Test de Mika and the Witch’s Mountain sur Nintendo Switch

En résumé

  • Sorties :
  • 21 Aout 2024
  • 21 Aout 2024
  • 21 Aout 2024

L'avis de CooLJeDi

Mélange improbable entre Crazy Taxi et Kiki la Petite Sorcière, Mika and The Witch’s Mountain est un jeu indé privilégiant l’exploration, dans un micro-univers des plus charmant. Il ne faudra pas s’attendre à beaucoup de challenge, il s’agit avant tout de proposer au joueur une expérience de jeu relaxante. Néanmoins, malgré ses intentions louables, Mika and The Witch’s Mountain n’est pas exempt de bugs et surtout laisse le joueur sur sa faim à cause de sa durée de vie bien trop courte. Seulement trois à quatre heures de jeu sont ainsi nécessaires pour voir apparaître les crédits de fin. On attendra donc les prochaines mises à jour prévues pour début 2025 qui apporteront du contenu annexe et qui rendront, on l’espère, le jeu plus recommandable.

Les plus

  • Visuellement mignon
  • Un concept de gameplay séduisant
  • Les séquences en dessin animé

Les moins

  • Durée de vie très éphémère
  • Quelques bugs agaçants
  • La maniabilité brouillonne par moment
  • Nintendo-Difference

    par CooLJeDi

    le 22 février 2025 9:00

Développé et édité par le studio Chibig, à qui l’on doit notamment l’attachant Summer in Mara (dont le test de la version Switch est disponible à cette adresse), Mika and The Witch’s Mountain a été financé grâce à une campagne Kickstarter couronnée de succès, avec 1,3 million d’euros récoltés (sur 40 000 euros demandés). Le titre a ensuite eu droit à une sortie anticipée en août 2024 sur Nintendo Switch et Steam, soit cinq mois pour tenir compte des remarques de la communauté, corriger quelques bugs et ajouter du contenu avant son lancement officiel le 22 janvier 2025, date à laquelle il est également sorti sur les consoles Xbox et PlayStation. Notons d’ailleurs que présent test a été soigneusement rédigé à partir de la version 1.1 du jeu, mais que deux mises à jour de contenu (dont une déjà disponible sur Steam) sont prévues dans les semaines et mois à venir.


Test réalisé à partir d’un code fourni par l’éditeur


Image de Mika and the Witch’s Mountain


Crazy Witch Taxy


La jeune Mika souhaite devenir une sorcière de renom en intégrant l’école de magie tenue par Olagari, une vieille sorcière qui réside au sommet du mont Gaun, le point culminant de l’île d’Orilla. Pour sa première épreuve, Olagari décide de jeter Mika dans le vide en lui demandant de la rejoindre par ses propres moyens. Surprise par cet accueil plutôt étrange, elle perd le contrôle de son balai et atterrit au pied de la montagne, heureusement en un seul morceau. Il en est tout autre pour son balai qui s’est brisé durant la chute et ne lui permet plus de rejoindre le sommet où l’attend sa mentor. Mika est par la suite accueillie par une habitante de l’île, nommée Allegra, qui va lui proposer de réparer son balai en échange de quelques menus services.



Le but dans Mika and The Witch’s Mountain est d’effectuer des livraisons en se déplaçant à l’aide de son balai de sorcière. Certains colis nécessitent de respecter des conditions précises durant leur acheminement comme ne pas subir de chocs, ne pas être au contact de l’eau ou encore devoir être livré dans un temps imparti. Pas de problème en cas d’échec, puisque l’objet réapparaît comme par magie, et flambant neuf, à son point de départ. Le concept en soi est séduisant sur le papier, mais il est malheureusement pris un peu en défaut à cause d’une maniabilité un poil bancale. En effet, il est compliqué de s’arrêter à un endroit précis sans s’y reprendre à plusieurs fois. De même, on a l’impression que certaines règles ne sont pas clairement définies. Il est normalement impossible de gagner de l’altitude à dos de balai, mais en percutant des éléments du décor, on arrive alors à les survoler. Simple bug ou volonté des développeurs pour faciliter le parcours… difficile de trancher.


Image de Mika and the Witch’s Mountain


En plus des livraisons, l’île est parsemée d’objets abandonnés dont il faudra retrouver les propriétaires. Et généralement, ce sera par le biais de dialogues, plutôt réussis, qu’on obtiendra des indices sur l’identité desdits propriétaires. Chaque secteur de l’île contient aussi des statuettes à récupérer, faisant office de collectibles. Plutôt nombreux, ils seront la monnaie d’échange du jeu pour faire l’acquisition d’éléments de customisation comme de nouvelles tenues ou pour équiper des jolies traînées derrière son balai.


Image de Mika and the Witch’s Mountain


Ma sorcière bien aimée


Pour ne pas se perdre dans l’île, certes pas bien grande, une carte consultable dans le menu permet de se situer et de voir aussi où sont les clients en attente. Le jeu est divisé en quatre chapitres, chacun d’eux correspondant à une journée de livraison sur l’île. À la fin de chaque jour, Mika pourra bénéficier d’une réparation partielle de son balai, lui conférant de nouvelles capacités afin d’explorer d’autres secteurs de l’île et de se rapprocher inexorablement du sommet.


Image de Mika and the Witch’s Mountain


Durant les livraisons, les différents protagonistes que l’on va rencontrer donnent lieu à des séquences de dialogue sympathiques, permettant de découvrir leur petite histoire, ce qui sera le biais narratif principal du jeu. Si au niveau des personnages, la direction artistique est plutôt réussie, les environnements sont, eux, un peu plus quelconques. Globalement le rendu visuel est toutefois assez charmant, grâce notamment à sa palette de couleurs des plus chatoyantes. D’un point de vue technique, le moteur 3D du jeu est très simple, mais tourne plutôt correctement et en 30 images par seconde. Le résultat général est néanmoins correct et on peut constater de nets progrès par rapport à la démo disponible sur l’eShop, avec moins de flou et une meilleure définition d’image.


Image de Mika and the Witch’s Mountain


Au final, le gros point faible de Mika and The Witch’s Mountain concerne surtout sa durée de vie, puisqu’il faut seulement trois à quatre heures pour en voir la fin. On note aussi quelques bugs comme la manette qui se désynchronise après avoir mis la console en pause et des musiques qui curieusement ne bouclent pas, se relançant seulement après avoir atteint un autre secteur de l’île. Dommage car la belle bande son composée par Adrián Berenguer, déjà à l’œuvre sur les précédentes productions du studio, aurait mérité un meilleur traitement. En définitive, Mika and The Witch’s Mountain reste un jeu sympathique, mais plombé par trop de défauts pour être totalement recommandable en l’état. Gageons que les futures mises à jour réussissent à rectifier le tir.



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