Test express de Super Kiwi 64 sur Nintendo Switch

Unique développeur également à l’origine de Toree 3D, Toree 2 ou encore Macbat 64, Siactro revient sur Nintendo Switch et PC avec Super Kiwi 64. Édité par Diplodocus Games sur l’hybride du petit artisan, il s’agit d’un nouveau jeu à l’esthétique low-poly inspiré des consoles de cinquième génération, comme la Nintendo 64, la Saturn ou la PlayStation première du nom. De toutes manières, avec un titre tel que le sien, difficile de se tromper sur la marchandise. Pour un peu moins de trois euros sur le Nintendo eShop, et ce depuis le 2 décembre dernier, il offre au public un petit shot de nostalgie et de plate-forme à la manière d’un collectathon. Alors, on craque ?

C’est possible avec la carte Super Kiwi 64

Le kiwi est un fruit, mais aussi un oiseau. Kiwi, le héros de Super Kiwi 64, n’est quant à lui pas un fruit, mais bel et bien un individu de cette espèce endémique de Nouvelle-Zélande. Avec son long bec, sa taille et son poids proches d’une poule (dixit Wikipédia), il ressemble pourtant à s’y méprendre au fruit originaire de Chine (toujours d’après Wikipédia). Toutes ces informations, aussi futiles puissent-elles paraître, font toutefois sens une fois en jeu. En effet, Kiwi possèdera toute une palette de mouvements limitée par les attributs de son espèce. Puisqu’il ne peut pas voler, l’oiseau en étant naturellement incapable, il se contentera de sauter, mais pourra également planer à l’aide d’un engin mécanique. Non content de courir ou de marcher à sa guise, Kiwi peut également planter son bec dans un mur pour se propulser légèrement dans les airs, à la manière d’un Pikonio de Super Mario Odyssey.

Dans le but de s’envoler vers une île céleste, Kiwi se met à la recherche de gemmes à collecter. Parfois dispersées dans la nature, parfois déblocables après avoir ramassé un certain nombre d’engrenages ou traversé X anneaux dorés, il en existe six par niveaux. Pour parvenir à son but ultime, les joueurs peuvent choisir de ne pas tout retrouver ; seule une partie des gemmes suffit à pouvoir décoller pour rejoindre la terre promise de Kiwi. Avec huit niveaux visitables dans l’ordre qu’ils le souhaitent, les joueurs ont droit à des terrains de jeu relativement larges et compacts, et au level design très vertical. On y court à toute allure, on y plane pour récolter des éléments ici et là, on y vrille parfois pour éliminer quelques rares ennemis ou passer à travers des pièges tels que des flammes, mais surtout, on y prend un plaisir fou. S’il y a bien quelques énigmes pour y dénicher les derniers collectibles qu’il lui manque, le joueur ne fera jamais réellement face à un mur de difficulté. On le conseillerait même à un public néophyte, à condition qu’il ne soit pas trop jeune, la faute d’un univers assez sombre.