Planète des Singes

Après le cinéma, c’est au
tour de la petite portable de Nintendo de recevoir La Planète des
Singes. Bonne au mauvaise utilisation de la licence ? Verdict dans ce
test…

Cette fois-ci c’est Ubisoft qui se charge de distribuer ce jeu de plate-forme/action développé par Torus games.

Histoire

Pourquoi se compliquer la vie : il suffit de reprendre la trame du scénario du film est hop, on obtient l’histoire du jeu.
La Planète des Singes vous propose de revivre une à une
les étapes du film. Cette histoire vous est raconté en images, un peu
comme dans Lucky Luke : Wanted. Au début, on voit le héros dans une
navette spatiale qui rentre de mission. La terre a vieilli de près de
700 ans. On vous propose donc de vivre cette mission, c’est-à-dire de
retrouver Taylor. Vous devrez traverser plusieurs niveaux qui
vous feront découvrir des espèces étranges : les singes et les mutants.
Je ne vous dévoile pas la fin, celle-ci est d’ailleurs assez étrange
(comme le reste du jeu 🙂 mais il semblerait qu’une suite soit prévue
puisqu’il y a un petit clin d’oeil à une éventuelle suite très proche
;).

Jolie planète 🙂

Les graphismes sont dans l’ensemble de bonne
qualité. Les niveaux que vous traverserez sont tous très bien
strucuturés avec des images hautes en couleurs. Vous commencerez dans
une sorte de désert aride avec des collines rouges, vous passerez par
une superbe forêt, vous fouillerez les recoins du QG des singes …
bref, vous verrez du beau monde.

L’animation n’est pas en reste, bien que réduite comme le veut ce genre
de jeu, que l’on peut facilement rapprocher d’un Flash Back. Votre
personnage, bien qu’un peu petit et maigre, court, saute, s’agrippe aux
plates-formes… sans broncher malgré la maniabilité (on en reparle
après).

Les ennmis sont peu nombreux : on les compte sur les doigts de la main.
Ce sont surtout des animaux (serpents, boucs, gros boeufs) avec en
particulier … des singes bien sûr et aussi des mutants.

L’ambiance globale colle à l’esprit étrange et futuriste de l’action
mais on peut tout de même faire un reproche sur l’aspect du menu
principal (l’unique menu d’ailleurs). Les développeurs, plutôt que
d’avoir fait dans la tradition, ont remplacé les “Commencer, Options,
Passwords…” par des petits dessins : pas très pratique ce système
surtout que, si, comme moi, vous ne lisez pas la notice, vous risquez
d’être un peu frustré au départ.

Ben alors ! T’avances oui !

Lorsque j’ai fait allusion à Flash Back, ce n’était pas pour rien. La Planète des Singes
se rapproche, de par sa jouabilité, de cet ancien titre Snes. Pourtant,
à l’époque de la Snes, cela ne gênait pas, mais ici c’est assez
ennuyant.
Le bouton A sert soit à sauter vers l’avant, soit à utiliser son arme mais il faut l’avoir sélectionner avant avec L ou R et l’avoir dégainer avec B.
Un petit temps d’adaptation s’impose. Petite parenthèse pendant qu’on y
est : il n’y a que 4 armes ! Le couteau, le pistolet, la mitraillette
et le fusil à pompe : c’est assez maigre.
Ensuite, pour se hisser au sommet d’une plate-forme, il faut s’assurer d’être bien placé en dessous et ensuite appuyer Haut. Idem pour ramasser un objet : il faut s’abaisser avec Bas puis une fois bien positionné sur l’objet, appuyer de nouveau sur Bas. #row_end

Ce principe directement inspiré des Prince of Persia et autres commence à se faire vieillot et est surtout mal exploité.

Voyage de 700 ans ?

Selon les dires du scénario, cette aventure a duré 700 ans terriens. Je ne savais pas que 700 ans passaient si vite.

Le jeu est composé de 13 niveaux variés par leurs décors mais pas par
leurs objectifs. Pour finir un niveau, il faut simplement se rendre à
l’autre bout en ramassant, si possible, toutes les balises. Parfois,
vous devrez aussi délivrer des singes en cage ou remettre la main sur
le carnet de votre ami Taylor mais ça ne va pas plus loin.

Bien entendu, les ennemis sont là pour vous barrez la route mais
ceux-si sont vraiment idiots : ne parlez surtout pas d’IA (Intelligence
Artificielle). M’enfin (comme dirait Gaston), ce ne sont que des
macaques :D. Ils tournent en rond, ceux armés d’un pistolet tirent dès
qu’il vous voient mais ils ont un champ de vision très réduit (ils
devraient penser à ouvrir les 2 yeux 🙂 ). Une fois que vous avez pris
le jeu en main, vous pouvez être certain d’enchaîner tous les niveaux
sans problèmes. Il faut compter environ 10 minutes pour finir un niveau
(en prenant son temps) ce qui fait 130 minutes au total soit un peu
plus de 2 heures. A la fin de chaque stage, un petit récapitulatif est
fait sur 3 critères : le temps, le nombre de balises trouvées et le
nombre d’ennemis tués. Si vous avez tout rempli à fond, vous obtiendrez
le maximum de médailles. Malheureusement, aucun mode supplémentaire en
récompense.

Pour finir, le jeu utilise des mots de passe. Les développeurs ont été
malins : ils ont enlevés certains caractères pour ne pas les confondre
(le U et le V par exemple) Vous pourrez trouver les codes dans notre
bible ou bien juste en dessous (je suis trop gentil 🙂 ) :