En résumé
L'avis de Greeeg
Des buildings plats, des maisons plates… Pas de pile de sauvegarde. Quel dommage on passe a coté d’un bon petit jeu…
Les plus
Les moins
par Greeeg
le 30 avril 2006 22:00
Plus de 300 épisodes produits (faisant d’ailleurs du show, la plus
longue sitcom américaine jamais diffusée), un film en préparation, des
nominations pour les acteurs doubleurs américains ; on peut dire qu’en
plus de 14 ans, la série n’a pas perdu sa popularité. Seule ombre au
tableau (de Bart), les adaptations en jeux vidéo qui n’ont jamais fait
l’unanimité…
En effet, toute génération de console confondue, les jeux vidéo Simpson
n’ont jamais été des chefs d’oeuvre. De l’inclassable Bart vs Space
Mutants, en passant (entre autre) par l’injouable Bart’s Nightmare, on
peut se demander si la dernière mouture multi-console nommée Simpsons
Road Rage reste avant tout un jeu à licence (au sens le plus péjoratif
du terme) ou si elle sort (enfin) du lot…
Pas de surprise, le jeu reprend au millimètre le célèbre Crazy Taxi de
Sega (tellement que l’on se demande pourquoi la firme au hérisson bleu
ne porte pas plainte!). Plusieurs modes de jeu plutôt diversifiés sont
au programme :
– Le mode Road Rage vous demandera d’acheminer les habitants hauts en
couleurs (à dominante jaune) de Springfield là où ils vous le
demandent, avec l’aide d’un plan et de flèches vous montrant la
direction. Vous disposez au départ des 5 personnages classiques de la
famille bien connue: Homer, Marge, Lisa, Bart et Granpa Simpsons
(Maggie ne conduit malheureusement pas, bizzare ça n’aurait pas été la
première fois…) auxquels viendront s’ajouter pas moins de 10
célébrités de Springfield ayant chacune leur vehicule et donc leur
particularité propre (avec des différences au niveau de l’
accélération, de la vitesse de pointe..). Un seul environnement est
également proposé au début, mais 5 seront déblocables au fur et à
mesure de votre progression (en gagnant de la thune quoi…).
Niveau graphisme, le point fort du jeu est aussi son point faible… Je
m’explique. La ville est représentée en Mode 7, ceci procure une
fluidité exemplaire et une rapidité surprenante dès les premières
heures de jeu. De plus la ville possède du dénivelé et les pentes et
montées procurent des sensations à faire palir F-Zero et Mario Kart (Je
rêve d’un F-Zero avec un minimum de dénivelé Mr Nintendo !). Cependant,
le Mode 7 empèche toute représentation de buildings, maisons et autres
Kwik-e-Mart. La ville est déseperemment plate au niveau de ses
constructions et ceci causera souvent votre perte en confondant
trottoirs et murs lorsque l’on sort des routes principales (“c’est un
mur ça?, non ? ah oui, mince j’ai perdu 10 secondes à foncer
dedans…”).
Sinon pour les sprites, c’est finement réalisé et fidèle à la série.
Leur réalisation sur plusieurs angles plaquée sur le mode 7 simule une
bonne impression de 3D.
Il faut également ajouter au défaut inhérent au mode7, l’absence de
pile de sauvegarde remplacée par un système de passwords à rallonge mal
conçu et fastidieux (vous avez intéret à connaitre le monde de
Springfield par coeur pour noter le mot de passe…). Les développeurs
ont ils dépenser tous leurs dollars dans la licence et rien dans la
cartouche ?
La bande son a aussi été baclée. Aucune voix digits n’a été inclue au
jeu (c’est pourtant le minimum syndical pour ce type de jeu…) et le
thème si célèbre de Danny Elfman a été zappé. A la place, on se
retrouve avec des bruitages digne d’une 8 bits et une musique
facilement oubliable…
On passe donc tout près d’un bon jeu. Un 2nd opus en
vrai 3D avec une pile de sauvegarde en ferait une valeur sure, mais
l’espoir fait vivre. Sinon d’occasion, ce jeu peut vous faire passer de
bons moments ou préférez lui le vrai Crazy Taxi…