Ridge Racer DS

En résumé

  • Sorties :
  • 3 Juin 2005
  • 2 Decembre 2004
  • 7 Decembre 2004

L'avis de Spark

Ce RR DS dispose d’un bon nombre de petits défauts assez gênants, ainsi qu’une durée de vie solo ultra limitée par le peu de circuits différents réellement offerts ! Heureusement le tout est rattrapé par l’excellente jouabilité analogique qui offre bel et bien de nouvelles sensations ainsi que par le mode multi à 6 très convivial.

Les plus

  • - La jouabilité analogique
  • - L'ambiance RR
  • - Le mode multi à 6 joueurs

Les moins

  • Le nombre et la variété des circuits
  • Les problèmes de collision
  • La jouabilité au pad ou au stylet
  • Nintendo-Difference

    par Spark

    le 29 novembre 1899 23:50

Quasiment sur la ligne de départ en même temps que son concurrent Asphalt Urban GT et que la DS, Ridge Racer est le jeu qui suscitait le plus d’interrogations et de curiosité : aussi bien pour ses graphismes qu’au niveau de la jouabilité déjà si spécifique des RR, tout en dérapages, à laquelle vient encore s’ajouter le volant analogique, l’on se demandait comment se passerait ce passage sur console portable… la réponse est là…

Le principe du jeu :

Je ne vous prends pas pour des abrutis, je sais bien que vous connaissez le principe d’un jeu de course, c’est de gagner ! Mais je rappelle les bases du jeu pour les non initiés. Les 4 modes solo de jeu de ce RR sont d’ailleurs ultra classiques, un mode « quick race », un « time attack », un mode « course » et un mode « car attack ». Le déroulement du jeu est lui aussi plutôt bateau (comment ça c’est des voitures ??), vous sélectionnez à l’aide de l’écran tactile la course de votre choix, ainsi que votre bolide et ses différents réglages : le passage des vitesses en automatique ou manuel, et la couleur de votre choix, à l’aide du stylet.
Le style de conduite (pad ou tactile) ne se règle, hélas, pas ici, mais dès le début du jeu dans le menu « options ». Puis la course commence, avec un dernier réglage bien sympathique, celui de pouvoir choisir sa musique parmi 6 thèmes différents. Puis c’est la course en elle-même, avec 2 objectifs, finir la course en premier donc, mais également dans un laps de temps imparti, en renouvelant la durée en passant par les portes « check points » pendant la course.
Au début du jeu vous ne disposez que des 3 premières voitures (les plus faibles) et des 3 premiers circuits, et il vous incombe bien sûr de débloquer tout le reste. Mais c’est tout de même assez particulier ici : vous devez absolument finir chaque course en premier pour pouvoir débloquer la course suivante ainsi qu’un nouveau bolide. Celui-ci ne vous est d’ailleurs pas encore acquis puisqu’il faut ensuite l’affronter directement en course simple (sur le même circuit) dans le mode « car attack ». Ne finissez la course ne serait-ce que deuxième (sur 12 concurrents !) et vous gagnez… le droit de rejouer la même course. Au final vous en avez pour un sacré bout de temps avant de débloquer les 20 courses « différentes » (notez bien le mot différentes mis entre guillemets), ainsi que les 32 bolides, et tout plein d’options comme de nouvelles musiques.

Le gameplay : entre étonnement…

Le tableau de départ semble donc idyllique : de bonnes musiques de qualité, tout plein de courses et tout plein de voitures différentes ; reste à voir en détail les graphismes et la tant intrigante jouabilité : si les graphismes ne payent pas de mine en photos ou vidéos, il en est déjà moins en « vrai ». Moins beau qu’Asphalt Urban GT (la comparaison est inévitable), ce RR DS se défend quand même relativement bien. Le moteur du jeu est quasiment celui de la version N64, ce qui reste impressionnant sur un petit écran. Les quelques pixels grossiers des décors de fond se font oublier par les voitures rutilantes, ainsi que certains petits détails, comme des avions ou hélicoptères qui viennent survoler la course de temps en temps.
La vue est également relativement bonne, aucun clipping, le champ de profondeur est impressionnant, et le moteur du jeu permet d’afficher jusqu’à 6 voitures simultanément (vous + 5 concurrents). De plus la vision est bien dégagée, puisque tous les détails de la course (carte, temps…) sont affichés sur l’écran du bas avec le volant. Seul reste sur l’écran du haut le compteur. Le tout permet donc d’avoir des replays de très bonne qualité, que l’on s’étonnera toujours de voir sur une petite portable mais qu’on ne se lasse pas de voir et revoir.
#row_endArrive le point important de la jouabilité. Avant toute chose il convient de rappeler le principe de tout RR qui se respecte : la conduite se fait tout en dérapages (quasiment en glissades), au moindre virage il faut relâcher l’accélérateur voire donner un grand coup de frein pour voir sa voiture partir sur le côté, puis braquer le volant complètement dans l’autre sens une fois le virage fini pour ne pas finir à l’envers… une fois ce principe acquis ou maîtrisé l’on peut se donner aux joies de la course plus confiant et espérer pouvoir gagner.
A cela vient donc s’ajouter la grande originalité de ce RR DS qui donne le choix entre trois types de jouabilités, à sélectionner dans le mode Options : la jouabilité dite « normale », avec le pad, celle dite « hard », avec le stylet, et enfin celle dite « experte » avec la dragonne. Je ne saurais trop vous conseiller pourtant, à l’instar d’un Mario 64 DS, de vous habituer directement à la jouabillité avec le strap, de loin la meilleure et pas si dure que ça. Il faut un petit temps d’adaptation d’une heure, pendant laquelle vous vous cognez régulièrement dans tous les murs, pour cerner les petites subtilités et trouver enfin une jouabilité digne du stick de la 64, voire meilleure ! Le confort est inégalable sur portable et permet d’appréhender la 3D de la meilleure manière possible. Sans cette option, le jeu aurait été bien fade…
Dernier point important, le mode multi ultra convivial puisque jusqu’à 6 joueurs peuvent courir en même temps avec une seule cartouche !

… et abus

Tout n’est bien sûr pas si rose que ça au final, tout jeu possède des défauts, RR ne fait pas exception, bien au contraire. Premièrement et plus gros défaut, l’animation ne tient pas la route (sans jeu de mot), et les 30FPS se ressentent lourdement, la fluidité n’est pas le point fort du jeu… ensuite niveau graphismes, l’on peut constater dès les premières secondes une lourde sensation de non liberté, puisqu’il est impossible de quitter la route et de se « promener », même lorsque c’est de l’herbe qui se trouve sur les bords, on ne peut que s’y cogner et revenir sur la route. D’où une espèce de sensation d’écrasement tout le long de la course. Résultat l’on se cogne régulièrement sur les côtés, et, petit défaut supplémentaire, lorsque vous vous cognez une fois, votre voiture a une fâcheuse tendance à rebondir vers le coté opposé et s’y re-cogner encore, telle une balle de ping-pong. En ce sens la jouabilité par la dragonne rajoute de la difficulté mais est quand même préférable au pad (mal adapté à la 3D), ainsi qu’au stylet (la DS d’une main est trop lourde). Ajoutez à cela des bugs de collision non négligeables, lorsque vous vous frottez d’un peu trop près à un concurrent, vous êtes curieusement stoppé net et vous regardez votre concurrent s’éloigner désespérément loin devant. Même lorsque c’est lui qui vient vous chatouiller par l’arrière, vous vous retrouvez brutalement ralenti et il vous passe devant tranquillos ! Assez frustrant quand même…

Matte ma caisse !

Dernier défaut qui tient quasiment de l’escroquerie, si les bonus sont bien présents (voitures spéciales Mario et Pacman à débloquer, ainsi que des musiques Nintendo !), si les 32 voitures sont bien présentes, il n’en est pas de même pour les 20 circuits fièrement annoncés par Namco ! Les circuits vraiment différents se comptent bel et bien sur les doigts d’une main : 5 seulement ! Vous disposez dès le départ de 3 circuits et environnements différents. Mais les 6 autres circuits à débloquer ne sont que des remix des 3 premiers avec à chaque fois un tout petit bout de piste qui change !! Pire que tout, les 9 circuits d’après ne sont que les même 9 précédents, mais en mode miroir ! Reste 2 circuits inédits à débloquer tout à la fin et on arrive bien à 3 + 6 + 9 + 2 = 20 circuits !! Merci Namco sur ce coup là ! Qui plus est, le principe du jeu de finir absolument chaque course en premier implique forcément pour y arriver de connaître chaque course par cœur dans ses moindres virages, d’où une certaine lassitude au bout de quelques courses ! Heureusement donc que le mode multi est là pour relever la durée de vie, même s’il n’est pas non plus exempt de défauts : si l’on peut y jouer à 6 avec une seule DS card (sans musique cependant), il n’y a le choix qu’entre… 6 voitures et les 3 premiers circuits, même si la DS card en question est celle sur laquelle vous aviez tout débloqué. Et si vous jouez avec autant de cartouches que de joueurs ? Eh bien rien de plus hélas ! A moins que tous les joueurs n’aient débloqué les mêmes voitures et circuits, vous vous retrouvez avec la même chose que pour une seule card…

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