Stuntman

En résumé

  • Sorties :
  • 24 Juin 2003
  • 4 Juillet 2003
  • Non prévue

L'avis de Goonpay

L'épisode GBA n'a pas suivi le même chemin que son homologue sur PS2. C'est une franche réussite, bref, c'est presque un achat indispensable à moins d'avoir une haine ou un dégoût envers les jeux de caisse !

Les plus

  • - Fun et original
  • - Très bon gameplay
  • - Graphismes
  • - Les voix
  • - Le titre des films :-P

Les moins

  • On en voudrait plus
  • La tête en 3D pour nous briefer était-elle nécessaire ?
  • Les gains auraient gagné à être plus exploités
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 1 mai 2006 22:00

Après le très bon V-Rally 3,
Fernando Velez et Guillaume Dubail sont repartis à la conquête de la
GBA avec ce nouveau jeu de voiture qui se démarque de la concurrence
par son originalité. Stuntman, c’est une histoire de fric, de films et
de cascades !

Un jeu de caisses pas comme les autres

En tant que cascadeur pro, vous êtes chargé
d’assurer le doublage des acteurs durant les scènes d’action. Avant
chaque tournage, vous effectuez un repérage des lieux puis, une fois
ceci fait, vous vous lancez pour produire la scène d’action la plus
intense possible. Hollywood vous regarde !

Chaque
film s’inscrivant dans un univers bien précis, vous roulez à bord de
véhicules correspondant au thème du film : une jeep dans le désert,
grosse cylindrée dans la ville, moto des neiges en montagnes, etc…
Bref, Stuntman n’est pas un simple jeu de course où la victoire est
votre objectif principal. Ce portage issu de la PS2 (épisode mitigé
d’ailleurs) nous fait découvrir un brin d’originalité qui ne fait pas
de mal dans ce monde de … fous 😀

Influence V-Rally

Stuntman reprend le moteur graphique de V-Rally 3 ce qui est un gage de
qualité (souvenez-vous de l’euphorie qui émanait des joueurs lorsque
nous vous avions dévoilé en exclusivité la première vidéo de V-Rally 3
!). Néanmoins, on ne peut pas parler de fossé technique entre les 2
jeux puisque, d’un côté, les décors de Stuntman sont plus riches
notamment grâce aux objets destructibles et aux voitures en mouvement,
mais de l’autre, la vitesse s’est nettement réduite (diminution du
frame-rate ?).

Pour
le reste, c’est quasiment du 100 % identique. Les textures (boue,
herbe, gravier …) sont plutôt bonnes, les montagnes semblent plus
réelles, plus escarpées tandis que dans V-Rally 3, elles semblaient
plus plates. Les textures auraient été améliorées ou la vitesse de
défilement amoindri afin de permettre de mieux les admirer ? Pourtant,
quand on prête attention aux décors qui file derrière nous, on se rend
compte que celui-ci (par moment) est comme aspiré formant une sorte de
déformation concave des parois. On se rend également compte qu’à
certains endroits, le véhicule passe à travers une portion du décor
(problème récurrent à la 3D). Le plus surprenant, c’est que l’on ne
perçoit pas ou très peu d’aliasing, par contre le clipping est toujours
aussi présent

Les véhicules justement ont bénéficié d’une attention particulière
puisqu’ils sont très détaillés et fidèles aux originaux. La différence
entre chaque modèle se fait ressentir dès les premiers tours de roues,
tout comme la différence entre les surfaces (notamment en termes
d’adhérence).

Outre le moteur graphique, les ressemblances avec le jeu de rally se
ressentent dans la présentation même du soft et ce surtout à cause de
la barre de progression et les pictos. Comme dans V-Rally 3, une jauge
se remplit au fur et à mesure de votre avancée. Si vous effectuez
correctement les tâches demandées, une case verte apparaît sinon c’est
une rouge et comme vous vous en doutez, il faut un certain nombre de
cases vertes pour achever une scène.

Ensuite, au niveau des indications, le jeu se rapproche énormément d’un
jeu de rally traditionnel. Les petites images jaunes, qui d’ailleurs ne
sont pas assez visibles en certaines occasions, nous indiquent la
marche à suivre, un peu comme les flèches de différentes couleurs. Mais
là où c’est encore plus proche du rally, c’est avec les commentaires !
Oui, oui, des commentaires! #row_endUne voix vous guide dans vos manœuvres et
vous aident à anticiper chaque action (même si le plus souvent, on bute
sur un stage avant de le connaître par cœur). C’est tellement rare
d’entendre un “co-pilote” qu’il faut le souligner ! En plus, cette voix
paraît très naturelle, ce qui compense les musiques qui elles, sont
beaucoup plus moyennes !

Pour finir, je ferais simplement remarquer aux férus de simulation pure
et dure qu’ils ne devraient pas être déçus par Stuntman puisque pour
réussir sa mission, il faut quasiment effectuer un parcours sans
fautes, et si vous voulez faire 100% à chaque scène, il faudra
réellement jouer les Schumacher en herbe !

Casse-cou à ses heures

Stuntman ne dispose que de 3 modes de jeu à proprement parler puisque
le dernier est une sorte de code la route. En effet, seul les modes
Carrière, Filmographie et Arène sont intéressants.

Le
premier, le mode principal, vous propose de tourner 6 grands films.
Avant chaque film, vous faîtes un repérage des lieux et ensuite vous
passez à l’action. Les repérages sont assimilables à un mode
Entraînement bien qu’ils soient obligatoires. Une fois ces derniers
effectués, vous passez à l’enregistrement de la scène. Chaque film est
composé de 3 ou 4 scènes (21 scènes au total à tourner) s’inscrivant
chacune dans des univers différents avec des engins différents. Les
scénarios, même s’ils sont classiques, devraient vous rappeler des
grands films d’action (dédicace spéciale au dernier film s’inspirant
très nettement d’un James Bond ; le titre y est pour quelque chose :
Live Twice Tomorrow).

Le dépaysement entre chaque film est total, on passe sans problèmes des
montagnes enneigées aux centres-villes, sans oublier le désert ou les
routes de campagne. Bien entendu, je me répète, les bolides ne se
comportent pas de la même manière sur du bitume que sur la neige et la
vitesse varie en fonction de la puissance de chaque modèle (sans
toutefois atteindre des sommets).

Le mode Filmographie vous permet tout simplement de refaire les scènes d’action, histoire d’atteindre les 100% à chaque fois.

Le
mode Arène quant à lui est une sorte de défi (jouable en multi) qui
s’articule autour de 2 axes : le test d’aptitude (où l’on voit la
maîtrise de l’engin) et le test de saut (où l’on doit récupérer les
lettres composant le titre du film). Les gains que vous accumulez dans
le mode Carrière vous permettent d’acheter des arènes et des véhicules
pour le test de saut. La voiture de course coûte une fortune mais elle
se débloque en achevant le test d’aptitude (quel besoin donc d’amasser
de l’argent dans le mode Carrière ?).
Au final, la durée de vie est dans la moyenne des jeux actuels, le jeu
est fun, on y revient avec plaisir pour tout finir à 100%, quelques
parties en multijoueurs par moment, bref, une durée de vie honorable.

Le côté sonore de Stuntman est un peu à mettre de côté. La musique est
assez barbante, les bruitages, eux, sont bien meilleurs (pas de quoi
fouetter un cul de mammouth non plus). Heureusement, les voix sont
impeccables (voir plus haut dans le test).

Cut !

Stuntman se révèle être à la hauteur de nos espérances. C’est un jeu
fun, original et doté d’une solide réalisation technique. Après V-Rally
3, Guillaume Dubal et Fernando Velez nous signent là encore un très bon
jeu de course qui a droit à sa petite place sur votre étagère :-)!

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