Bleach : Dark Souls

En résumé

  • Sorties :
  • 13 Mars 2009
  • 7 Octobre 2008
  • 15 Février 2007

L'avis de Foine

Bleach Dark Souls aurait pu être comme tous les jeux à licence. Il aurait pu être très mauvais que les fans lui accorderaient quand même 18/20. Or ici les fans tombent d'accord avec ceux qui découvrent la série : le jeu est excellent. Son gameplay classique, mais technique, ainsi que ses originalités le mettent en haut du classement des jeux de combat sur DS. Si on ajoute à ça le fait que l'œuvre de Tite Kubo est très bien retranscrite, dans l'ambiance tout du moins, on tient ici une perle rare. On n’a plus qu'à attendre un mode online viable et on ne pourra plus le lâcher.

Les plus

  • - Un gameplay évolutif et technique
  • - Les musiques de l'animé
  • - Un multijoueur local jouissif

Les moins

  • Mode histoire on ne peut plus rébarbatif
  • Sprites des personnages largement perfectibles
  • Voix anglaises
  • Multijoueur online
  • Nintendo-Difference

    par Foine

    le 13 juin 2009 22:00

Cela fait maintenant quelques années que les jeux Bleach ont investi
nos chères consoles. Et malgré de très bons jeux apparus sur l’archipel
nippon, la localisation sur notre territoire est toujours longue à se
faire. Alors que le troisième épisode est sorti depuis plus de 6 mois
au Japon et que le quatrième a été annoncé dans l’année, le second
débarque dans notre beau pays. Cet épisode sera donc celui de la
confirmation en Europe, confirmation qui, disons-le tout de suite, est
réussie, mais perfectible.


On prend (presque) les mêmes, et on recommence

Bleach
numéro un sur DS, c’était simple. Les personnages principaux tirés de
l’animé du même nom pouvaient combattre jusqu’à quatre dans une arène
sur deux plans, en équipe, ou non. Pour augmenter le plaisir de tout
cela on avait le droit à quelques coups spéciaux pour chaque personnage
que l’on sortait via des bons vieux quarts de cercle additionnés d’un
coup, auxquels nous ont habitué les Street Fighter. Mais on pouvait
tout aussi bien toucher le bouton correspondant sur l’écran tactile, ce
qui faisait sortir tout aussi efficacement la technique. Plus simple et
plus « casual », on appréciera ou pas ce système, mais le fait est que
ça marche. Ajouté à ça, un système de cartes générant des effets
néfastes pour ses adversaires ou bien des bonus pour son propre
personnage, et vous avez alors un jeu de combat de très bonne facture,
bien loin de certaines licences juteuses qui nous fournissent des
titres pour le moins douteux. Et rien que pour cela, on pouvait
remercier Treasure et Sega respectivement développeur et éditeur du
jeu. Le deuxième du nom reprend tout cela et n’en change pas grand
chose. On a à notre disposition évidemment plus de personnages et moins
de doublons (Komamura n’est, par exemple, plus qu’en un seul
exemplaire, sans casque). Les fans apprécieront notamment l’apparition
de Kisuke Urahara ou encore de Madarame Ikaku, personnages assez
charismatiques de la série. Au total ce sont 44 personnages que l’on
pourra manier, même si certains, comme Kon, restent de douces blagues.
Mais un casting impressionnant ne fait pas un jeu. Et c’est bien par
son gameplay que Bleach Dark Souls nous convainc.

On ne change pas une combinaison gagnante

Ce
dernier reste strictement identique à celui de son prédécesseur et met
à contribution tous les boutons de la DS. On aura donc 3 boutons de
coups, à savoir, dans l’ordre de puissance, Y, X et A. B servira pour
le « Shunpo », une sorte de télé-transportation quasi instantanée,
permettant de surprendre l’adversaire ou d’éviter un danger. R servira
à la garde et L pour changer de plan sur l’arène de combat. Bien sûr,
les combinaisons de touche permettent choppe et autre cancel
d’enchainement, somme toute assez classiques mais qui reste très
techniques et pas forcément évidentes à maitriser. Les techniques
restent elles aussi identiques, avec toujours la possibilité de les
faire plus ou moins puissantes en fonction de la situation, à la
manière des technique EX de Street Fighter (ici nommées AR). On notera
tout de même que les touches tactiles actionnent obligatoirement le
coup AR, ce qui peut parfois se révéler être un désavantage, étant
donné que la barre d’énergie utilisée pour les effectuer sert aussi
pour les Shunpos. Les puristes préfèreront donc la maniabilité
classique, leur laissant pleine liberté dans le choix de leurs
attaques. Parlons-en d’ailleurs, de ces barres d’énergie. Votre
personnage possède évidemment une barre de vie mais aussi deux barres
d’énergie. L’une servant pour les Shunpos et les attaques AR : la force
spirituelle, qui se recharge au fil du temps ; la seconde, la pression
spirituelle, se remplit lorsque vous frappez ou êtes frappés. Elle vous
permet d’effectuer les pouvoirs spéciaux de votre personnage. Pouvant
être chargée jusqu’à 3 fois, l’attaque ultime de votre personnage vous
prendra souvent vos trois barres tandis que les autres, moins
puissantes, n’en consommeront qu’une.

Le système de paquet de
cartes éditable reste lui aussi présent, et il est toujours aussi
complet et plein de possibilités, pour donner une dimension encore plus
tactique au combat. En revanche, contrairement à son grand frère,
l’utilisation de cartes donnera non seulement un temps d’immobilisme à
votre personnage, mais de plus, plus la carte utilisée sera puissante,
plus vous devrez attendre pour en réutiliser une nouvelle. Bref les
cartes, même si elles offrent des atouts non négligeables, devront être
utilisées avec parcimonie. Mais cela ne s’arrête pas là. On aura la
possibilité d’obtenir des bonus en continu via des « Rejis », sorte de
pierres que l’on associera à son paquet de cartes. Là aussi il en
existe de nombreuses et le nombre de possibilités d’agencement est
totalement fou. Tout cela nous offre bien sûr un gameplay encore plus
poussé que celui du premier volet, et cet aspect personnalisation n’est
pas pour nous déplaire.#row_end

Diverses façons de se fritter

Tout
jeu de combat qui se respecte offre une multitude de modes. Et Bleach,
qui se respecte, nous les propose donc. On passera sur les modes arcade
et entrainement qui restent identiques aux autres jeux du genre. En
revanche, le mode histoire a subi de nets changements. Finis les
scenarii pour presque la totalité des personnages que nous proposait le
premier épisode. Ici on suivra Ichigo durant de nombreuses
pérégrinations à travers la Soul Society. Cette histoire, qui n’est pas
présente dans le scénario original, restera sans intérêt. Si on ajoute
à cela le fait que les dialogues sont, pour la plupart, à l’image du
scénario, le mode histoire ne sera là que pour débloquer du contenu.
Mais ce mode regorge tout de même de bonnes idées, comme le fait de
pouvoir sélectionner sa destination. Mais cette liberté d’action est
vite remise en cause lorsque l’on doit récupérer une clé pour pouvoir
débloquer certains événements. Ces clés étant situées à endroits fixes,
au final on devra toujours aller aux mêmes endroits, que l’on fasse le
jeu pour la première fois ou pas.

Le cheminement d’Ichigo étant
parsemé de combats n’ayant aucune raison valable pour la plupart, ainsi
que de multiples défis sans réel intérêt, ce mode ne vous passionnera
guère. On remarquera tout de même une certaine originalité dans les
défis comme ramasser plus d’aliments que l’adversaire ou encore changer
plus de fois de plan que lui. Cela ne va pas chercher bien loin, mais
ces défis ont pour mérite de nous faire changer un peu des éternelles
successions de combats. De plus, certaines missions ressembleront, à
s’y méprendre, à des Beat Them All, dans lesquels on devra combattre
une masse de hollows ou de shinigamis selon les cas. Finissable en deux
heures et demie, sans faire toutes les missions, la manière dont ce
mode a été créé n’est qu’un prétexte pour le refaire, encore et encore.
Car ce mode histoire est un stade obligatoire pour qui veut affronter
l’éventail entier des combattants que l’on nous propose. Vous ne
pourrez pas crier victoire tant que vous n’aurez pas fait les trois
actes de l’histoire à 100%. On se voit donc obligé d’y repasser. Et
même si les défis, déjà réussis, ne sont pas obligatoires lors du
deuxième passage, ce mode histoire pourra décourager même les plus
aguerris, tant débloquer tous les personnages se révèlera fastidieux.

A
côté de ça, on retrouve toujours la boutique pour acheter des cartes
pour parfaire ses decks, ou encore des musiques ou bien des artworks
tirés du manga. On y trouvera aussi différentes couleurs pour les
costumes des combattants ainsi que les voix des personnages. Si on
ajoute à cela la galerie avec les différentes biographies des
personnages et la description de toutes leurs techniques, le contenu
annexe du jeu est tout simplement énorme. Cela ne ravira que les fans
purs et durs de la série mais on ne va pas crier quand les développeurs
essaient de remplir la cartouche en entier.

Mais ou est passé la réal ?

Mais
Bleach Dark Souls est loin d’être parfait. Et si le gameplay est
excellent on ne peut que rechigner devant la réalisation plus que
médiocre des personnages. Car même si on les reconnaît, nos héros
favoris auraient gagné à être moins pixelisés. Les attaques spéciales,
elles aussi, malgré de nombreux effets lumineux, ne nous éblouissent
pas. On pourra tout de même accorder deux bons points graphiques au
soft. Le premier est le même que son prédécesseur, à savoir la mise en
scène des attaques ultimes. On a le droit ici à une courte coupure du
combat pour nous montrer de magnifiques dessins des personnages
exécutant ou préparant leur attaque. Le deuxième point est le décor de
certaines aires de combats qui sont particulièrement soignées et
humoristiques (voir Matsumoto ivre morte dans le fond de la salle
durant le combat est un vrai plaisir). Autre point mitigé, la bande
son. Car si les musiques sont officielles, c’est-à-dire que ce sont les
morceaux de l’animé qui donnent du rythme à nos combats, les voix
anglaises pèchent. Si au début les voix semblent plutôt convaincantes,
on s’aperçoit vite que tout le monde a la même voix ou presque. Et sans
la possibilité de les mettre en japonais, entendre Ichigo crier «
Ban-Kai » perd presque tout son charme.

Le multi, c’est la vie

Mais
que serait un jeu de combat sans mode multijoueur ? Le premier volet
nous avait déjà initié aux joies du multijoueur en local. Malgré
quelques ralentissements en mono-cartouche, et des temps de chargement
assez longs, brisant le rythme, on pouvait rester des heures durant à
combattre entre amis. Le multijoueur en ligne en revanche souffrait
tellement de ralentissements en continu qu’il se retrouvait totalement
injouable. Et, malheureusement, le mode online souffre toujours du même
problème. Même à seulement deux joueurs, on aura du mal à retrouver le
plaisir que l’on éprouve en local. Mode local qui lui, en revanche, ne
souffre d’aucun ralentissement et vous permettra de mesurer votre
talent en affrontant vos amis sans aucun problème.

En un mot
comme en cent, Bleach Dark Souls est très bon et confirme donc la
qualité de la série. Son gameplay abordable au premier abord vous
permettra une grande marge de progression quand vous aurez compris tous
les rouages et mécanismes de la bête. Avec un contenu à débloquer en
solo assez imposant et son mode multijoueur local qui fonctionne sans
problème, il vous promet de belles heures de jeu, aux commandes de vos
personnages favoris.

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