Bleach : Shattered Blade

En résumé

  • Sorties :
  • 28 Février 2008
  • 9 Octobre 2007
  • 14 Decembre 2006

L'avis de Manmedaz

Bleach : Shattered Blade est un jeu vraiment trop moyen, qu’on ne pourra conseiller qu’aux plus grands fans de la série. Ceux qui cherchent des combats plus fouillés se tourneront plutôt vers un DBZ, à défaut d’attendre SSBB. Reste également la solution Bleach DS, qui est, pour sa part une très bonne adaptation du manga.

Les plus

  • Pas mal de persos
  • Graphismes pas trop mauvais
  • Défoulant

Les moins

  • Beaucoup trop fatiguant à jouer
  • Très répétitif
  • Très peu de contenu, redondance des modes
  • Ridicule des voix
  • Longueur des chargements
  • Introduction des Bankais impossible à passer
  • Nintendo-Difference

    par Manmedaz

    le 25 avril 2008 22:00

Quasi-simultanément à la version DS (Bleach: The Blade of Fate), Bleach fait ses premiers pas sur Wii dans Bleach : Shattered Blade, un jeu de combat en cel-shading paru juste après la sortie de la Wii au Japon. Que vaut ce premier essai sur la console de Nintendo ?


Dieu de la mort

Tout ceux qui s’intéressent de près ou de loin au petit monde du manga et de l’animé ont déjà du entendre parler de Bleach, shonen aux dantesques combats à l’épée et autres armes blanches se passant dans le monde des Shinigamis, la Soul Society. Après qu’Ichigo eut sauvé Rukia, la Soul Society put enfin retourner à son calme habituel. Mais ce n’était sans compter l’arrivée d’Arturo Plateado, un Hollow retenu prisonnier pendant plus de deux mille ans par le pouvoir du Sokyoku et libéré de sa prison lors de sa destruction. L’arrancar cherchera donc, au cours des divers épisodes du mode éponyme, à récupérer tous les morceaux éparpillés du Sokyoku pour recouvrir toute sa force. Inventé par Sega en conjonction avec Tite Kubo, créateur du manga, Arturo Plateado vient donc d’ajouter à la longue liste des combattants du manga.

Passée l’introduction à l’histoire de ce Bleach : Shattered Blade, parlons un peu de son apparence, en commençant par l’aspect graphique du jeu. A vrai dire, graphiquement, c’est plutôt correct. On reconnait parfaitement bien les divers personnages et l’aspect crayonné ajoute un peu de charme au tout. Les arènes de jeu, quand à elles, sont assez petites et sans aucune interaction avec le décor malheureusement. Nul besoin d’espérer donc une rupture dans le combat grâce à votre environnement donc, ici on se contentera du strict minimum. Côté sonore, on aura le droit à quelques voix anglaises, toujours aussi peu intéressantes en comparaison de leurs homologues nipponnes – mais les éditeurs semblent avoir du mal à le comprendre. La musique et les sons sont on ne peut plus basiques, en bref rien de merveilleux à noter de ce côté-ci. Mais puisque l’apparence semble plutôt moyenne, allons donc faire un petit tour sur le contenu du soft.#row_end

On sait que la plupart du temps, l’intérêt des jeux sur Wii est leur gameplay et leur utilisation de la Wiimote et du Nunchuk. Bleach semble, à première vue, bien s’en sortir d’ailleurs. Les coups sont donnés en utilisant trois gestes : Wiimote balancée de haut en bas, de droite à gauche, ou piquée vers l’écran. C’est simple et rapide, d’autant que les coups spéciaux sortiront de la même façon avec juste le bouton A ou le bouton B enfoncé en plus, la seule chose à surveiller étant la jauge de puissance spirituelle, qui vous empêchera de donner des coups sans arrêt en vous obligeant à vous stopper quelques instants pour vous récupérer. Les combats, aidés par ces commandes on ne peut plus simples, en ressortent très rapides et nerveux, et des confrontations, jouées au pierre-feuille-ciseau et aux réflexes, viendront y ajouter un peu de changement. Ajoutez à cela la possibilité, une fois la barre de Bankai remplie, de passer en mode Bankai, lors duquel vos coups seront dévastateurs, et vous aurez cerné la quasi-totalité du gameplay.

Vous l’aurez donc remarqué, on aura rapidement fait le tour des subtilités de jouabilité, d’autant que beaucoup d’écueils viennent alourdir le constat. Ainsi, tous les personnages se ressemblent beaucoup trop et on adoptera toujours les mêmes attitudes : taper vite, monter la barre de Bankai, et faire un coup dévastateur. On se retrouve vraiment trop souvent à se répéter, la réflexion n’ayant que peu de place. En plus de cela, il faut préciser que jouer à ce jeu est vraiment extrêmement fatiguant, l’action étant très rapide. Vous devrez donner, sans arrêt, des coups dans l’air, et au bout de cinq combats vous devrez déjà sérieusement penser à prendre une pause pour vous reposer. Autre problème, bien que le jeu prône la rapidité et le combat non-stop, les introductions des Bankai, longues, ne peuvent être sautées et viendront interrompre le combat de façon fort désagréable. Ajoutez à cela la facilité déconcertante de remplir la barre de Bankai – il n’est pas rare de placer deux Bankai dans un même round –, et vous comprendrez combien les combats se révèlent fastidieux et répétitifs – d’autant que les voix anglaises ne font vraiment rien pour faire passer la pilule.

Pour la mort de Dieu !

Niveau modes de jeu, on s’en tiendra également au strict minimum. On retrouvera le mode entrainement, versus et un mode arcade. Le mode magasin Urahara vous permettra d’acheter des bonus, de la même façon que le jeu sur DS, allant des artworks aux sons en passant par les descriptions des divers personnages, le tout visible dans le mode galerie. Reste enfin le mode épisode, sensé être le nerf de guerre du jeu. Entre sous-titrage vraiment folklorique, doublages risibles, chargements énormes (souvent une bonne minute) et histoire aux abonnés absents, ce n’est en fait qu’un mode arcade déguisé, avec trois cutscenes qui se battent entre elles, et un boss – Arturo Plateado – assez peu inspiré. Non, franchement, c’est se moquer des joueurs, et encore plus des fans, le tout étant qui plus est clôturé en quelques heures à peine.

Bien entendu, beaucoup personnages sont disponibles (au nombre de trente) et plus d’une dizaine d’arènes pourront servir de lieu de théâtre aux pugilats engendrés. Mais cela ne sera finalement que de peu de recours face à la sécheresse globale et à la redondance du jeu, lequel ne propose même pas de mode en ligne, un ajout qui aurait pourtant peut-être pût lui sauver la mise. Au final donc, excepté si vous êtes un fan inconditionnel du manga, vous feriez bien mieux de passer votre chemin – encore que même les fans pourraient être déçus par l’histoire du jeu, plutôt abracadabrantesque. Un jeu trop moyen donc, auquel on préfèrera largement la version DS !

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