Teenage Mutant Ninja Turtles

En résumé

  • Sorties :
  • 21 Novembre 2003
  • 24 Octobre 2003
  • Non prévue

L'avis de Laurent

Pour les autres, cela reste un bon petit jeu, agréable quelques temps mais qui vous agacera vite, une fois que vous serez arrivé relativement loin dans le jeu. Peut-être que la licence aurait pu être mieux exploitée avec un peu plus de temps de développement. Un prochain épisode, un hit ? Possible...

Les plus

  • - Diversité des niveaux
  • - Les Tortues Ninja !
  • - Le genre du Beat-them-all

Les moins

  • Le scénario et les phases de dialogue chiantes
  • Les commandes trop simples
  • Le Character design
  • Nintendo-Difference

    par Laurent

    le 30 avril 2006 22:00

Ah la la, les Tortues Ninja,
série télévisuelle mythique des années 80, qui nous aura sans doute
tous marqués. Qui ne se souvient de Leonardo, Donatello, Michelangelo,
Rafarino ? (pour ce dernier la fiabilité n’est pas assurée à 100 % :D)
Et bien, vous savez quoi ? Nos quatre mutants sont de retour à la
télévision dans une nouvelle version re-stylée ! Et, pour compléter
notre bonheur, une non moins nouvelle adaptation de cette série en jeux
vidéos va sortir (soit beaucoup d’années après la précédente). Mais en
fait, bonne ou mauvaise chose ? Réponse ici et pas ailleurs.

Le principe du jeu : la simplicité et l’action

Bon alors déjà, vous êtes prévenus, le nouveau style graphique imposé à
la série (surtout remarquable dans le design des personnages, leur
allure et leur charisme) a au moins cela de pratique : on aime bien ou
on déteste. Moi (et je ne suis pas le seul dans l’équipe de ND), je
déteste. Pour vous faire votre propre opinion (ce qui est le plus
important en somme), regardez les images (non mais regardez moi cet air
niais ! Qu’ont-ils fait à nos tortues ? Bon, ok, j’arrête…).

Ce jeu est un beat-them-all, en 2D à scrolling horizontal, fausse
impression de 3D (c’est-à-dire que sur certains plans vous pouvez
sauter sur des éléments placés en arrière dans le décor). Pour ceux qui
ne savent pas ce qu’est un beat-them-all, le résumé pourrait se faire
en quelques mots : vous marchez, paf ! Quatre ennemis au moins «
tombent du ciel » (ou plus souvent sortent par des portes ce qui est
plus logique :D), et à vous de les combattre en utilisant toutes les
forces à votre disposition.

Une fois vos pauvres adversaires vaincus, vous continuez à marcher, et
paf ! De nouveaux ennemis encore plus balèzes ! Et ainsi de suite
jusqu’au boss de fin de niveau (à savoir que dans ce jeu il n’y a pas
toujours de boss à la fin de chaque niveau).

Alors oui, ici, nous touchons au cœur du problème des beat-them-all,
qui est la répétitivité de l’action et la lassitude relative que
celle-ci engendre. Mais cela a le mérite d’être clair : vous savez
pourquoi vous êtes là et ne risquez pas de vous tromper de but. En
plus, cela sert de défouloir ! Bref, les beat-them-all sont un genre à
part (très présent à une époque et en déclin de nos jours
malheureusement, c’est pour cela également qu’il faut saluer la sortie
de ce jeu), qui lui aussi vous fera prendre partie chez les détracteurs
ou chez les fans ! Mais les développeurs ont tenté, tant bien que mal,
de rompre cette monotonie commune à la plupart des beat-them-all…

« Utis, non abutis » (« Utiliser, ne pas abuser »)

Déjà, les quatre reptiles (oui, les tortues sont des reptiles 😉 )
différents ont permis à nos amis programmeurs (oui, les programmeurs
sont les amis des joueurs 😉 ) de développer un gameplay différent pour
chaque personnage. En effet, chacun a son arme propre (Leonardo :
Sabre, Rafaelo : deux Tridents, Michelangelo : deux Nunchaku, Donatello
: Bâton) avec les caractéristiques qui lui sont associées. Comme
exemples de paramètres dépendants de l’arme, on pourra citer la portée,
la puissance, et le coup spécial. Ah, je ne vous l’ai pas dit ? Vous
disposez en haut à gauche de votre écran d’une jauge de coup spécial
(qui représente la concentration de votre quadrupède). Appuyez sur B
pendant relativement longtemps, et votre jauge se charge de plus en
plus. Si vous appuyez trop longtemps, votre personnage s’immobilise car
fatigué, si vous avez un timing moyen, vous sortirez un bon coup (jauge
dans l’orange), et si vous avez un bon timing, vous sortirez un coup
spécial (jauge dans le rouge), bien utile en cas de pépin.

Ce qui nous amène à un point délicat du jeu : la complexité des
commandes. Bon, d’accord, la GBA ne comporte pas deux cent boutons et
le jeu est un beat-them-all, mais tout de même ! #row_endJugez-en. A : bouton
de saut (possibilité de faire un double-saut plus ou moins bien selon
les personnages, ce qui est louable); B : bouton pour frapper
(plusieurs fois et combinez avec la croix multidirectionnelle pour
faire des enchaînements sommaires); R : bouton pour déclencher un coup
particulier, très efficace mais qui vous fera perdre un peu de vie si
vous touchez un ennemi avec. Quelle complexité !!!!!!!!!!!!! Qui plus
est, le « coup R » peut être fait avec un enchaînement particulier de A
et de B (donc, le bouton R est presque inutile)… Bref un peu plus de
difficulté dans les commandes aurait été de mise, pour obtenir un
gameplay plus riche, tout de même efficace et simple à comprendre.

Toutefois, la monotonie du jeu est rompue lors de certaines phases
spéciales (un niveau par personnage), dont le type diffère totalement
du beat-them-all. Ces phases sont : pour Michelangelo, un circuit de
skateboard dans les égouts ; pour Leonardo, une phase de shoot ; pour
Rafaelo, une course de moto en pleine rue ; pour Donatello, un parcours
en deltaplane. Elles sont toutes intéressantes, de bonne facture, et
apportent vraiment un plus qui vient rafraîchir l’ambiance du jeu. Une
excellente initiative ! Malheureusement, il n’y a qu’une déclinaison de
« phase spéciale » par personnage, ce qui va servir de transition avec
la partie suivante qui pose problème : la durée de vie.


Le test classique : durée de vie, son, graphismes, scénario

La durée de vie du soft est un peu faiblarde. En effet, même en jouant
en Moyen ou Hard (le mode Facile est fortement déconseillé car trop…
facile justement), avec un peu d’entraînement et grâce aux Continues
infinis, vous n’aurez pas trop de mal à le torcher en moins de sept ou
huit heures (en l’ayant fini à 100 %). Encore faut-il que le jeu ne
vous gave pas entre-temps (ben oui comme on l’a dit plus haut, les
beat-them-all, soit on est scotché soit on gerbe 😉 ) ! De toute façon,
pour la durée de vie, la cause était déjà presque perdue d’avance : 4
niveaux différents (mais vraiment différents : histoire, ennemis,
décors, etc.) par personnage (en comptant le « niveau spécial »), ce
qui fait 16 niveaux en tout, 17 en comptant le niveau du boss final
(cadavre de Shredder si tu m’entends :D). Si les niveaux avaient été un
peu plus longs, peut-être que cela serait passé, mais non, ils se
finissent vraiment trop vite. Dommage ! Au passage, la sauvegarde entre
ceux-ci est automatique (trois slots de sauvegarde présents). On
regrettera aussi l’absence totale d’un mode multijoueurs, pour péter la
gueule à ses potes ou massacrer du robot à deux, ce qui aurait
considérablement augmenté l’intérêt du soft.

Côté son, hormis la musique d’introduction, qui mine de rien vous
rentrera bon gré mal gré dans la tête, le reste est plutôt bof. Les
musiques sont certes rythmées et pourraient accompagner plutôt bien
l’action, si elles ne se faisaient pas toutes discrètes lorsque
celle-ci arrive. En effet, pris dans le feu de l’action, vous n’y
prêterez guère attention. En plus, et surtout, les bruitages deviennent
omniprésents à ces moments-là.

En parlant des bruitages, ils sont relativement de bonne facture
(quoiqu’un poil trop digitalisés à mon goût, mais je suis exigeant ^^),
et rapidement vous ne pourrez plus vous passer d’entendre votre épée
fendre ces ******* de robots de métal. 😀

En ce qui concerne les graphismes, nous pouvons dire d’eux qu’ils sont
beaux, sans être vraiment à tomber par terre. Les détails sont présents
partout, les sprites sont larges, les courbes bien dessinées, les
effets plutôt jolis, et l’animation reste parfaite, même quand beaucoup
d’ennemis sont présents à l’écran. Du travail qui fait plaisir aux yeux
!

Concernant le scénario, à la base on pouvait penser que les
développeurs ne se fouleraient pas trop, vu que c’est un beat-them-all,
pour nous pondre un scénario qui tienne la route. Que nenni ! Le
scénario est très compliqué, et passe par des phases de dialogues entre
des personnages dessinés, phases vraiment très longues soit dit en
passant. Très longues ? Trop longues. De fait, vous ne suivrez jamais
plus de la moitié de ce qui se dit, tout simplement parce que c’est
chiant, et inutile à la progression dans les niveaux. Pour résumer,
gloire à celui qui a inventé le bouton Start (qui permet de passer ces
dialogues :D) !

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