Nintendogs

En résumé

  • Sorties :
  • 7 Octobre 2005
  • 22 Aout 2005
  • 21 Avril 2005

L'avis de Wazapawa

Nintendogs, complètement décalé, joue à merveille la carte de l'innovation et propose ici une experience de jeu unique, servie par les capacités uniques de la console. Remarquable visuellement, le soft procure un sentiment d'attachement indéniable, qui le rend d'autant plus addictif. En transcendant le simpliste concept de départ, le soft s'avère être une experience unique, attachante, et sur la longueur s'il vous plait.

Les plus

  • -Concept génial
  • -Visuellement très propre
  • -Interêt constant pour une durée de vie remarquable
  • -Addictivité du soft

Les moins

  • -Le concept peut ne pas plaire
  • -Mode multi un peu gadget
  • -Dressage à plusieurs chiens poussif
  • Nintendo-Difference

    par Wazapawa

    le 29 novembre 1899 23:50

21 avril 2005. Nintendo sort enfin Nintendogs, au Japon. Le jeu, dont Nintendo avait assuré la promotion en grande pompe, s’arrache, comme prévu. 180.000 jeux vendus la première semaine, et une présence dans le top ventes exceptionnelle, tirée jusqu’à fin juin. On estime qu’environ 600.000 japonais possèdent le jeu. Fin août, l’histoire se répète outre Atlantique. Nintendo assure une nouvelle fois la promotion du jeu et rencontre le même succès : 250.000 softs vendus en 10 jours à peine, mieux qu’au japon. Le 7 octobre, les Nintendogs arrivent enfin sur le vieux continent. La publicité est également forte, le succès est au rendez vous, Nintendo UK annonce avoir vendu 160.000 softs. Mais quel jeu se cache dérriere un tel succès ?

Viens ici ! J’ai dit viens ici ! J’ai dit!!!

Nintendogs est un jeu unique. Conçu spécialement pour le DS par Nintendo, Miyamoto en tête, il exploite à merveille les capacités de la portable aux deux écrans. Le principe est simple : vous êtes l’heureux possesseur d’un chiot, et il va vous falloir vous en occuper. Jusque là, pas de problème : on se rappelle bien évidemment la déferlante Tamagotchi, il y a quelques années à peine de cela, rien de nouveau. Mais là où Nintendogs transcende le concept, c’est dans sa brillante utilisation du tactile. Ainsi, alors que l’on ne pouvait qu’interagir avec son petit monstre avec le Tamagotchi, l’expérience est tout autre sur DS : on peut maintenant caresser son chien et lui faire exécuter des actions en le guidant du doigt, ou plutôt du stylet. De plus, le soft sublime le micro du DS en permettant au joueur d’enregistrer, des ordres qui correspondent aux actions qu’on fait faire à l’animal. Ainsi, plus besoin de chercher l’item qui correspond à, ou bien le mécanisme qui va faire que, non, on donne ses ordres à sa bestiole, à la guerre comme à la guerre. Et l’animal réagit remarquablement bien. Il répond au doigt et à la voix, donc. Plus que jamais. Par l’expérience totalement nouvelle qu’il propose, Nintendogs est très vite attachant. On prend soin de son animal, on vit un petit peu avec, etc. L’interaction est poussée à son paroxysme, et il faut saluer le travail réalisé par Nintendo dans la complexité du moteur physique du jeu. On peut ainsi quasiment tout faire faire à son chien, y compris des saltos, si, si.

Un concept, c’est bien. Un jeu, c’est mieux.

Nintendo avait donc, avec le développement du concept et la finalisation de son moteur physique, réussi un très fort potentiel de jeu en termes ludiques. C’est bel et bien à partir de là que les premières interrogations interviennent : ok c’est nouveau, ok c’est fun, mais ensuite ? Et bien au-delà du concept complètement innovant et jouissif du soft, l’équipe de développement a su confectionner un monde derrière ses chiots. En s’appuyant sur les bases du gameplay, ils ont créé un backfront, un terrain de jeu supplémentaire. C’est là où Nintendogs passe du concept fun au soft génialement décalé.

Avec son chien, une première phase de jeu. Que l’on appellera “à domicile”. A la maison donc, seul avec son chien, on s’occupe de lui, on le bichonne. On lui apprend des tours, lui fait réviser les premiers qu’il a appris, bref on l’éduque. Cette phase de jeu est enrichie par la prise en compte de la part du jeu de la santé de son chien. Il faut donc le laver, le nourrir, en prendre soin ! S’il va bien, il sera plus disposé à apprendre de nouveaux tours. Une autre activité domicile majeure est l’utilisation des objets. Voilà un élément très important dans Nintendogs. Des objets liés au loisir (ballons, hélicoptère portable, freesbee), afin de dégourdir les pattes de l’animal d’un côté. De l’autre, les objets liés à l’apparence du chien. Et là, il y en a pour tous les goûts : casquettes, lunettes, perruques, assez de quoi prendre du plaisir à relooker sans cesse son chien. Plutôt classe avec une touffe afro, ou bien les lunettes de John Lennon, mmh ? Seul petit regret : ces accessoires ne sont pas compatibles, et il faut choisir entre porter une nouvelle coiffure et une nouvelle casquette par exemple, bien que tous les objets restent accessibles à tout moment. De quoi faire de votre chien une bête unique, lui qui disposait déjà de son propre nom et de ses propres ordres. A noter que bien que l’on commence le jeu par l’adoption d’un chiot, il est cependant possible de s’occuper de 3 bêtes à la fois, chacune avec son nom, les ordres oraux auxquels elle seule réagit, etc. Il suffit de collecter assez d’argent nécessaire, acquis grâce aux bien généreuses dotations pour les vainqueurs des concours canins sur lesquels nous reviendrons plus tard.

183 € d’amendes à Paris si l’on laisse son chien déféquer sur le trottoir !

Une autre grande phase de jeu de Nintendogs est la partie extérieure à la maison. Comme tout bon chien qui se respecte, votre bête ne va pas tarder à ressentir le besoin de s’aérer, l’occasion pour vous de découvrir le quartier. Celui-ci regroupe plusieurs maisons, des parcs, des boutiques et des gymnases. Les maisons ne sont pas accessibles, ne servant qu’à humaniser un tant soit peu le paysage urbain. Les parcs sont cependant importants dans la mesure où ils permettent réellement à votre chien de se dégourdir les pattes, le cadre naturel aidant. C’est également l’occasion pour vous d’utiliser des objets qui nécessitent plus de place, comme le freesbee ou bien le kart miniature. #row_endLes parcs permettent également, parfois, à votre chien de faire la connaissance d’autochtones canins, avec qui il peut très bien jouer comme se mettre dessus. A signaler d’ailleurs qu’il est également possible de croiser d’autres chiens gérés par la machine au beau milieu d’une ballade, ces petits évènements étant situés sur la carte du quartier par de petits points d’interrogations, qui peuvent également marquer un objet délaissé sur le bord du chemin et que votre chien se hâtera de chercher. Enfin, il vous est également possible de vous rendre dans des boutiques, en chemin. Celles ci vendent de tout : des objets, plus ou moins loufoques, dont certains ne seront disponibles qu’après un certain temps de jeu (donc patience !), ou bien des articles plus classiques comme de la nourriture, du shampoing, ou des boissons (il n’est pas recommandé de faire absorber de l’alcool à sa créature). Bien que certains articles soient spécifiques de la boutique que vous visitez, la majorité de ceux-ci sont disponibles au sein de votre foyer même, mais avec des prix bien supérieurs (la livraison à domicile, ça coûte). Enfin, pour finir avec la ballade, il est intéressant de noter que votre chien dispose d’une sorte de jauge d’endurance qui ne lui permet pas dès ses premières excursions extérieures de visiter tout le quartier d’un coup. Avec le temps, celle-ci augmente, vous permettant de faire plus de choses en une seule fois, et d’accéder à des coins isolés. Et à des cadeaux cachés, mais chut, il ne faut pas le dire.

Allez Mitchell, Allez Mitchell

La dernière majeure partie du gameplay de Nintendogs est composée de 3 compétitions sportives : nous avions pu remarquer qu’il existait des gymnases dans le quartier. Ceux ci vous permettront de passer du temps avec votre chien à l’entraîner au premier type d’épreuves : le parcours d’obstacles.
Doté de balanciers, de capotes géantes et autres slaloms, variant en nombre et en difficulté selon le niveau de votre chien, ces parcours d’obstacles sont à réaliser dans un ordre précis, le plus vite et le mieux possible. Au bout du chemin, une note, un temps et un classement, face à d’autres chiens. Si vous êtes sur le podium, vous passez au niveau supérieur. 4 niveaux, et des sommes en récompenses qui varient selon.
Ce système de niveaux est également repris pour les deux autres compétitions : tout d’abord le lancer de freesbee. Plus simple dans la mesure ou l’on n’agit que dans le lancer du freesbee (important certes), il est également plus accessible en ce sens que l’on peut entraîner son chien à domicile comme aux parcs.
Enfin, la dernière épreuve est un concours de dressage, avec des ordres délivrés par un jury et qu’il faut faire exécuter à son chiot le mieux possible, avec un système de notes qui établissent un classement général au bout de l’épreuve.
Chaque compétition diffère donc par la technique qu’elle requiert, par sa difficulté, mais également par le cadre dans lequel elle se fait, accompagnée de commentaires endiablés (écrits certes). Amusant de noter que les concours ne sont accessibles qu’aux chiens propres et en bonne santé. Qu’on se le dise.

Nintendo Touch

Le joueur va donc sans cesse alterner entre ces 3 phases de jeu : l’apprentissage, qui se déroule à la maison, les ballades, durant lesquelles on rencontre d’autres chiens et on trouve de nouveaux objets, et les compétitions, qui permettent d’engranger de l’argent. Argent que l’on peut économiser, si l’on désire se procurer un nouveau chiot, ou bien que l’on peut dépenser dans l’achat d’objets inutiles, donc indispensables. Et c’est bien là l’une des forces du jeu : réussissant à captiver le joueur gràce à un moteur physique exemplaire et à une brillante exploitation du micro intégré à la console, rendant sa bête la plus attachante du monde, Nintendogs étonne par l’addictivité qu’il génère, le joueur ne cessant de renouveller les ballades à la recherche de l’objet qui tue, et que son chien pourra aborder avec la plus touchante stupidité du monde. Et l’on s’étonne de s’y attacher !
A noter que le jeu propose un mode OUAF, multijoueur qui s’apparente à une ballade entre joueurs humains : chacun arrive avec son chien, il est d’ailleurs possible d’offrir un cadeau à l’autre, summum de la classe, mais celui-ci reste trop superficiel pour être signalé plus que cela.

Allé, apporte la dope Kiki! Maintenant couché!!

 

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