Test d’Ashwalkers sur Nintendo Switch

En résumé

  • Sorties :
  • 10 Mars 2022
  • 10 Mars 2022
  • Non renseignée

L'avis de Goonpay

Survivre, un terme qui colle parfaitement à Ashwalkers, la production de Nameless XIII. Il est en effet question de survivre dans cette aventure où le temps semble s’être arrêté, où les choix ont un impact sur la fin, pour parvenir à mener cette troupe de quatre survivants vers le dôme de la liberté. Mais il faut aussi ajouter le cinquième homme… nous, vous, le joueur… qui lui aussi sera probablement en état de survie tout au long du jeu, attendant désespérément une des fins, qui fort heureusement arrive vite. Ashwalkers a tenté, c’est raté, il n’y a rien de plus à dire.

Les plus

  • Le scénario
  • Un run se boucle en deux heures, ouf !

Les moins

  • Oser le noir et blanc n’est pas toujours synonyme de réussite
  • Il y a vraiment mieux dans le genre narratif
  • Les textes illisibles en portable
  • Que c’est lent…
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 21 octobre 2022 8:00

Ashwalkers est la première production du petit studio toulousain au nom énigmatique « Nameless XIII ». En recherche d’identité donc, le studio propose un jeu de survie narratif qui raconte l’histoire de quatre aventuriers, « La Section », en quête d’un sanctuaire pour l’humanité, bravant les obstacles et devant prendre des décisions importantes durant la traversée d’un monde froid et austère. L’heure du choix a donc sonné…


Artwork d'Ashwalkers


Noir, la couleur du désespoir


Pour mieux s’immerger dans ce monde où règne la désolation, Ashwalkers propose un parti-pris très tranché, celui de l’absence de couleurs. Seules quelques tâches de rouge (sang), viendront donner un soupçon de vie à l’écran. Si cette direction artistique assumée est en totale adéquation avec l’esprit du jeu, il n’en reste pas moins que derrière, ce n’est franchement pas aussi glauque et époustouflant qu’un Limbo ou Madworld, ni dans la veine d’un Sin City (car avec ces petites touches de couleurs, on y pense forcément), avec ses contrastes bien plus marqués et marquants.

Graphiquement, la modélisation est assez basique, les décors sont plutôt vides, et ce qui retient l’attention, ce sont essentiellement toutes ces scènes au crayon qui font office de transition.

À cela s’ajoute la partie textuelle qui manque cruellement de lisibilité en mode portable, de nombreuses lenteurs incompréhensibles et une sensation de monotonie qui, bien qu’étant dans l’esprit du jeu, le desservent plus qu’autre chose. L’ambiance sonore quant à elle reste assez discrète, mais bien inscrite dans le ton du jeu.


Quatre pions sur le plateau


Petra, Sinh, Kali et Nadir sont les membres de « La Section » et chacun possède son profil. En vérité, ils ne sont que les représentants d’une caractéristique humaine : diplomatie, force, ruse et pacifisme. C’est donc au travers de leur personnalité que se prennent les décisions et que les conséquences face à une situation se font ressentir. Pour le reste, il suffit de gérer la nourriture, la fatigue et l’état de santé en s’offrant des séances au coin du feu pour dynamiser et entretenir la petite troupe.

On n’évoquera pas vraiment le gameplay puisque la maniabilité consiste à sélectionner des options et pousser son stick vers l’avant pour déplacer à vitesse d’escargot le petit groupe.

Au final, on devine assez facilement les conséquences de chaque choix, et bien que l’histoire se boucle en environ deux heures, il y a 34 fins possibles. Pour les plus courageux et ceux qui parviennent à entrer dans l’histoire (qui reste bien évidemment le point fort du titre), nul doute qu’il y a de quoi faire. On avouera qu’ici, le premier périple a suffi à nous achever.

Image d'Ashwalkers

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