Test de Yesterday Origins sur Nintendo Switch

En résumé

  • Sorties :
  • 31 Mai 2018
  • 31 Mai 2018
  • Non prévue

L'avis de Skyward

Yesterday Origins est un bon point and click au gameplay original et à l’histoire riche. Il souffre en revanche de certains visuels un peu maladroits et involontairement old school, et d’un rapport durée de vie - prix pas terrible. On recommandera tout de même l’expérience aux férus de ce type de jeu, qui peuvent passer malgré tout un très bon moment.

Les plus

  • Une histoire intéressante
  • Un gameplay bien pensé
  • Une esthétique globalement pas déplaisante

Les moins

  • Certains personnages hideux
  • Un mauvais rapport durée prix
  • Certaines énigmes un peu trop random
  • Nintendo-Difference

    par Skyward

    le 27 juin 2018 22:00

Avis aux amateurs de Point and Click, Yesterday Origins a été adapté il y a peu sur Switch, quelque temps après sa sortie sur PS4 et PC. Développé par Pendulo Studios et édité par Microïds (souvent bon signe), ce jeu est en fait la préquelle d’un premier opus, Yesterday, moyennement reçu par la critique en 2012 et narrant dans un esprit comic book les aventures du détective immortel John Yesterday à New York. Yesterday Origins peut être traité de manière complètement indépendante, puisque l’histoire se passe bien avant les enquêtes de John et a pour but d’expliquer comment et à quel prix le héros a gagné la vie éternelle. Ce jeu a-t-il le potentiel d’être mieux apprécié que son prédécesseur ?


Artwork de Yesterday Origins


Retour dans le futur…à la sauce satanique !


Lorsque le jeu démarre, on incarne un jeune garçon vivant au temps de l’inquisition, condamné à la torture et à la mort pour avoir manifesté un talent démoniaque pour les langues (il les maîtrise toutes sans exception). Sauvé par père Gines, un religieux sataniste impressionné par ses capacités diaboliques, ce garçon deviendra John Yesterday, l’immortel détective que l’on connait. Au début de l’aventure, il vit avec sa copine à Paris et travaille dans un magasin d’antiquités où sa connaissance de l’histoire lui est indispensable. Confronté à nouveau à son passé, il devra se sortir du pétrin tout en se remémorant ses propres souvenirs. Pauline, sa petite amie, également immortelle, a un grand rôle dans l’aventure et sera jouable par intermittence.

Étant donné que John a régulièrement des flashbacks, et qu’il voyage beaucoup dans le présent comme dans sa mémoire, c’est l’occasion parfaite de découvrir nombre de lieux et époques différents : boutique d’antiquités à Paris, parc new-yorkais, péniche à Amsterdam, abbaye moyenâgeuse ou encore temple satanique en Irlande.



Visuellement, les cinématiques sont présentées dans un format BD plutôt sympathique et les tableaux que l’on explore sont pas mal fichus. Cependant, les personnages en 3D sont extrêmement inégaux. Certains rendent bien, comme John lui-même, d’autres en revanche nous ramènent à l’aube de la 3D avec leurs tronches « derpesques », comme le père Gines, ou l’esthétiquement immonde copain Boris. C’est vraiment dommage dans le sens ou ça tranche avec le reste du jeu et coupe l’immersion. La musique et les doublages sont relativement bons et les sons collent généralement bien à l’ambiance.

On précise que le satanisme étant une trame centrale de l’histoire, Yesterday Origins comporte quelques passages graphiques et pourrait ne pas convenir aux plus jeunes. En revanche, ce côté un poil glauque plaira aux amateurs d’ambiances pas trop enfantines.


Image de Yesterday Origins


Pointer et fusionner


Le gameplay est assez original pour un point and click, avec des touches innovantes. Il est comme toujours possible d’interagir avec son environnement, ramasser des objets et les utiliser. Cependant, le joueur peut aussi récolter des indices complémentaires en discutant, en observant l’environnement et le corps de John.

La mécanique de fusion est intéressante : il faudra souvent assembler objets et indices de manière complexe, afin d’établir des plans permettant d’avancer dans l’aventure (par exemple transformer un instrument de torture en échasses avec une scie pour pouvoir sauver quelqu’un). On précise que les objets ne disparaissent pas après usage et peuvent parfois servir plusieurs fois, ce qui rend le tout plus corsé.


Image de Yesterday Origins


Les interactions entre Pauline et John sont également intelligemment pensées. Dans certains chapitres, John est cantonné dans une zone, et Pauline dans une autre. Les deux peuvent explorer à leur guise leur secteur et peuvent ensuite s’échanger des objets et indices si besoin. On peut passer d’un personnage à l’autre à tout moment.

Comme souvent dans ce type de jeu, certains passages sont évidents et d’autres tarabiscotés, et le joueur n’échappera pas aux moments ou il faut tout tester sur tout de manière aléatoire pour comprendre comment avancer, mais dans l’ensemble les énigmes sont intelligentes et originales.


Image de Yesterday Origins


Qu’en est il du portage Switch ?


Le jeu tourne très bien, pas de souci de ce point de vue là, les commandes sont confortables et le portage est plutôt bon en général. En revanche, le prix de 29,99 euros sur l’eShop est carrément abusé, sachant que le jeu coûte exactement moitié moins sur PC et qu’il n’est pas si long que ça (moins d’une dizaine d’heures). Cela en refroidira surement quelques-uns.


Image de Yesterday Origins

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