Test de Xeodrifter sur Nintendo Switch

En résumé

  • Sorties :
  • 15 Février 2018
  • 15 Février 2018
  • 26 Juillet 2018

L'avis de Kalimari

Xeodrifter est, comme indiqué dans notre introduction, un Metroid-like sans prétention. N'en attendez rien de plus qu'une copie plus légère que l'original. Davantage punitif, le titre d'Atooi se révélera assez dur pour les joueurs les moins expérimentés, à cause d'un manque certain de points de sauvegarde ; vous n'en trouverez qu'avant la salle d'un boss ou dans le vaisseau du héros (entre le téléporteur menant à la surface de la planète survolée et la carte de l'espace). Avec une bande-son sympathique et une direction artistique mignonnette, un level design bien fichu et un sens de l'exploration agréable, Xeodrifter nous a fait bonne impression, sans jamais nous chambouler. Parce qu'on apprécie pinailler, on aurait évidemment préféré que le titre possède une maniabilité parfaite et un bestiaire plus fourni du côté des boss. Pourtant, c'est bel et bien son prix qui lui fait le plus de tort : dix euros ou presque, pour trois heures de jeu en ligne droite (et à peine plus pour le 100 %), c'est peu, surtout quand on y ajoute son classicisme flagrant. Par chance, Xeodrifter bénéficie régulièrement de promotions agressives, lors desquelles il devient plus aisé de le recommander.

Les plus

  • Un level design maîtrisé
  • Une jolie bande-son
  • Visuellement plaisant
  • Challenge présent
  • Une montée en puissance perceptible
  • Techniquement parfait et particulièrement adapté au mode nomade

Les moins

  • N'apporte vraiment rien au genre
  • L'inertie du personnage
  • Un manque de points de sauvegarde qui peut frustrer
  • Un seul boss, décliné moult fois
  • Son prix, en comparaison de ses ambitions et de sa durée de vie
  • Nintendo-Difference

    par Kalimari

    le 28 novembre 2024 14:28

Si leur nom ne vous dit rien, alors peut-être connaissez-vous Renegade Kid pour avoir donné vie à Mutant Mudds, le titre le plus réputé de leur catalogue. Il s’agit d’un chouette platformer néo-rétro au challenge certain, déjà passé au crible par nos rédacteurs dans le cadre d’un test sur Nintendo 3DS, en 2012. Deux ans plus tard, le développeur – alors basé au Texas, à Austin – sortait Xeodrifter, un Metroid-like sans prétention, mais toujours dans la veine de leur précédente production. Aujourd’hui, le studio n’est plus, victime d’une fermeture fin août 2016, mais qui donnera lieu à une scission en deux entités, Atooi et Infinitizmo. Si la seconde ne semble plus en activité à l’heure où nous écrivons ces lignes, la première, elle, a récupéré – entre autres – les licences des jeux 2D de Renegade Kid. Mieux encore : le 22 octobre prochain, Atooi sortira un nouveau titre, Hatch Tales. En amont de cette future parution, le rédacteur de ce test s’est donc penché sur Xeodrifter, lequel fut acheté en 2019, puis oublié dans sa Nintendo Switch pendant cinq ans… Disponible sur l’eShop depuis le 15 février 2018, il est possible de vous le procurer moyennant un peu moins de dix euros.



Atooi de jouer


Aux commandes de son vaisseau spatial, un aventurier interstellaire vagabondant dans l’infini océan étoilé. Frappé de plein fouet par un astéroïde, son petit transporteur s’est vu séparé de son noyau d’énergie. Il lui faudra alors remettre la main dessus, dans l’espoir de partir pour de nouvelles aventures spatiales. Direction un petit groupe de quatre planètes, qui semblent abriter l’artefact recherché, mais également des formes de vie représentant un danger certain pour notre nomade galactique. Avec Xeodrifter, mieux vaut ne pas s’attendre à une mise en scène particulièrement soignée ou à des animations travaillées comme aurait pu le faire un certain Metroid, le scope du jeu et les moyens financiers du studio étant bien plus modestes que ceux de Nintendo. L’avantage avec cette restriction budgétaire, c’est évidemment la vitesse à laquelle le titre plonge les joueurs dans l’action.


Test de Xeodrifter sur Nintendo Switch


Comme tout bon clone de Metroid qui se respecte, Xeodrifter invite à explorer de fond en comble les divers lieux à la recherche de nouvelles capacités, lesquelles permettront de débloquer davantage de chemins. Un level design jusqu’au-boutiste, puisque le titre n’hésite pas à perdre le joueur dès les premières secondes de son aventure ; avec quatre planètes accessibles dès le départ, il faudra certainement plus d’une tentative pour trouver la bonne étoile sur laquelle atterrir. Armé d’un fusil, il faudra déjouer environnements hostiles et faune sauvage, tous deux se révélant notablement redoutables. Plus que ces importantes menaces, le véritable périple réside dans la maniabilité du personnage. S’il bouge et saute correctement, son inertie reste complexe à appréhender pleinement, tout comme les fins de course du héros, sacrément glissantes. De quoi provoquer quelques morts malencontreuses durant les premières minutes de jeu.


Xeodrifter Nintendo Switch


Dans l’espace, personne ne vous verra copier


Pour le reste, difficile de trouver à redire, tant la copie paraît parfaite, à défaut d’être originale. Et ce, peu importe qu’il s’agisse d’une direction artistique logiquement similaire à celle de Mutant Mudds, ou bien d’une palette de mouvements dans la droite lignée de ce que propose le genre depuis plus de vingt ans maintenant. Pêle-mêle, on y trouve un type de munition capable de détruire certains obstacles spécifiques, une course dont la vitesse de pointe permet de traverser des parterres de lave, ou encore une aptitude ouvrant la possibilité de traverser des environnements aquatiques. On notera tout de même la présence d’un pouvoir assez unique, lequel accorde au joueur l’habilité d’échanger de place entre deux plans distincts ; une faculté elle aussi présente dans Mutant Mudds. Xeodrifter ne cherche jamais réellement à se démarquer de Metroid, son véritable modèle, signant là une qualité pour les uns, mais un défaut majeur pour les autres.


Xeodrifter Nintendo Switch


De notre côté, on s’avoue ne pas être dérangé par ce choix pleinement assumé. C’est davantage du côté des boss qu’affrontera le joueur au cours de ses pérégrinations qu’on a tendance à tiquer. Comprenez-nous : malgré plusieurs combats majeurs sur les quatre planètes du jeu, tous nous opposent au même ennemi, ce dernier possédant des patterns plus ou moins variés selon notre avancée dans le jeu. Une certaine redondance s’installe forcément, et ce malgré la durée de vie expéditive du titre et la découverte du nouveau pouvoir octroyé à la mort de chaque boss. Fort heureusement, le level design est globalement maîtrisé, avec ses passages secrets, ses améliorations de vie et d’arme à collecter ici et là, et ses obstacles naturels qu’il faut surmonter avec la capacité appropriée. En parlant d’arme à améliorer, outre la vitesse des tirs, le joueur aura également l’occasion de modifier leur propriété physique pour effectuer des tirs classiques, concentrés, en forme de vague, en diagonale ou en rafale.



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