Zatch Bell ! Electric Arena

En résumé

  • Sorties :
  • Non prévue
  • 15 Novembre 2005
  • 12 Decembre 2003

L'avis de Ramzabeoulve

Rien à retenir du côté de ce Zatch Bell : Electric Arena, jeu de baston ô combien pauvre et peu intéressant. Distrayant le temps de deux combats, il ne mérite même pas le regard des fans les plus atteints. Bandai devrait cependant également localiser aux Etats-Unis sa suite déjà disponible au Japon, et qui s'avére un peu plus consistante. En attendant des nouvelles, mieux vaut éviter ce titre.

Les plus

  • - Pas encore trop moche
  • - Attaques fidèles au manga

Les moins

  • Beaucoup trop limité
  • Peu de combattants
  • Système de combat ultra bourrin
  • Nintendo-Difference

    par Ramzabeoulve

    le 29 novembre 1899 23:50

Quoi, encore une adaptation de manga en jeu vidéo ? Eh oui, et pour le coup, c’est encore Dimps qui s’y colle. Si le studio avait su nous convaincre avec sa version GBA de One Piece, excellente bien que trop courte, Zatch Bell : Electric Arena a au contraire tout du produit à licence vite mais surtout mal fini, et montre à peu près tout ce qu’il ne faut pas faire dans un jeu de combat.



Kiyomaro est un génie. A tel point qu’il en est devenu bien prétentieux et considère les autres lycéens comme des abrutis. Constatant tristement la situation, son père lui fait parvenir un démon-enfant nommé Zatch, qui va lui changer la vie et lui enlever tout son côté antipathique d’ado insupportable en pleine puberté. Seulement, Zatch n’est pas le seul démon-enfant sur Terre. En réalité, ils sont cent et organisent tous les mille ans un combat dont le vainqueur deviendra le roi des démons. Pour se battre, chaque démon dispose d’un livre qui lui est propre, et dont l’humain qui en est propriétaire doit lire les formules pour se battre. Et si ce livre est brûlé, c’est la fin, autrement dit le retour dans l’autre monde du démon. Bref, inutile de dire que Zatch et Kiyomaro vont livrer une sacrée paire de combats éprouvants… Manga et animé distrayant, Zatch Bell se trouve relativement plébiscité par les jeunes nippons et américains, d’où cette inévitable adaptation, qui est en fait la première sortie sur la console tout juste localisée aux Etats-Unis, puisque plusieurs suites plus ou moins directes sont déjà disponibles au Japon. Bref, cette version ne couvre que les premiers tomes du manga, et vu l’énorme pauvreté du contenu, ça se sent clairement.


Evidemment, il fallait bien adapter les si particuliers combats de démons où ce ne sont donc pas un mais deux protagonistes qui se battent, à savoir le propriétaire du livre et son démon. Concrètement, on ne dirige que l’humain, qui doit prononcer les formules pour que son larbin, qui fait aussi office de bouclier, se batte. Car si le démon se prend tous les coups sans broncher, c’est l’humain qui ne doit surtout pas se faire toucher. Autant dire que la bonne gestion des ordres intimés à son démon est primordiale, pour éviter qu’il ne se fasse mettre au tapis par son adversaire, créant ainsi une faille dans la défense propice à toutes les attaques. #row_endSi on peut envoyer son démon se battre avec poings et pieds, ce sont quasi exclusivement les fameuses formules qui conditionnent la victoire. Régie par une barre se chargeant via le bouton B, l’utilisation des formules ne se fait que si elle a atteint un certain palier, plus élevé pour les sorts de niveau supérieur ou nécéssitant une charge pour plus de puissance. Bien évidemment, on retrouve toute la panoplie de sorts du manga, dont le fameux éclair Zakel de Zatch ou le bouclier protecteur de Tio. En plus des trois formules de base, chaque démon dispose d’une furie destructrice, utilisable à condition que la barre soit bien évidemment remplie. Bref, on nage dans le très classique. Mais aussi dans l’ennui le plus profond.


En effet, à part les trois formules, il n’y a aucune subtilité au système de combat de Zatch Bell : Electric Arena. On se contente de charger ses barres à fond, de dégainer sa panoplie de formules, si besoin est sa furie souvent inévitable, et hop, au suivant. Amusant les premières minutes, très rapidement gonflant. Si au moins les démons avaient quelques enchaînements de coups propres en dehors des sorts… mais non, même pas. Bref, les combats deviennent d’une monotonie affligeante à vitesse grand V. Surtout que niveau dynamisme, on a connu mieux. Entendre les humains citer les formules à haute voix n’aurait pas été du luxe pour rendre le jeu un poil plus passionnant, par exemple. Et puis, comme le jeu ne suit que les premiers tomes du manga, le nombre de personnages s’en trouve fatalement limité. Huit de base plus quatre autres un peu mieux cachés, dont une belle série de clônes. Génial, non ? Niveau modes de jeu, ce n’est pas la panacée non plus. Le mode Histoire se boucle en dix minutes, et inutile de dire que ce n’est pas les vus et revus Survival, Versus et Arcade qui vont relancer l’intêret du titre, bien trop menu à la base. Il y a bien quelques mini-jeux divertissants deux minutes, et une liste d’objets à débloquer, mais là encore, qui aura envie de faire danser Folgore de fer bien longtemps ?

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