Test de Turbo Overkill sur Nintendo Switch

En résumé

  • Sorties :
  • 29 Janvier 2025
  • 29 Janvier 2025
  • 30 Janvier 2025

L'avis de CooLJeDi

Les développeurs de Trigger Happy Interactive peuvent être fiers de leur premier jeu. Turbo Overkill est un fast-FPS de qualité, offrant des séquences de gameplay dynamiques et toujours très bien pensées. La version Switch est techniquement correcte bien qu'il faille se contenter d’un affichage en 30 images par seconde seulement, ce qui pose souci dans un FPS aussi nerveux. Le jeu dispose d’une bonne durée de vie, néanmoins on déplore l’absence d’un mode multijoueur dans un genre qui s’y prête pourtant parfaitement. En définitive, Turbo Overkill est un jeu à faire pour tous les amateurs de FPS et il constitue une belle surprise en ce début d’année 2025. Il faut juste garder à l'esprit que cette version Nintendo Switch n'offre pas non plus la meilleure expérience de jeu possible en raison de ses limitations techniques.

Les plus

  • Des séquences de gunfights excellentes
  • Énormément d’améliorations disponibles (personnage, arsenal…)
  • L’ambiance, juste exceptionnelle
  • Le level design, toujours très clair et bien pensé
  • Les phases de parkour bien fichues

Les moins

  • Pas de mode multijoueur
  • Affichage en 30 images par seconde seulement
  • De gros ralentissements par moment
  • Pas de contrôles gyroscopiques
  • Nintendo-Difference

    par CooLJeDi

    le 9 mars 2025 9:00

Première production du studio indépendant Trigger Happy Interactive, Turbo Overkill a été essentiellement développé par Sam “Wad’a’Holic” Prebble, un moddeur reconnu dans les communautés de First-Person Shooter. Le jeu est en outre édité par Apogee Entertainment, anciennement Apogee Software, une société fondée en 2008 par le vétéran Terry Nagy afin de perpétuer le nom du célèbre studio de Scott Miller à l’origine de titres comme Wolfenstein 3D (en tant qu’éditeur) ou Duke Nukem 3D (en tant que développeur et éditeur sous le nom de 3D Realms). Un CV plutôt alléchant donc, pour un jeu initialement paru en 2023 sur PC et qui est disponible depuis le 29 janvier 2025 sur l’eShop de la Nintendo Switch – ainsi que sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series X|S – au tarif de 19,99 €.


Test réalisé à partir d’un code fourni par l’éditeur.


Image de Turbo Overkill


Paradise en mode enfer


Le jeu se déroule dans un univers très cyberpunk, plus précisément dans la cité futuriste de Paradise. Une intelligence artificielle du nom de VICE a pris le contrôle de la mégalopole, lui permettant d’avoir sous ses ordres toute une armée de tueurs psychopathes cybernétiques. On incarne ici Johnny Turbo, un mercenaire dopé d’implants robotiques, bien décidé à en découdre pour rétablir le calme dans sa ville. L’ambiance du titre est d’ailleurs tout simplement excellente, entre les effets de lumière, la nervosité qui s’en dégage et l’excellente bande son électro-metal composée par Chipper Hammond, Nikola Nikita et Tim Stoney (disponible sur Steam, Spotify et Apple Music). Attention néanmoins, car du fait de son côté très gore, le jeu est naturellement à proscrire pour un public jeune.


Image de Turbo Overkill


Turbo Overkill est un fast-FPS dans la pure lignée des jeux PC des années 90. Toutefois, il intègre une flopée d’éléments de gameplay issus de titres plus récents. Le héros dispose ainsi de diverses améliorations cybernétiques, comme par exemple sa jambe qui dissimule en réalité une tronçonneuse et lui permet de provoquer un véritable bain de sang en réalisant des glissades dans une direction donnée. Plus tard dans le jeu, son bras gauche se verra également doté d’un lance-missiles, permettant de one-shot certains ennemis.


Image de Turbo Overkill


Allumez le feu avec Johnny


L’arsenal de Johnny est assez classique. On y retrouve le traditionnel fusil à pompe et sa version supérieure, le jouissif fusil à pompe à double canon qui enchantera les amateurs de Doom 2, mais aussi la mitraillette, le lance-roquette, le fusil plasma ou le fusil sniper. Au cours de l’aventure, on aura l’occasion d’acheter de l’équipement et des recharges de santé, ou bien d’améliorer ses capacités et ses armes dans un des nombreux distributeurs de Paradise. Chaque arme peut en effet être modifiée en lui ajoutant un mode alternatif comme un lance-grenades sur un fusil à pompe ou un lance-flammes sur une mitraillette. Ces nombreuses améliorations apportent une variété en termes de gameplay, permettant de s’adapter au mieux en fonction des situations rencontrées.


Image de Turbo Overkill


Les différents niveaux sont plutôt longs et assez ouverts, avec leur lot de clefs à récupérer pour déverrouiller des portes et progresser vers la sortie. Heureusement, le level design est suffisamment clair pour ne jamais être trop paumé au milieu d’un niveau. Le jeu propose fréquemment des séquences de « parkour » très sympathiques via des wall-runs ou l’utilisation d’un grappin, orientant par moment le FPS vers de la plateforme 3D, ce qui confère là encore une belle variété au gameplay. Dans certains stages, on note même la présence de véhicules, comme un hovercar ou une moto, offrant des séquences toujours très fun.


Image de Turbo Overkill


Enfin, il faudra également survivre à un certain nombre d’affrontements dans des zones de type arène où les ennemis apparaitront par vagues successives, à l’instar des récents Doom. On devra alors réfléchir à l’arsenal le plus approprié et se servir des bonus présents (augmentation de vie, dégâts critiques…) au bon moment. Sans non plus proposer une expérience de jeu hardcore, du moins en difficulté moyenne, certains passages demandent toutefois de s’y reprendre à plusieurs reprises afin d’anticiper au mieux le level design et la nature des ennemis présents.


Image de Turbo Overkill


Oui, Johnny a de l’idée


Techniquement, le constat est plutôt mitigé pour cette version Switch. Contrairement aux autres versions disponibles, il faudra se contenter une fois de plus d’un affichage en 30 images par seconde. De plus, bien que l’action soit relativement fluide, on note tout de même la présence de gros ralentissements dans certaines zones peuplées, rendant alors le jeu quasiment injouable. Il est toujours possible de quitter la partie puis de la relancer afin de résoudre en partie ce problème, mais cela reste gênant. On peut aussi noter la présence de quelques bugs, heureusement assez rares, comme le fait de traverser des murs ou de se retrouver bloqué dans le décor. Rien d’alarmant toutefois grâce aux nombreuses sauvegardes automatiques. Quant à la maniabilité, elle s’avère correcte, mais on regrette l’absence de la prise en charge du mode gyroscopique de la manette.


Image de Turbo Overkill


Dans son mode campagne, le jeu se compose d’une vingtaine de niveaux et dispose d’une durée de vie très correcte. Il faut compter une bonne quinzaine d’heures pour en voir la fin et une dizaine d’heures de plus pour obtenir l’ensemble des collectibles. Parmi les autres modes disponibles, on retrouve un mode infini où l’on affronte des vagues d’ennemis et un mode arcade permettant de relancer un niveau de son choix pour récupérer les collectibles manquants. On reproche par contre l’absence d’un mode multijoueur qui se prête pourtant parfaitement au genre.



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