Limited Run Games va sortir deux éditions physiques (classique et collector) pour Dark Devotion, en préco ce vendredi 20/12

L’éditeur Limited Run Games a annoncé, il y a quelques jours, la sortie prochaine de deux éditions physiques pour Dark Devotion sur Nintendo Switch et PlayStation 4. Les précommandes ouvriront ce vendredi à partir de 16h (heure française) uniquement sur le site de Limited Run Games. L’édition collector, qui pourra être précommandée également dans la nuit du vendredi à samedi à minuit, contiendra le jeu dans un étui steelbook et la bande-son. Le prix n’a pas encore été communiqué. Rappelons que Dark Devotion, disponible depuis le 24 octobre dernier sur Switch et PS4 (et sur PC depuis 25 avril 2019), est édité par The Arcade Crew et développé par le studio français Hibernian Workshop.

Dark Devotion, est un titre qui sent bon le mélange entre Castlevania, Super Ghouls’n Ghosts, UnEpic, Demon’s Soul voire Prince of Persia (SNES). Avec son allure tout en pixels, le jeu dispose d’un certain cachet, surtout parce que les trois fondateurs et responsables du jeu, Louis (codage / conception), Alex (pixel art) et Arthur (musique / sound design / scénario), ne sont pas issus de cette industrie et se sont rencontrés lors d’une convention de jeux vidéo en France. Autant dire que ce trio hétéroclite avait tout pour proposer quelque chose d’intéressant.

Le titre invite les aventuriers à explorer son univers impitoyable avec prudence en incarnant un templier devant se frayer un chemin à travers un temple ancien et mystérieux renfermant pièges et présences morbides en tout genre qui attendent le moindre faux pas pour frapper l’imprudent. Le système de jeu, implacable, favorise les dévots froids et calculateurs, au détriment des impies téméraires et pressés : une arme inadaptée offre par exemple un désavantage certain qui peut conduire à la mort. L’atmosphère particulière de Dark Devotion s’inspire de l’architecture gothique à la française ainsi que des ouvrages de H.P. Lovecraft etEdgar Allan Poe. Ce labyrinthe au pixel art méticuleux se nourrit de la peur de ses sujets : quand l’horreur prend vie, la beauté s’offre une tournure sinistre, les sacrifices se muent en souffrances et le courage devient une denrée rare.

Fortement influencé RPG, Dark Devotion offre à loisir de piller les nombreuses cryptes et atrocités qui s’y terrent de leurs nombreuses armes, armures et reliques. Toutes possèdent leurs propres qualités et permettent de construire son personnage, pour le meilleur, ou pour le pire. En cours d’aventure, le joueur pourra être blessé ou empoisonné, fort heureusement il sera possible de soigner ses blessures et les maladies qui seront contractées en consommant le bon article. Encore faut-il avoir la chance d’avoir précédemment pillé le bon… Le jeu s’axe donc surtout sur un système de survie et les bourrins finiront vite par se rendre compte que jouer ainsi ne les fera que rejoindre plus vite leur divinité. Car dans Dark Devotion, aucun sacrifice n’est trop grand pour vénérer sa divinité. Le joueur pourra tester sa dévotion et sa bravoure en perçant les ténèbres les plus noires, et en trouvant les réponses aux questions qui bouleverseront l’existence même du héros. Au joueur de choisir quelle divinité prier, et, en fonction des prouesses réalisées, celle-ci pourrait bien filer un coup de main au héros, mais gare, car derrière certains dieux se cachent aussi peut-être désespoir et maladie. Le regard de sa divinité est toujours attentif.

Effectuer une action de bravoure ou de talent, permettra, peut-être, de donner envie à la Divinité de bénir le héros. Mais le désespoir et la maladie sévissent dans le Temple, prêts à éliminer quiconque est dénué de courage et de tempérance. Il faudra donc très vite apprendre les voies du Temple où ce sera la souffrance assurée. Dans le Temple, la foi est l’unique recours face aux hordes païennes. Les terrasser permettra de récupérer de la « Foi » et ainsi débloquer des passages secrets et des coffres spéciaux notamment. Attention à utiliser cette Foi avec parcimonie, car rien n’est éternel.