Test d’Operencia : The Stolen Sun sur Nintendo Switch

En résumé

  • Sorties :
  • 31 Mars 2020
  • 31 Mars 2020
  • Non prévue

L'avis de Kayle Joriin

Pour sa première incursion dans le domaine du dungeon-crawler, Zen Studios a frappé fort avec une aventure particulièrement agréable à parcourir. Certes, Operencia : The Stolen Sun n’est pas parfait et on pourra notamment lui reprocher quelques lacunes techniques, des aller-retours parfois agaçants, ainsi qu’une traduction française trop inégale. Pourtant, entre son univers inspiré de la mythologie hongroise et son gameplay très efficace, mélangeant exploration en temps réel et combats au tour par tour, il s’impose comme un excellent représentant du genre sur Nintendo Switch. On le recommandera donc sans problème à tous ceux qui aiment ramper dans des donjons, mais aussi aux néophytes qui y trouveront une expérience plutôt accessible, grâce à des options de difficultés adaptées.

Les plus

  • Univers original et référencé
  • Des personnages attachants
  • Plutôt agréable à l’œil
  • Exploration plaisante
  • Une bonne dose d’énigmes
  • Système de combat efficace
  • Bande-son de qualité
  • Bonne durée de vie
  • Difficulté adaptable

Les moins

  • Quelques soucis techniques
  • Traduction française plombée par les fautes
  • Certains décors manquent de lisibilité
  • Louper un objet important force à tout réexplorer
  • On aurait aimé quelques options supplémentaires
  • Nintendo-Difference

    par Kayle Joriin

    le 30 avril 2020 22:00

Principalement connus pour leurs jeux de flipper, exploitant souvent des licences populaires, les développeurs hongrois de Zen Studios ont également su se diversifier au fil des années. On les a ainsi vu s’essayer au FPS (The Punisher : No Mercy), au jeu de sport (Planet Minigolf et Infinite Minigolf), au rythm game (KickBeat) ou encore au tower defense (CastleStorm). De là à s’imaginer qu’ils allaient se lancer soudainement dans la création d’un véritable dungeon-crawler, il y avait toutefois un pas que peu de gens auraient sans doute franchi avant l’annonce d’Operencia : The Stolen Sun, fin 2018. Alors présenté comme le projet le plus ambitieux du studio depuis sa création, quinze ans auparavant, le titre était initialement prévu sur Steam, mais ce sont finalement l’Epic Games Store et la Xbox One qui l’ont accueilli en exclusivité temporaire dès le 29 mars 2019. Quant aux adeptes de la plateforme de Gabe Newell, ils auront dû attendre pas moins d’un an pour pouvoir enfin découvrir cette étonnante aventure, disponible au même moment sur PlayStation 4 et Nintendo Switch.


Artwork d'Operencia : The Stolen Sun


Hungarian Games


Prenant place dans un univers de fantasy occidentale à première vue relativement classique, avec son lot de donjons et de dragons, le jeu de Zen Studios s’inspire en réalité des contes et légendes du peuple hongrois. Un choix assez logique de la part de développeurs basés à Budapest, mais susceptible surtout d’offrir un réel dépaysement aux habitués de la cosmogonie nordique ou du cycle arthurien. Et il faut reconnaître qu’en pratique, cela fonctionne extrêmement bien. Les scénaristes ont en effet repris les principaux éléments de la mythologie magyare tout en faisant référence à des lieux réels (la Citadelle de Deva ou la ville de Bálványos) et à des personnages historiques (le célèbre Attila, Roi des Huns, ou sa première femme, Réka). Il en résulte donc une ambiance à la fois familière et originale, qui joue clairement pour beaucoup dans le charme de l’aventure.

L’histoire débute ainsi au sein de la contrée d’Óperencia, également nommée Monde du Milieu, car il se situe fort logiquement entre le Monde Souterrain et le Monde Supérieur. Le premier est peuplé par les fantômes, succubes et autres dragons, sous l’autorité du « diable » Ördög, tandis que le second est la demeure de divinités comme le Roi Soleil Napkirály, le Roi du Vent Szélkirály ou le Roi Forgeron Hadúr, aussi vénéré en tant que Dieu de la Guerre. Rares sont toutefois les mortels à pouvoir accéder à ce « Paradis » de leur vivant, sauf s’ils sont guidés par un táltos, sorte de shaman faisant le lien entre les humains et les dieux. En outre, il reste nécessaire d’escalader le titanesque Arbre du Monde, dont le feuillage monte jusqu’au Pays des Dieux et les racines s’enfoncent jusqu’au Monde Souterrain. Une tâche que notre avatar n’aurait sans doute jamais pensé devoir accomplir vu ses modestes origines paysannes. Et pourtant…


Egyszer régen


À l’issue d’un prologue nous enseignant les bases du gameplay aux commandes d’un puissant groupe mené par Attila en personne, on se retrouve donc devant un écran de création de personnage plutôt complet. Là, il faut tout d’abord définir sa classe (guerrier, chasseur ou mage), puis son apparence, son origine (donnant accès à des bonus passifs) et ses caractéristiques de départ. En fonction du profil souhaité, il est en effet possible d’améliorer spécifiquement certains attributs (puissance, agilité, intelligence, sagesse ou vigueur) et de sélectionner deux compétences initiales. Pas d’inquiétude cependant, car les points utilisés peuvent être redistribués gratuitement par la suite, et seul le choix de la classe s’avère réellement décisif, puisqu’il détermine les trois arbres de talents accessibles. Sachant que les différents alliés rencontrés permettent de se constituer une équipe équilibrée quelle que soit l’orientation privilégiée.

Désormais apte à affronter le danger, on assiste alors à une petite introduction nous dévoilant brièvement le passé de l’avatar, simple enfant de ferme que des rêves répétés, impliquant un château englouti et un mystérieux cerf blanc (le légendaire Csodaszarvas), ont finalement incité à partir à l’aventure. La visite du lieu aperçu en songes ne sera toutefois qu’une première étape, afin de faire notamment connaissance avec notre premier compagnon de route, un voleur narquois dénommé Jóska, chargé par le roi local de délivrer des demoiselles emprisonnées. La véritable quête, elle, commencera au sortir du château, lorsque le nouveau duo d’aventuriers sera interpellé par Mezey, un jeune chevalier à la recherche de héros susceptibles d’accomplir une tâche assez inhabituelle : retrouver le Soleil qui a manifestement été volé. De quoi offrir un beau voyage à travers les trois mondes, et ce, pendant quelques dizaines d’heures.

Image d'Operencia : The Stolen Sun


Féerie tremblante


Nous n’en dévoilerons pas davantage sur le scénario, car si le script en lui-même est relativement classique, l’univers créé par Zen Studios s’avère extrêmement plaisant à découvrir, en particulier grâce à ses nombreuses références à la mythologie hongroise. En outre, malgré la sobriété de la mise en scène, à base de textes, d’artworks et de cinématiques chichement animées, le jeu bénéficie d’une ambiance très vivante grâce à de jolies musiques et des doublages en anglais de qualité, rythmant aussi bien l’exploration que les discussions autour du feu de camp. Des échanges parfois tragiques, mais souvent drôles – grâce à ce bon vieux Jóska –, souffrant malheureusement, à l’écrit, d’une localisation française trop inégale. Généralement convaincante, celle-ci est en effet plombée par de nombreuses erreurs, couvrant à peu près tout ce qu’il est possible de faire dans le domaine : de la traduction littérale au contresens manifeste, en passant par les fautes d’orthographe, les oublis de traduction ou les textes qui débordent des fenêtres.

C’est d’autant plus regrettable qu’il s’agit là d’un des rares défauts du titre avec ses quelques lacunes techniques, heureusement sans grande conséquence. Plutôt joli visuellement, Operencia : The Stolen Sun dispose une direction artistique convaincante, qu’il s’agisse du character design ou des lieux visités, allant des habituels bois et souterrains à des cadres plus originaux, comme un château immergé, une forêt métallique ou un vaste palais de verre. En revanche, il faut reconnaître qu’en dépit de la présence d’une option (désactivable) de flou dynamique, le framerate n’est pas toujours d’une fluidité exemplaire – notamment lors des mouvements de caméra. D’autre part, on assiste régulièrement à des retards dans l’affichage des textures (surtout après un temps de chargement) et l’aspect luisant des décors ou de certains modèles 3D fait un peu toc. Pas de quoi gâcher l’expérience cependant, la réalisation restant tout à fait correcte vu le type de production considérée.

Image d'Operencia : The Stolen Sun


Eye of the Explorer


Il faut dire que le rythme relativement posé du jeu aide aussi à faire passer la pilule ; les défauts précités ne gênant nullement un gameplay au demeurant fort efficace. Pour leur premier dungeon-crawler, les développeurs de Zen Studios ont effet réussi à digérer de nombreuses influences en proposant une formule à la fois moderne et traditionnelle. Côté exploration, on se retrouve donc avec une classique vue à la première personne et des déplacements case par case. Néanmoins, comme il est possible de contrôler la caméra tout en se baladant, les environnements semblent moins cloisonnés qu’à l’accoutumée et leur traversée paraît moins rigide. Cette « liberté d’observation », il faudra d’ailleurs souvent la mettre à profit afin d’examiner minutieusement les alentours, que ce soit pour résoudre des énigmes retorses ou dénicher divers objets nécessaires à la progression. Une recherche pas toujours facilitée par des graphismes assez riches en détails, et ce, malgré le surlignage des éléments importants.

Il n’est ainsi pas rare de devoir revisiter des zones déjà parcourues en quête d’une clé ou d’un indice oublié, et bien que la balade soit agréable dans l’absolu, elle peut s’avérer frustrante à la longue. En particulier lorsqu’il s’agit d’une mission principale et non d’un des nombreux secrets additionnels, logiquement mieux cachés que le reste. Certes, une fonction de voyage rapide permet de se faciliter la vie en se rendant directement à l’un des feux de camp déjà débloqués – ces derniers servant également à sauvegarder, à se reposer (sous réserve d’avoir du bois de chauffage), à concocter des potions, à modifier la composition du groupe ou à faire quelques emplettes auprès d’Elia, une mystérieuse marchande se joignant rapidement à nous. On aurait toutefois apprécié pouvoir disposer d’une option de course ou de marche accélérée, histoire de gagner du temps en arpentant les lieux connus. Mais cela aurait sans doute interféré avec la gestion en temps réel des mouvements ennemis et de certains pièges demandent un minimum de timing.

Image d'Operencia : The Stolen Sun


Les bons outils font les bons aventuriers


Plutôt traditionnel dans la manière qu’il a de laisser le joueur se perdre dans ses contrées labyrinthiques, le titre sait pourtant faire preuve de modernité quand il le veut, et même laisser le choix du degré de difficulté souhaité. En début de partie, on pourra donc supprimer l’affichage de la carte – pour un trip à l’ancienne, avec stylo et papier –, limiter le repos et les sauvegardes automatiques, activer la mort permanente (les sauvegardes étant alors supprimées en cas d’échec), voire augmenter tout simplement la puissance des ennemis rencontrés. Autant d’options bienvenues laissant la possibilité de personnaliser intelligemment l’expérience de jeu afin d’offrir un challenge adapté à chacun : du néophyte complet au vétéran balafré explorant des donjons crasseux depuis The Bard’s Tale et Dungeon Master. Il faudra par contre réfléchir un minimum avant de se mettre trop de handicaps, car ces paramètres ne seront pas modifiables par la suite.

Au-delà de cette volonté d’ouverture, qui se traduit également par l’intégration de contrôles tactiles ayant le mérite d’exister à défaut d’être très pratiques, Operencia : The Stolen Sun se montre également assez inventif dans les défis qu’il propose et ne se contente pas uniquement d’énigmes à base d’interrupteurs ou de clés à dénicher. Une bonne partie de la progression se base ainsi sur l’emploi d’artefacts aux pouvoirs variés, acquis progressivement au cours de l’aventure. La fiole de lumière révèle par exemple les passages, mécanismes et autres runes normalement invisibles, mais elle se vide rapidement et nécessite donc une source lumineuse proche. La pelle magique sert à déterrer des coffres cachés et renseigne au passage sur la distance à laquelle se trouve le plus proche. La Plume de Griffon fait léviter des objets trop lourds pour être déplacés. Quant à la baguette magique, elle peut geler ou libérer certains objets en mouvement.

Image d'Operencia : The Stolen Sun


Tournée générale


Si la fiole fonctionne automatiquement une fois remplie, les autres objets – la liste ci-dessus n’étant pas exhaustive – nécessitent pour leur part d’être activés via un bouton d’action dédié. L’association se faisant par le biais d’un menu radial qui permet également de sélectionner des potions et sorts afin de se soigner directement. Bien entendu, il sera d’abord nécessaire d’acquérir ces différents remèdes, soit via les arbres de talents des personnages concernés, soit en jouant à l’herboriste au coin du feu. Au défaut d’intégrer un vrai système d’artisanat, le titre de Zen Studios offre en effet un mini-jeu sympathique demandant de reconstituer des recettes à partir d’indices un brin cryptiques (surtout quand les erreurs de traduction s’en mêlent). La mixture obtenue est alors ajoutée à l’inventaire et l’un des membres du groupe peut s’en équiper pour l’utiliser lors des affrontements ; les doses restant néanmoins limitées et ne se rechargeant qu’après repos.

Or, ces breuvages ne seront pas de trop pour survivre aux nombreuses rixes nous opposant à un bestiaire plutôt réussi (sans être extrêmement varié), dont le point culminant reste logiquement les batailles contre de puissants boss. Contrairement à ce qu’on voit d’ailleurs souvent dans les dungeon-crawler occidentaux – parmi lesquels on peut notamment citer Heroes of the Monkey Tavern ou Vaporum, tous deux sortis sur Nintendo Switch –, le jeu propose un système de combat au tour par tour avec des transitions entre les phases d’exploration et de baston. Un peu à la manière des représentants nippons du genre, comme les Etrian Odyssey, The Lost Child ou Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk, sauf que les rencontres ne sont pas aléatoires. On peut donc esquiver les ennemis dans une certaine mesure ou opter pour l’offensive, histoire de porter le premier coup et, surtout, éviter de se faire soi-même surprendre.

Image d'Operencia : The Stolen Sun


De la gestion de l’effort


Une fois les hostilités lancées, l’ordre d’action des différents belligérants, déterminé par leur score d’initiative, est affiché à gauche de l’écran. Lorsque vient le tour d’un allié, plusieurs possibilités lui sont alors offertes. Il peut utiliser l’une des trois compétences de base (attaque de mêlée, attaque à distance et garde), activer l’une des six compétences uniques équipées – puissantes, mais consommant de l’énergie et soumises à un temps de recharge –, ou bien boire une potion. En prenant en compte la portée optimale et le périmètre d’effet de chaque compétence, le stratège avisé aura ainsi tôt fait d’analyser les options à sa disposition et pourra alterner efficacement entre elles afin de maîtriser au mieux ses adversaires tout en ménageant la jauge d’énergie des combattants. Car si cette dernière se recharge légèrement lors d’une garde, voire par le biais de certaines compétences, la remplir entièrement nécessitera une bonne nuit de repos ou un gain de niveau.

En cas de problème, on pourra heureusement compter sur des combos de groupe dévastateurs, nécessitant toutefois d’être chargés au préalable grâce à l’emploi répété de techniques appartenant à la « sphère » magique correspondante (Vent, Soleil, Monde Supérieur, Monde Souterrain ou Lune). De quoi renverser des situations mal engagées, à condition évidemment de s’être un minimum préparé et de posséder les compétences adéquates ; les personnages ayant logiquement leurs propres affinités avec les différents éléments. Et il en va d’ailleurs de même pour les ennemis : certains s’avérant particulièrement résistants à tel ou tel type de dégâts. Il faudra donc s’adapter aux bestioles rencontrées, soit en changeant de compagnons actifs, soit en réinitialisant un personnage afin de le développer d’une autre manière.

Image d'Operencia : The Stolen Sun


Des chiffres et des êtres


En effet, si chaque gain de niveau offre trois points d’attributs et un point de talent à répartir comme on le souhaite, un minimum de spécialisation sera nécessaire. Déjà, parce qu’il n’est pas possible de débloquer l’intégralité des compétences uniques et des bonus passifs proposés dans les arbres de talent. Ensuite, car comme indiqué précédemment, le nombre de techniques utilisables en combat reste limité à six, et on pourra donc être amené à en laisser certaines de côté. Pourtant, ce dilemme n’est rien face aux choix à effectuer dans l’amélioration des attributs et la sélection de l’équipement, qui peuvent donner lieu à un micro-management assez poussé vu les différentes statistiques primaires et secondaires à prendre en compte. Les moins enclins aux maths se contenteront de regarder les valeurs globales représentant la puissance d’attaque, les capacités défensives et l’affinité magique. En revanche, les amateurs pourront passer pas mal d’heures à peaufiner leur équipe.

Avec pas moins de huit emplacements disponibles – comprenant casque, gants, armure, bottes, bijou, arme principale, arme secondaire (ou bouclier) et arme à distance –, il y a ainsi clairement de quoi de s’amuser niveau inventaire. D’autant que les objets ramassés sont nombreux et que certains donnent même des bonus cumulatifs s’ils sont portés ensemble. Un attirail conséquent, donc, qu’on peut obtenir en abattant des monstres, en dépensant ses précieux deniers dans la boutique d’Elia ou en dénichant divers coffres, nécessitant parfois une clé. En revanche, il ne faut pas s’attendre à pouvoir récupérer des armes sur les râteliers aperçus dans les décors, ni à attaquer librement le mobilier pour récupérer du bois de chauffage. Les premiers sont juste là que pour faire joli. Quant aux meubles, seuls les plus abîmés peuvent être détruits pour alimenter le feu de camp. Une petite incohérence largement pardonnable, bien qu’un peu frustrante en début d’aventure.

Image d'Operencia : The Stolen Sun


Un bien beau voyage


Globalement, les quelques défauts d’Operencia : The Stolen Sun n’arrivent d’ailleurs jamais réellement à entacher une expérience étonnamment plaisante. Certes, la localisation française est clairement critiquable et le jeu est loin d’être irréprochable d’un point de vue technique. Oui, il peut être assez agaçant de devoir réexplorer une zone de fond en comble parce qu’un petit détail oublié bloque la progression. On pourra également regretter des menus pas toujours ergonomiques (malgré des raccourcis plutôt pratiques) ou soupirer face à des affrontements ayant tendance à s’éterniser un peu lorsque l’équipe active n’est pas forcément adaptée aux ennemis rencontrés. Un souci que les développeurs auraient pu éviter facilement en laissant la possibilité de modifier le groupe n’importe quand. Incontestablement, le titre de Zen Studios a donc ses lacunes, qui peuvent ponctuellement déranger.

Sauf qu’en face de cela, il y a une aventure tout bonnement magique, prenant place dans un univers de fantasy vivant et original, tout en s’appuyant sur un gameplay particulièrement solide – qu’il s’agisse de l’exploration en elle-même, des nombreuses énigmes à résoudre ou des combats au tour par tour très efficaces. Et pour ne rien gâcher, la durée de vie est également au rendez-vous, avec une rejouabilité certes limitée, mais de nombreux secrets à découvrir, incitant à retourner dans les régions déjà traversées pour tenter de les compléter à 100 %. Si boucler l’histoire principale ne prend guère plus d’une vingtaine d’heures, on pourra ainsi facilement y mettre le double pour tout voir. Notre partie test aura par exemple dépassée la cinquantaine d’heures, en prenant certes le temps de se balader et en étant parfois bloqué face à un casse-tête récalcitrant. Pas si mal pour un titre vendu une trentaine d’euros.

Image d'Operencia : The Stolen Sun

LES COMMENTAIRES
Les commentaires sont désactivés.
Les prochaines sorties