L’ESRB liste, sur Nintendo Switch, Call of Juarez : Gunslinger, quand le jeu vidéo rencontre le western spaghetti

« Là où la vie n’avait pas de valeur, la mort, parfois, avait son prix. C’est ainsi que les chasseurs de primes firent leur apparition. » – Et pour quelques dollars de plus (1965, réalisé par Sergio Leone).

Très bien reçu par la critique lors de sa sortie sur Xbox 360, PlayStation 3 et PC en 2013, le jeu de Techland, Call of Juarez : Gunslinger (4e et dernier épisode de la saga Call of Juarez), devrait sortir sur Nintendo Switch dans les prochains mois. Il ne fait désormais plus grand doute que cette sortie est acquise surtout depuis que l’ESRB (l’organisme officiel de classification des jeux aux États-Unis) l’a clairement listé sur Nintendo Switch, bien qu’il n’y ait pour l’heure pas eu d’annonce officielle. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une série de FPS rendant hommage au Far- West et à ceux qui en ont forgé sa légende. Dans Call of Juarez : Gunslinger le joueur incarne un chasseur de prime (Silas Greaves) qui va devoir plus ou moins tout dézinguer sur son passage dans ce qui va vite devenir un vaste défouloir arcade très jouissif rempli de QTE, d’objets à collectionner et d’information à accumuler.

Mélangeant personnages historiques et personnages fictifs, le jeu apporte également une belle dimension historique en offrant de nombreuses informations sur de légendaires hors-la-loi tels que Billy the Kid, Pat Garrett ou Jesse James, mais également sur les us et coutume d’époque. En jouant à COJ, il faudra parfois affronter quelques-uns des pistoleros les plus tristement célèbres de l’Ouest et découvrir la véritable histoire derrière leur légende. Dans ces terres de l’Ouest sans foi ni loi, le joueur y dispensera sa justice à coup de plombs, armé de revolvers et fusils d’époque qu’il sera possible de faire évoluer offrant alors de nouvelles capacités. Doté d’une excellente narration et d’un gameplay très réussi, Call of Juarez : Gunslinger se destine avant tout aux amateurs des films de Leone, de gunfight et de FPS qui explosent de tous les côtés. Un mini-film interactif qui aura graphiquement certes bien vieilli lors de sa sortie sur Nintendo Switch.

Mortimer : Le monde est petit.
Le Bossu : Oui, il est également mauvais. Ça ne te tente pas de frotter une allumette aujourd’hui ?
Mortimer : Moi habituellement, je ne fume qu’après les repas. Pourquoi ne viendrais-tu pas dans dix minutes ?
Le Bossu : Dans dix minutes amigo, tu fumeras dans le fond de l’enfer.