Test Nintendo Switch de New Super Lucky’s Tale

En résumé

  • Sorties :
  • 8 Novembre 2019
  • 8 Novembre 2019
  • 8 Novembre 2019

L'avis de Goonpay

New Super Lucky’s Tale peut se targuer d’être un très bon jeu de plates-formes, d’ailleurs vivement recommandé pour une entrée en matière dans le genre. Pas aussi pointu ou conséquent que peut l’être Super Mario Odyssey ou la compilation Super Mario 3D All-Stars, il se range tout de même facilement du côté des très bons jeux de ce genre. Ce qui est certain, c’est que son passage sur Switch n’a pas été fait en se moquant du monde, qu’il colle parfaitement comme jeu d’appoint pour petites mains et qu’il fait du bien parfois, de retomber en enfance !

Les plus

  • La direction artistique toute en douceur et en couleurs
  • Une prise en main immédiate
  • La gestion de la caméra désormais disponible
  • Des mondes bonus sur Switch
  • Parfait pour les petits aventuriers

Les moins

  • Un chemin sans encombre
  • Les tenues, un simple ustensile cosmétique
  • Manque un peu de difficulté
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 27 janvier 2021 8:00

Destiné en premier lieu à être une sorte de vitrine des capacités de l’Oculus Rift, le petit renard de Playful Studios est ensuite passé sur la console de Microsoft, avant d’atteindre l’hybride de Nintendo sous son format intitulé New Super Lucky’s Tale. Ce jeu de plates-formes au look enfantin fait évidemment fortement penser aux titres que peut produire la firme au plombier moustachu, et, avec le rapprochement entrepris il y a peu avec Microsoft, c’est tout naturellement que le titre est venu étoffer le catalogue de la Switch. Qui dit « New » dit donc nouveautés spécialement créées pour l’occasion… occasion que nous n’avions pas encore eu le temps de vous présenter à sa sortie en fin d’année dernière, mais avec le retour de Mario dans sa compilation 3-en-1, c’est une bonne opportunité pour poursuivre sur la lancée des platformers 3D. Retour donc sur cette aventure colorée !


Un conte pour enfants

Animal régulièrement utilisé dans les histoires pour enfants qui a souvent le rôle du méchant, le petit renard, Lucky, qui donne naturellement son nom à New Super Lucky’s Tale, est ici tout ce qu’il y a de plus mignon et amical. Il fait partie d’une petite brigade d’aventuriers, précisément les gardiens du Livre des Âges, emmenés par sa sœur aînée, Lyra Swiftail. Lors d’un combat contre l’infâme Jinx et sa horde de sbires, les mistigris, le bouquin magique se retrouve déchiré et notre jeune héros est aspiré à l’intérieur de ce dernier. À sa charge de récupérer chaque page pour reconstituer le livre et sauver au passage sa sœur.

Clairement destiné à un jeune public par son univers très coloré, son accessibilité et sa facilité, New Super Lucky’s Tale était donc sorti il y a trois ans pour montrer les capacités de l’Oculus Rift et de la réalité virtuelle. Il s’est ensuite transposé sur Xbox One dans une version plus classique faisant fortement penser aux platformers 3D de l’ère 32-64 bits, comme Super Mario 64, Banjo Kazooie, Crash Bandicoot, Spyro et compagnie. En se portant sur Nintendo Switch, Lucky ne change quasiment rien de cette formule mais glane au passage plusieurs améliorations qui font de cette version la plus aboutie et intéressante de toutes.

Mignon comme un doudou

En sa qualité de renardeau, Lucky est un vrai fripon qui file le sourire dès sa première apparition. Avec sa voix aiguë de petit garçon, qui lance des « Let’s go » et « Come on » en prime, le titre de Playful assure du côté de la direction artistique. Évidemment, on peut lui reprocher ce côté trop enfantin et décrier les character designs comme étant trop classiques, mais ce serait renier l’évidence : New Super Lucky’s Tale a bénéficié d’un vrai travail de fond pour proposer un univers savoureux, amusant, pétillant, doux et coloré, lorgnant du côté d’un Disney ou d’un Pixar.

Les six mondes qui le composent apportent à chaque fois une atmosphère différente et réussie, comme tous jeux de plates-formes qui se respectent, chacun disposant de sa propre population au look animal (des vers de terre, des yétis, des poissons, etc.). Inutile de préciser que la bande son accompagne et appuie parfaitement l’atmosphère de chaque monde pour les rendre encore plus savoureux.

On s’amuse des différents protagonistes et de leurs petites remarques, mais aussi de la variété des situations. En effet, s’il se veut assez classique dans son approche en s’inscrivant dans la veine d’un platformer 3D, il emmène avec lui des niveaux en scrolling 2D, des courses qui jouent uniquement sur les réflexes, des niveaux énigmes, et bien entendu, des combats de boss, car comme tout méchant notable, Jinx a une bande de gais lurons à sa solde qui ne manquent pas de caractère !

Cette version Switch n’a donc pas à bouder ses homologues et peut même se targuer d’être meilleure, puisqu’en plus d’accueillir deux nouveaux mondes, la caméra devient totalement contrôlable. La prise en main d’origine n’était pas bien compliquée puisque Lucky dispose de très peu de mouvements (courir, sauter, s’enfouir sous terre telle une taupe, frapper avec sa queue) et n’en gagne aucun autre en cours de jeu. Cependant, les angles de vues imposés dans la version Xbox posaient des problèmes de précision. C’est désormais réglé et c’est un plus très appréciable.

Autre point positif : les mondes ont été aussi retravaillés et l’ensemble a subi un lifting graphique avec ajout d’animations et de détails notamment sur les lumières ou encore la façon qu’a notre héros de se déplacer. On note que certains effets ont perdu un peu en magie et que certains objets se sont transformés pour être plus cohérents avec l’histoire. Les items de fin qui étaient par exemple un trèfle en 3D sont devenus des pages avec le symbole du trèfle que Lucky vient enfermer dans le grimoire. On peut donc saluer le travail effectué, en portable ou sur grand écran, ça chatouille la rétine !

Les défauts de ses qualités

On qualifie régulièrement Mario de jeu familial, c’est encore plus le cas ici. Cette force est aussi une de ses faiblesses. Quand un Mario dispose d’une seconde lecture, d’une sorte d’échelle de difficulté grandissante, pouvant convenir aux plus aguerris comme aux débutants, lui permettant d’offrir une durée de vie assez considérable, New Super Lucky’s Tale, quant à lui, est un jeu hyper accessible destiné aux non habitués du genre qui n’y passeront pas plus de sept à huit heures, même en récoltant tous les bonus. Il se traverse sans encombre, non pas sans plaisir puisque les différents niveaux sont plutôt bien conçus et appuyés par la très belle direction artistique.

Toutefois, le manque de challenge le destine davantage aux plus jeunes, et en ce sens, le jeu de Playful Studios remplit à merveille son office. Pour obtenir les 100 %, il faut ramasser dans chaque niveau la carte bonus, récolter au moins 300 pièces, rassembler les cinq lettres L-U-C-K-Y et, évidemment, finir le stage. Alors, même si on prend plaisir à parcourir les environnements dans les moindres recoins pour dénicher toutes les pièces afin de débloquer toutes les tenues vestimentaires, boucler le jeu en totalité ne sera pas un problème pour les chevronnés du genre. Ainsi, le plus gros défaut que l’on peut reprocher à ce platformer, c’est de ne pas avoir su doser sa difficulté pour offrir un défi à la portée de toutes les expériences.

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