués), le « Mode Aventure » qui s’avère également extrêmement long en permettant de vivre de nombreuses batailles, mais avec des scénarios différents et en utilisant des items pour débloquer les scénarios suivants (on y reviendra) et le « Mode Défis » qui est rajouté grâce à une mise à jour gratuite et qui permet de livrer des batailles à la chaine avec des objectifs qu’il faut scrupuleusement respecter pour espérer continuer à les enchainer. À noter aussi la « Galerie » qui contient tout ce que l’on a débloqué dans le jeu (et ce qui reste à débloquer), de la musique, en passant par le personnage en 3D, les tableaux à reconstituer en tuant les Skultulas d’or ou les succès à obtenir (comme tuer 100 000 ennemis, ou obtenir 1 million de Rubis par exemple).

Revenons sur le « Mode Aventure » qui s’avère être un jeu dans le jeu. Présenté avec une interface et des graphismes NES, il s’agit de sélectionner des missions contenant des objectifs particuliers et de les réussir en un temps record en ayant tué un maximum d’ennemis tout en s’étant fait toucher le moins possible afin de récolter une médaille d’or. Il y a 112 missions à faire au total, mais toutes ne sont pas jouables directement, là est toute l’astuce de ce mode aventure, car il faudra presque toujours obtenir la médaille d’or. En obtenant la médaille d’or, on obtiendra un item (parmi de nombreux) permettant ensuite d’explorer le niveau et de trouver des secrets. Par exemple en réussissant une mission et en obtenant la médaille d’or on peut obtenir une bombe, il suffit alors de cliquer sur « explorer » le niveau qui vient d’être fait et d’utiliser un item révélateur qui indiquera ou poser la bombe pour débloquer un nouvel objectif dans la mission comme un quart de cœur voir un cœur complet ou une Skultula. Avec ce système, il est donc facile de comprendre qu’il faudra au moins faire 2 fois chaque niveau et parfois avec des personnages spécifiques pour espérer finir le jeu à 100% et tout débloquer… autant dire que l’on flirte déjà rien qu’avec ce mode les 80heures de jeux.

Hyrule Warriors concrètement

En termes de gameplay, chaque personnage dispose de plusieurs catégories d’armes, ainsi Link dispose par exemple de l’épée à une main, de la Baguette (issue de The Wind Waker), ou de l’épée de Légende pour ne citer que ces sous-armes (car il y en a d’autres à débloquer par la suite). Chaque arme inflige plus ou moins de dégâts, les enchainements sont variés et les combos extrêmement bien réalisés et pêchus (par exemple : tapoter 5 fois Y et une fois X déclenchera un super coup). Si l’on utilise la Baguette les enchainements et les combos seront visuellement différents de l’épée, mais les combinaisons pour déclencher les combos seront les mêmes (une fois que l’on connait les différents combos d’un personnage, il est donc très facile de réaliser les combos et enchainements exclusifs des autres protagonistes, car les boutons à utiliser sont donc les mêmes). En jeu, on dispose de deux jauges particulières, la jauge d’Énergie Vitale qui se remplie en fonction du nombre d’ennemis tué ou d’items d’Énergie ramassés et la jauge de Magie que l’on remplit en ramassant une bouteille de magie (généralement après avoir tué un monstre coriace ou en cassant un vase vert dans une place assiégée). Une fois remplie, la jauge d’Énergie Vitale (on peut par la suite en débloquer trois par personnage) permet, en appuyant sur le bouton A, d’activer un super coup permettant de tuer une grande quantité d’ennemis en même temps. Chaque super coup est différent en fonction des 13 personnages et certains sont plus efficaces que d’autres, d’ailleurs. La jauge de Magie permet, une fois déclenchée, d’enlever instantanément une partie de la jauge vitale des ennemis alentour et d’enchainer les coups beaucoup plus vite. Une fois la jauge de magie siphonnée la dernière goutte permet d’enclencher, là aussi, un super coup particulier cette fois plus destiné à un ennemi en particulier (c’est pourquoi on recommande d’utiliser cette jauge sur un ennemi coriace que l’on souhaite achever au plus vite). Les enchaînements sont beaux, fluides et variés sans parler du fait qu’ils sont faciles à exécuter. Voilà qui ne déroutera personne.

Graphiquement, le jeu est, de façon générale, très bien réalisé, que ce soit les cinématiques hautement réussies ou le jeu in-game, c’est le moment de jouer à un jeu Zelda dans un univers mature, le design des personnages en excitera d’ailleurs plus un dans ce sens. Cependant, lorsqu’on enclenche une partie en mode deux joueurs, les graphismes subissent alors un taillage en règle, forcément puisque la console n’est pas capable de gérer deux joueurs s’excitant chacun sur 500 ennemis en même temps. Du coup, le taux d’images par seconde chute, l’aliasing apparait et les graphismes de façon générale baissent ce qui, comme dans Mario Kart 8 lorsqu’on joue à plus de deux joueurs, peut choquer la première minute.

Le mode deux joueurs, justement, se joue l’un avec l’écran de télévision et l’autre avec le GamePad. Petit souci, il faudra mettre des lunettes pour ne pas risquer une migraine en ayant trop forcé sur les yeux. C’est forcément moins excitant pour celui qui joue sur le GamePad puisque l’écran est très réduit et de façon plus générale c’est moins fun, car on ne partage pas le même écran. En mode un joueur, le GamePad ne sert strictement à rien, il est totalement sous-exploité (on peut heureusement choisir de jouer avec la Manette Pro, plus légère), et ne permet que d’afficher rapidement l’inventaire et les missions… pour une exclusivité Wii U, peut-être qu’un peu de gameplay asymétrique aurait été bienvenue. C’est un peu abusé, mais on commence à en avoir l’habitude.

Concernant la bande-son, elle est forcément excellente puisqu’elle reprend les plus célèbres thèmes de la saga tout en proposant de nouveaux mix très réussis. On est plongé dans l’ambiance du début jusqu’à la fin et, plus qu’une illusion, le jeu nous donne réellement la sensation d’être devant un nouveau jeu Zelda sur console next-gen. Il est également possible depuis la mise à jour de choisir avant chaque mission le thème que l’on souhaite, une bonne idée en définitive qui poussera de nombreux joueurs à débloquer le jeu à 100% pour obtenir tous les thèmes musicaux. De façon globale, les bruitages sont tous issus de la saga Zelda.

Hyrule Warriors est une excellente surprise, tant sur le plan du gameplay, que de l’immersion dans la saga Zelda. Il est long, beau et extrêmement défoulant, il déridera les gens qui après une dure journée de boulot veulent se lâcher en explosant plusieurs milliers d’ennemis à grand coup d’enchainements et de super coups. Malgré un tableau idyllique, le jeu n’est pas exempt de tout reproche, on peut par exemple pointer du doigt l’absence d’un mode multijoueur en ligne (il y a une fonctionnalité réseau mais tout à fait obsolète), ou les ralentissements que l’on peut constater en mode deux joueurs alors pourtant que le taux d’images et les graphismes sont abaissés au maximum. Koei Tecmo Games aura pensé à beaucoup de choses pour faire de ce Hyrule Warriors un grand jeu, mais aura tout de même éludé le cas du GamePad en ne proposant absolument rien d’intéressant dessus. Un autre point que l’on ne peut pas éluder nous non plus, c’est la trop grande facilité du jeu. Seule la difficulté mise en mode « héroïque » peut vous donner un peu de fil à retordre, mais étrangement ce n’est pas dérangeant… Aonuma seul le sait, peut-être est-ce que c’est parce que la magie fonctionne ou bien parce que le titre est terriblement fun ? Peut-être un peu des deux. Et malgré l’aspect répétitif inhérent à ce genre de jeu (le beat them all), jamais nous n’avons ressenti de sentiment d’ennui et c’est peut-être là que se cache la plus grande force du jeu…

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