Test express de Spidersaurs sur Nintendo Switch

L'avis de Kayle Joriin

Fidèle au cahier des charges des dernières productions WayForward, Spidersaurs offre une expérience globalement très plaisante, entre son gameplay efficace, ses jolis graphismes cartoon et sa bande-son entrainante signée Harumi Fujita. Sur une base de run and gun solide, jouable en solo ou à deux en coopération, le titre vient greffer un système d'acquisition progressive de capacités, comme le double saut, le grappin ou le dash, histoire de diversifier un peu les situations. L'occasion également d'exploiter un univers loufoque dans lequel une sécheresse mondiale a incité la société InGest – parodie du InGen de Jurassic Park et Jurassic World – à créer des hybrides d'araignées et de dinosaures afin de servir de nouvelle source d'alimentation. Sauf que les bestioles se sont fait la malle et menacent désormais la population, tout en représentant une fuite d'informations confidentielles préjudiciable pour l'entreprise. Or, il se trouve qu'en plus de leur arsenal varié, Victoria et Adrian, les deux protagonistes de l'aventure, peuvent acquérir les aptitudes des boss dont ils dévorent la chair, débloquant ainsi les capacités précédemment évoquées. Malheureusement, il faut bien reconnaitre que ces subtilités de gameplay ne sont en réalité utilisées qu'assez brièvement, étant donné que les six niveaux proposés, au level design par ailleurs très classique, ne nécessitent guère plus d'une heure pour être parcourus en ligne droite. Une durée de vie de base qu'on pourra moduler en optant pour un niveau de difficulté supérieur, même si le système de checkpoint plutôt généreux, permettant de redémarrer du début ou du milieu de n'importe quel niveau, facilite grandement la progression. Il est également possible de passer du temps dans les modes Arcade et Speed Run qui se débloquent une fois le jeu terminé, néanmoins, pour une vingtaine d'euros, la note demeure assez salée au vu du contenu proposé et de l'absence de fonctionnalités en ligne. Il sera donc sans doute plus sage d'attendre une promotion avant de sauter le pas.