Test de Mario Kart World sur Nintendo Switch 2

En résumé

  • Sorties :
  • 5 Juin 2025
  • 5 Juin 2025
  • 5 Juin 2025

L'avis de Skyward

Si Mario Kart World ne bat pas Mario Kart 8 Deluxe sur tous les aspects, ce n’était pas nécessairement le but. Le charme et la superbe de Mario Kart World résident principalement dans sa capacité à réinventer totalement la franchise pour en faire une expérience unique et inédite, par le biais de son monde ouvert mais aussi de la nouvelle connectivité permise entre les circuits. C’est indéniablement un jeu superbe, visuellement, musicalement et en termes de gameplay, qui permettra à la franchise d’atteindre de nouveaux sommets. Ce n’est en revanche pas un jeu exempt de défauts, avec paradoxalement parfois moins de customisation possible, quelques éléments d'intérêt majeur absents, comme le mode 200CC ou la possibilité de faire le mode Grand Prix de façon « traditionnelle », sans portions de route. Rien qui ne pourrait être réglé par quelques DLC futurs si ceux-ci arrivent. On recommande dans tous les cas chaudement ce nouvel opus, qui fait également la part belle au jeu en ligne.

Les plus

  • La connectivité entre les circuits
  • La beauté du monde ouvert
  • Le mode Survie
  • La qualité du mode Course VS
  • La performance du jeu
  • Les nouveaux costumes et personnages

Les moins

  • L’élargissement trop marqué des pistes pour jouer à 24
  • L’impossibilité de faire un Grand Prix « classique » sans portion de route
  • Pas de mode 200cc
  • Un mode Balade qui aurait pu aller encore plus loin
  • Nintendo-Difference

    par Skyward

    le 14 juin 2025 21:00

Mario Kart 8 Deluxe fut l’un des plus énormes succès de la Nintendo Switch, avec un peaufinage absolu de la formule et un nombre de circuits record si on inclut tous les DLC. Et pourtant, les fans attendaient malgré tout impatiemment un nouveau jeu, car, malgré toutes ses qualités, cela restait un portage de Mario Kart 8 sur Wii U. Nintendo était donc face à un défi de taille : produire un Mario Kart inédit pour la première fois depuis plus de dix ans, et réussir à innover à nouveau, tandis que la marge de progression par rapport à la formule classique était extrêmement réduite, l’opus précédent ayant atteint des sommets. Les développeurs ont donc travaillé pendant de nombreuses années pour fournir un jeu comportant des spécificités complètement nouvelles, grâce à l’intégration des circuits dans un open world monstrueux : c’est ainsi qu’est né Mario Kart World. Dans ce test, nous revenons donc sur notre ressenti général par rapport aux innovations apportées dans cet épisode après une semaine de jeu, et nous décortiquons les différents modes un par un, avant de nous focaliser sur le jeu en ligne.


Test réalisé à partir d’un code fourni par l’éditeur.



Plus on est de fous, plus on se met sur la tronche


Mario Kart World apporte un certain nombre de nouveautés au-delà de la conception et de l’agencement des circuits. Le fait qu’il y ait vingt-quatre joueurs au lieu de douze a naturellement entraîné un élargissement des pistes, ce qui est assez déroutant au départ. Cet agrandissement a plusieurs conséquences : un chaos encore plus généralisé avec encore plus d’objets en circulation et des changements de position plus marqués, avec un basculement très rapide du top 3 vers le fond du classement quand on est malchanceux et qu’on se fait enchaîner par les objets. Par ailleurs, la sensation de vitesse est un peu perdue sur les circuits simples avec peu de virages. Les amateurs de vitesse seront également déçus de la non-existence du mode 200cc qui amplifie encore plus l’impression de vitesse modérée de cet opus. On notera que la conduite assistée est automatiquement activée quand on démarre une partie et qu’il faut absolument l’enlever pour profiter pleinement de l’expérience : un choix étrange sachant que cela n’est pas vraiment mentionné, à moins de fouiller dans les paramètres.



Nouveaux tricks


Dans Mario Kart World, les contrôles ne changent pas fondamentalement par rapport à Mario Kart 8, mis à part la possibilité de glisser sur les rails ou de rouler sur les murs à l’aide d’un saut chargé (qui s’effectue en appuyant sur le même bouton que les dérapages, sans incliner le joystick). Si les rails sont assez faciles à maîtriser, la manœuvre permettant de rouler sur les surfaces verticales est assez complexe à maîtriser et on avouera qu’après une semaine de jeu, on n’a pas encore pu exploiter à 100 % son potentiel. Cependant, cette manip’ est indispensable pour débloquer le potentiel de raccourcis dans tous les circuits et gagner pas mal de temps. On observera donc avec attention les astuces trouvées par les joueurs les plus adroits à l’avenir.



Farandole de conducteurs


Si on avait l’impression qu’il y avait déjà beaucoup de personnages déblocables dans Mario Kart 8, Mario Kart World va encore plus loin. Si les héros des DLC de Mario Kart 8 Deluxe ne sont pas de retour, Mario Kart World permet d’incarner un panel de cinquante compagnons différents, dont un cast de vingt-quatre personnages principaux et vingt-six autres créatures des univers Mario (souvent des ennemis). De plus, il est possible de débloquer des tenues pour les vingt-quatre personnages du cast central. On regrette le fait que chaque personnage n’ait pas le même nombre de tenues et que certains soient carrément mis de côté (Pauline qui ne peut débloquer qu’une tenue, par exemple), le nombre semblant relativement arbitraire.



On regrette également le choix étrange fait par Nintendo pour l’écran de sélection des personnages, où toutes les tenues sont intégrées comme des conducteurs à part, et il faut donc pas mal scroller pour sélectionner celui que l’on souhaite. Ce choix, rappelant le menu de sélection des invocations dans The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom, ou celui de sélection des objets dans Breath of the Wild et Tears of the Kingdom, est une drôle d’obsession de Nintendo en termes d’ergonomie qui est toujours aussi pénible pour les utilisateurs. On notera qu’on démarre avec dix-sept personnages principaux et quinze créatures, et qu’il faut ensuite débloquer tout le reste. Les personnages principaux se déverrouillent en finissant des coupes dans le mode Grand Prix, tandis qu’on ne peut obtenir de nouvelles créatures qu’en utilisant le nouvel objet Kamek lors d’une course, celui-ci transformant les joueurs en de nouvelles créatures pendant une durée limitée.



Fini le tuning


En ce qui concerne les karts, une simplification a eu lieu qui plaira à certains et sera détestée par d’autres : exit les roues et les voiles, il ne faut plus sélectionner que son kart et lui apposer le sticker de son choix. Il y a onze karts au démarrage, mais on peut en débloquer jusqu’à quarante en accumulant des pièces au cours des courses. Ceux qui aiment la customisation seront forcément déçus, mais ceux qui trouvaient compliqué le processus d’analyse des différents paramètres et le temps que cela faisait perdre seront ravis. Les stickers sont mignons mais finalement assez peu visibles sur les véhicules, bien que cela constitue le principal élément de collection de ce Mario Kart. On aurait peut-être préféré de la peinture ou quelque chose de plus remarquable.



Objets à tout va


Le jeu ne contient que trois objets inédits : Kamek qui permet de transformer les autres joueurs en créatures, les sacs de nourriture qui permettent d’obtenir des tenues et la carapace dorée qui déboule à toute berzingue en semant des pièces sur son chemin. Cependant, un certain nombre d’objets non-existants dans Mario Kart 8 Deluxe font leur retour ici, comme la Fleur de glace qui permet de geler les ennemis, le Méga Champignon qui permet d’écraser ses adversaires (star de Mario Kart Wii) ou le Marteau à lancer sur ses compétiteurs. S’ils ne sont pas totalement nouveaux, ils n’ont pas fait leur apparition dans un jeu principal de la franchise depuis une trotte.

En plus de cela, la façon d’utiliser les objets et leur pouvoir a été fortement reconfigurée. Là où il fallait manuellement maintenir les objets comme les carapaces derrière soi pour bénéficier de leur pouvoir protecteur, ils sont maintenant placés automatiquement derrière le joueur. Ceci a deux conséquences : il est plus facile de se protéger pour les joueurs débutants, mais il y a aussi une nécessité de faire plus attention lorsqu’on colle un joueur avec plusieurs objets offensifs tournant autour de lui. De la même façon, on peut désormais voler des champignons lorsque ceux-ci sont en rotation autour du kart d’un joueur : encore plus de coups bas en perspective ! Au-delà de leur positionnement, le pouvoir des objets a été globalement diminué : les éclairs affectent les karts foudroyés beaucoup moins longtemps, on se remet beaucoup plus vite d’une attaque de carapace, le Bill Balle ne percute plus les joueurs qu’il touche, etc. Ce choix est sûrement dû au fait qu’à vingt-quatre joueurs, les objets sont beaucoup plus nombreux et fréquents. Ce n’est pas forcément désagréable, il faut juste s’y habituer.



Mode Grand Prix


Un mode assez classique pour commencer, mais avec une conception toute différente. Comme dans tous les jeux Mario Kart, il est possible de faire des courses dans le cadre du mode Grand Prix. Ce dernier comporte sept coupes initialement et la coupe spéciale à débloquer. Chaque coupe comporte comme le demande la tradition quatre circuits, mais cette fois-ci il y a une spécificité dans la façon dont ils s’enchaînent. La première course s’effectue de façon classique, en trois tours bouclés. Mais à partir de la deuxième course et jusqu’à la dernière, on doit commencer par rejoindre le circuit suivant par la route avant d’y effectuer un tour. Ce concept a des avantages et des inconvénients. Côté positif, on adore le fait que le paysage change au fur et à mesure qu’on progresse d’une course à l’autre.

Les portions de route comportent également leurs propres challenges avec un sacré panel de véhicules qui circulent et peuvent fortement aider ou au contraire gêner les joueurs. Ces sections sont somme toute des versions très étendues de circuits d’opus précédents comme le Pont Champignon dans Mario Kart : Double Dash !!. Côté négatif, on ne comprend pas pourquoi les développeurs n’ont pas laissé le choix aux joueurs d’effectuer les circuits en mode connecté ou en mode bouclé classique, étant donné que la version bouclée de chaque circuit existe dans le mode Course VS. Par ailleurs, le fait de ne faire qu’un tour sur la plupart des circuits empêche de vraiment les apprécier, et rend le mode Course VS réellement indispensable. Bien entendu, il est possible d’effectuer chaque coupe en 50, 100 ou 150cc (ou même miroir !).



Circuits en folie


En ce qui concerne les circuits en eux-mêmes, il y a du très bon, comme du moins bon. Si certains circuits souffrent de l’élargissement des pistes qui les rendent un peu mous et oubliables, d’autres sont créatifs et magiques à un niveau rarement vu précédemment. Le Pic de l’observatoire, le Spatioport DK et le Cinéma Boo sont à la fois conceptuellement et visuellement fabuleux, et on y retourne avec plaisir de façon répétée. Les circuits moins intéressants ont au moins l’avantage d’être connectables à n’importe quel circuit voisin pour les rendre plus excitants.

Certains circuits iconiques comme le Stade Wario ou la Jungle Dino Dino sont un peu moins fun dans cette version, tandis que d’autres comme l’Usine Toad ont été optimisés à la perfection. Chacun se fera son avis, mais tout le monde finit par y trouver son compte. On regrette que certains circuits soient utilisés de façon répétée dans plusieurs coupes différentes. Si c’est intéressant de voir plusieurs facettes du même terrain, on aurait préféré avoir plus de circuits à la place. On trouve enfin que la route Arc-en-Ciel de cet opus est objectivement une des meilleures de l’histoire de Mario Kart, avec une très longue durée, beaucoup de variations et une difficulté relevée.



Physique des circuits


Dans Mario Kart World, certaines mécaniques de Mario Kart 8 Deluxe et de jeux précédents ne font pas leur retour, à cause du monde ouvert qui n’est pas vraiment compatible avec des routes improbables : pas de système d’anti-gravité et pas de possibilité de rouler sous l’eau. Malgré tout cela, on n’est pas nécessairement gêné, les pistes sont particulièrement excitantes et le fait de rouler sur l’eau au lieu de circuler sous les flots donne une dimension complètement nouvelle à certains circuits, comme le Galion de Wario.



Mode Survie


On l’avait déjà mentionné précédemment, mais le mode Survie est LE nouveau mode à découvrir dans Mario Kart World. Dans celui-ci, on effectue un très long rallye traversant le continent avec un certain nombre de checkpoints. À chaque checkpoint, les joueurs les plus lents sont éliminés, il ne faut donc pas juste faire le meilleur classement possible à la fin, mais aussi réussir à atteindre le top 4 sans se faire éjecter auparavant. Ce mode a peut-être été inspiré par le travail de certains moddeurs YouTube qui avaient déjà eu cette idée il y a quelques années. C’est un mode extrêmement excitant, car un mauvais classement temporaire qui aurait été sans conséquence dans une course standard va mener à une élimination ici. On a le cœur qui bat la chamade en permanence et on s’est rarement senti aussi vivant dans un Mario Kart.



Mode Course VS


Le mode Course VS est au sommet de son potentiel dans cet opus, car il permet de combler des lacunes assez fortes du mode Grand Prix. Comme dans les jeux Mario Kart précédents, il permet de jouer en customisant ses courses à 100 %, en choisissant le niveau de difficulté de l’IA, la fréquence d’apparition de certains objets, le nombre de courses à effectuer, etc.

Mais dans le cas de Mario Kart World, ce mode est le seul qui permet à la fois de tester tous les circuits en mode bouclé classique, mais aussi de connecter n’importe quel circuit à ses voisins pour bénéficier de trajets complètement customisés. Les possibilités sont très nombreuses, puisqu’on peut en théorie concevoir une giga-course reliant tous les circuits les uns aux autres, et également observer qu’une connexion ne sera pas la même en termes de trajet et d’événements selon si l’on l’effectue d’un point A à un point B ou l’inverse.



Mode Balade


Avec le mode Survie, c’est indéniablement un des modes les plus créatifs et innovants de la série. Dans ce mode, accessible à partir du menu principal, on peut se balader n’importe où sur l’immense carte de Mario Kart World. Les activités que l’on peut y effectuer sont nombreuses : activer des interrupteurs P pour effectuer un mini-défi (ramassage de pièces bleues, courses improvisées, parkour sur les murs, etc.). On peut aussi ramasser des médailles Peach ou rouler sur des panneaux « ? ». Dans tous les cas, ces mini-défis permettent de débloquer de nouveaux stickers pour les karts. On regrette malgré tout l’absence de quêtes un peu plus conséquentes ou de récompenses plus intéressantes que des stickers, mais on suppose que pour d’autres joueurs et comme dans les nouveaux Zelda 3D, l’intérêt est plus dans la joie de l’exploration que dans la récompense en elle-même.



Ce mode est aussi indispensable pour débloquer plus facilement toutes les tenues, et pour maîtriser tous les raccourcis des différents circuits du jeu. On peut aussi aisément se rendre en un clin d’œil à un autre endroit de la carte en sélectionnant un personnage qui s’y trouve pour l’incarner. Quelques regrets cependant : l’absence d’une carte détaillée permettant de faire un inventaire facile des défis que l’on a déjà effectués et de ceux à terminer, et l’impossibilité de démarrer une course en se rendant en voiture à proximité du circuit en question. Cela aurait rendu ce monde encore plus vivant.



Mode Contre-la-montre


Mode apprécié par ceux qui veulent décortiquer les circuits de A à Z pour effectuer le meilleur temps possible. C’est un mode très simple, on est seul, on démarre avec trois champignons et l’idée est de faire le meilleur temps possible. Il est possible de concourir contre les fantômes de Nintendo, son propre fantôme ou avec le fantôme de joueurs en ligne. Pas de révolution majeure de ce côté-là, mais un mode propre et correctement optimisé dans l’ensemble.



Mode Bataille


Rien de très nouveau sous le soleil concernant les batailles non plus. On retrouve deux types de batailles classiques et souvent appréciées des joueurs : la bataille de ballons et la bataille de pièces. Dans la bataille de ballons, on joue sur des versions restreintes de certains circuits, et le but est d’attaquer les autres joueurs à l’aide d’objets pour les éliminer en explosant leurs ballons. Si un joueur a perdu tous ses ballons, il est éliminé. Tous les joueurs avec des ballons en leur possession à la fin du timer sont classés sur la base des dommages qu’ils ont effectués aux autres. La bataille de pièces est encore plus simple : il faut ramasser un max de pièces et on en perd quand un autre joueur nous touche, le gagnant étant celui qui a amassé le plus de pièces. Ce mode est toujours divertissant, mais on a trouvé la plupart des terrains de jeu un peu trop grands pour croiser les autres de façon régulière, et ça ne révolutionne clairement rien dans la franchise.



Le multijoueur


Mario Kart World possède plusieurs façons de jouer à plusieurs et nous les avons toutes essayées. Bien entendu, il est toujours possible de jouer simplement en multijoueur local avec écran partagé. L’expérience est simple, classique et efficace, il est possible de faire une coupe, de jouer en mode Course VS, en mode Survie, ou de se faire une petite bataille. En jouant à deux, la taille de l’écran est suffisante ; à quatre en revanche, ça commence à être un peu restreint. On a pu à l’occasion tester la caméra, qui détecte bien la tête de chaque joueur dans la pièce avec facilité et il est ensuite possible de zoomer autant que l’on souhaite. La caméra a une qualité pas terrible, et c’est clairement une option gadget bien que rigolote, permettant de repérer ses amis parmi les ordinateurs, et de voir leur tête se faire dégommer quand on leur lance un objet. On regrette par ailleurs l’impossibilité de jouer au mode Balade à plusieurs en local avec écran partagé.



On peut pousser l’expérience plus loin, et jouer en local à deux, avant de se connecter en ligne et de se confronter à d’autres joueurs inconnus, mais bien réels. L’expérience est sensiblement la même que lorsqu’on se connecte en solo en ligne. On notera que la fluidité de la connexion est superbe, ce qui démontre les capacités de connexion de la nouvelle console. Lorsqu’on joue en ligne, on ne peut pas jouer en mode Grand Prix, mais on peut jouer en mode Survie ou en mode Course VS. Étrangement, si on peut choisir son circuit préféré parmi une sélection dans le mode Course VS qui est ensuite tiré au sort parmi les propositions des joueurs, il n’est pas possible de choisir son Rallye préféré dans le mode Survie, et celui-ci est simplement tiré au sort. Les courses en ligne sont très excitantes, avec un chaos d’objets monstrueux à vingt-quatre joueurs. Le mode Survie prend tout son intérêt quand on y joue en ligne, où le challenge est bien plus relevé qu’en 150cc contre des ordinateurs.



Troubles de lobby


On a malheureusement rencontré une autre difficulté en ligne : quand on essaie de jouer à distance avec un ami et d’autres joueurs inconnus, il est assez difficile de rejoindre le lobby où l’ami se situe, avec pas mal de temps d’attente, surtout si c’est pour faire une partie en mode Survie. On aurait préféré un système un peu plus optimisé. En revanche, jouer à distance avec ses amis dans un lobby privé est très simple et très agréable. Le GameChat est un vrai plaisir à utiliser et la qualité du micro est honnêtement assez bonne.



Une esthétique chatoyante


Maintenant que l’on a énormément parlé de gameplay, il est temps de parler de la dimension esthétique de ce nouvel opus. Si certains ont pu être déçus que Mario Kart World ne bascule pas dans un réalisme plus marqué et garde un côté très cartoon et coloré, il le fait de la meilleure façon possible. Les détails sont sublimes, les couleurs incroyables, et le jeu met à 100 % à profit les capacités de la Nintendo Switch 2. On remarque la beauté de l’environnement quand on regarde le ciel très réaliste et ses changements de météo, ou encore les reflets ultra-saisissants à la surface de l’eau. C’est un jeu superbe, qui par ailleurs tourne fantastiquement bien en 60 FPS, sans aucun chargement ou lag quand on est en mode Balade, par exemple. Le jeu tourne également très bien en mode portable.



Un monde de musique


Musicalement, Mario Kart World est un jeu très intéressant. Le travail effectué par l’équipe menée par Atsuko Asahi a été phénoménal, avec un sens du détail très particulier apporté au fait de créer un environnement musical transcrivant l’immensité de ce monde tout en apportant une identité musicale individuelle à chaque circuit. En mode Balade, on retrouve des remix jazzy ou plus punchy de beaucoup de mélodies iconiques des jeux Mario, certains comme Super Mario Galaxy 2 étant particulièrement mis en valeur. Si on n’a absolument rien à reprocher à la bande originale sublime de cet opus, on constate que le fort usage des remix de musiques existantes empêche parfois de distinguer et mémoriser les mélodies composées spécifiquement pour Mario Kart World, mais cela viendra peut-être avec le temps.



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