Test de Muse Dash sur Nintendo Switch

En résumé

  • Sorties :
  • 20 Juin 2019
  • 20 Juin 2019
  • 20 Juin 2019

L'avis de Kalimari

Joli, bourré de contenu, très accessible tout en proposant de sacrés challenges à ceux qui le désirent, Muse Dash est un titre formidable qui réussit tout ou presque ce qu'il entreprend. Alors bien sûr, il faut aimer les sonorités marquées proposées et ne pas trop s'attarder sur l'aspect grivois du jeu, mais pour tout le reste, on ne peut que recommander son achat, surtout pour un néophyte du genre ! Avec trois cent cinquante-deux musiques au compteur (et toujours plus à venir), tout ça pour moins de trente euros, il y a de quoi faire.

Les plus

  • La sélection musicale énorme, variée et de qualité...
  • Très joli dans sa présentation
  • Gameplay hyper accessible
  • Une excellente courbe de progression et de difficulté
  • Des mises à jour gratuites pour la vie
  • Rapport qualité-quantité-prix excellent

Les moins

  • ... mais qui peut totalement déplaire, tant elle est marquée
  • Toutes les pistes ne possèdent pas le niveau de difficulté Master
  • L'aspect érotique, sorti de nulle part
  • Peu d'environnements à traverser
  • Nintendo-Difference

    par Kalimari

    le 13 novembre 2022 8:00

Paru sur le Nintendo eShop le 20 juin 2019 pour la somme rondelette de 29,99 €, Muse Dash est un jeu de rythme développé par les Chinois de PeroPeroGames et édité par X.D. Network Inc. S’il en existe pléthore sur le marché, toujours plus techniques et complexes avec les années et les sorties, Muse Dash entend se différencier par l’accessibilité de son gameplay et de sa difficulté, le tout sur fond de mignonneries et de musiques venues d’Asie. Quant à savoir s’il s’agit d’un véritable hit ou non, vous connaissez désormais la chanson : la réponse est dans ce test !


Artwork de Muse Dash


Magical Do Ré Mi


Des étoiles plein les yeux, le cœur qui bat la chamade, le pied qui tapote le parquet… Le joueur, prêt à faire zouker sa Nintendo Switch, lance pour la première fois Muse Dash. Mignon tout plein, un morceau trop choupi kawaii en fond et voilà-t-il pas qu’un tutoriel l’invite à s’y essayer sans tarder. Deux boutons et basta ! Chacun d’eux, que le joueur peut déterminer dans les options du jeu, est représenté par un code couleur : bleu pour le bouton du Joy-Con gauche, rose pour celui du Joy-Con droite. À l’écran, le petit personnage que le joueur contrôle court tout seul sur un plan en deux dimensions, à l’instar d’un runner. Face à lui, des monstres petits ou grands, mais surtout bleus ou roses eux aussi, devront être frappés en rythme à l’aide du bouton associé. Le but étant d’obtenir le plus de « Perfect » possible, le joueur peut toutefois se permettre de récolter de simples « Great ». Ce qu’il faut absolument éviter, ce sont les « Miss », sans quoi le monstre traversera le personnage pour lui infliger des dégâts ; à zéro points de vie, c’est finito pipeau, et le joueur devra retenter sa chance sans enregistrer de score. Attention aux scies circulaires, qui elles doivent être absolument évitées ; il suffit de presser le bouton de la couleur contraire au piège.

Le plus simple, c’est encore une fois de se fier aux couleurs des obstacles qui arrivent. Bleu demande de sauter et frapper, rose de rester au sol et fesser. Donc même quand la scie circulaire est au sol, elle est bleue, invitant le joueur à sauter dans les airs plutôt que de courir vers sa perte. Il y a aussi parfois des ennemis-barrières qui demanderont d’appuyer sur les deux boutons à la fois pour toucher la totalité du monstre. Notons également la présence de gros ennemis qui, après avoir alerté le joueur d’un gros point d’exclamation, viendra se jeter sur le personnage ; il faudra alors martyriser ses deux boutons en les mashant le plus vite possible pour scorer toujours plus. Comme des notes fantômes, quelques ennemis disparaissent en s’avançant vers le joueur, tandis que d’autres chargeront d’un coup d’un seul, sans une quelconque prévention. Enfin, les étoiles demanderont de garder le ou les boutons concernés bien enfoncés durant toute la longueur de leur bande. Et il s’agit là de toutes les mécaniques de jeu mises à disposition du néophyte qui, après un tutoriel probablement foiré, se lancera dans le grand bain du jeu de rythme. Oh, joie !


Ça m’amuse, Dash


À l’image de la version mobile, Muse Dash offre la possibilité de jouer avec des contrôles tactiles, directement sur l’écran. Une question de préférence donc, que l’auteur de ce test n’a pas vraiment testé, non pas par fainéantise ou parce qu’il a de trop gros doigts, mais uniquement parce qu’il « excelle » déjà bien trop avec les commandes classiques. Toujours est-il que d’après plusieurs retours, ce type de jouabilité est tout à fait fonctionnel, pour peu qu’on soit agile de ses mains. Des étoiles pleins les yeux, le cœur qui bat la chamade, le pied qui tapote le parquet… Le joueur, archi-prêt à faire zouker sa Nintendo Switch, débarque pour la première fois sur le menu principal de Muse Dash. Mignon tout plein, toujours le même morceau trop choupi kawaii en fond et voilà-t-il pas qu’il faut choisir une Muse à contrôler ! Les Muses, au nombre de trois, sont en réalité les héroïnes que manieront les joueurs, chacune d’entre elles ayant des caractéristiques différentes, en plus de pouvoir endosser divers costumes.

Répondant aux noms de Rin, Buro et Marija, ces trois drôles de dames peuvent, au choix, posséder plus de points de vie, transformer quelques notes Great en Perfect, être invincibles pendant quelques secondes après avoir été touchées une fois, etc. Il existe même une version alternative de Rin donnant le contrôle total du personnage à l’ordinateur, mais qui ne peut pas enregistrer le score dans le leaderboard ; un moyen simple de juste écouter la musique explorée tout en découvrant les patterns du level design. Néanmoins, ces costumes et personnages se débloquent avec du temps de jeu, plus ou moins long selon les ressources demandées. Un aspect grind parfois nécessaire pour déverrouiller lesdits costumes ou des familiers (les Elfins), eux aussi porteurs de passifs intéressants et capables de combler certains déficits du joueur. Toutefois, en remplissant les missions journalières et en remportant les défis de chaque chanson jouée, les gains en expérience et les récompenses se révèlent faciles à cumuler.

Image de Muse Dash


Three girls, two buttons


Comme dit plus haut, chacune des différentes chansons disponibles possède plusieurs défis, comme ne jamais perdre son combo de notes réussies, contrer parfaitement les assauts des boss, ou encore atteindre le rang A trois fois. La prise de niveaux débloquera également de nouvelles chansons, toutes possédant différents niveaux de difficulté. On retrouve évidemment les niveaux Easy et Hard, mais également Master (bien que toutes les pistes ne le possèdent pas). Pour y accéder, il faudra à chaque fois obtenir le rang S dans le niveau de difficulté inférieur. Petite précision : chacun d’entre eux possède un sous-niveau de difficulté, allant de un à onze. Entendez par là qu’un niveau Easy de difficulté cinq peut être tout autant voire plus difficile qu’un niveau Hard de difficulté trois. Cette façon de doser ses paliers de complexité apporte une courbe de progression réussie, pour peu que le joueur prenne la peine d’explorer le contenu « dans l’ordre ».

Très joli dans son habillage, Muse Dash adopte des couleurs chatoyantes, des personnages chibi et une lisibilité généralement irréprochable. Seuls les passages en mode Fever peuvent perdre rapidement les joueurs les plus dissipés en changeant brutalement les couleurs du fond animé. Un mode Fever qui se déclenche dès lors que la jauge dédiée est pleine, rapportant davantage de points à chaque note réussie ; sa charge se fait petit à petit, mais peut se briser et repartir de zéro si la Muse vient à subir des dégâts. On regrettera le peu d’environnements disponibles (quatre), surtout quand l’un d’entre eux apparait plus que de raison. A contrario, le nombre de chansons et la variété dans celles-ci est absolument dantesque, pour peu qu’on soit réceptif aux délires de Vocaloid, ou plus largement aux compositions venues d’Asie. S’il y a bien quelques pistes en anglais et d’autres purement instrumentales, la majeure partie du contenu est chantée en chinois, en japonais et en coréen. Avec beaucoup de pop, pas mal de techno, un peu de jazz et de rock, mais aussi des pistes un peu plus expérimentales, il y en a pour tous les goûts.

Image de Muse Dash


Quand la Muse(ique) est bonne, bonne, bonne…


Mieux encore, les mises à jour à venir seront toujours gratuites, amenant avec elles toujours plus de musiques ! Un espèce de season pass éternel ; un life-pass, quoi. Contrairement à la version PC, le Nintendo eShop ne propose pas de version « light » à trois euros et des brouettes, laquelle comporte tout de même, de mémoire, soixante-deux pistes au total. Juste histoire de voir si ça clique entre le jeu et le joueur ; ça n’évite pas une expérience qui peut tourner mal, mais au moins, elle se ferait à moindre frais. Il n’empêche qu’avec ces mises à jour offertes, le rapport qualité-quantité-prix de la version Nintendo Switch est intouchable. On conclura ce test avec une remarque triviale sur la sexualisation des Muses, que les développeurs n’hésitent à affubler de costumes sexy et de doublages parfois tendancieux dans leur intonation. Il s’agit de quelques touches ici et là qui ne nuisent en rien au titre (comme une ou deux illustrations à débloquer), mais qui pourraient en rebuter certains, voire décourager l’achat du titre à destination d’enfants. En même temps, avec un logo composé de strings-bikinis et de nichons trop pipous au lancement du jeu, on comprend mieux cette fixette salace !

Image de Muse Dash

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