Mario Vs. Donkey Kong

En résumé

  • Sorties :
  • 19 Novembre 2004
  • 24 Mai 2004
  • 10 Juin 2004

L'avis de Ramzabeoulve

Si vous vouliez un petit jeu sympa susceptible d'occuper quelques heures, alors ne cherchez pas plus loin, Mario vs Donkey Kong est pour vous. Avec son gameplay variée et sa réalisation agréable, il est presque assuré d'enchanter vos soirées d'hiver. Pas le hit absolu, mais un jeu très sympathique.

Les plus

  • - Réalisation soignée
  • - Mix habile de plate-forme / réflexion
  • - Gameplay varié

Les moins

  • Un peu trop court
  • Difficulté quasiment absente
  • Nintendo-Difference

    par Ramzabeoulve

    le 3 mai 2006 22:00

Ils sont ennemis depuis désormais plus de deux décénnies, le primate et le plombier. Si au départ, Donkey Kong enlevait des princesses et Mario venait à leur secours, les choses ont évolué en 20 ans. Ainsi, nos deux comparses se sont fait la guerre dans des courses de kart, sur les courts et les greens, et même dans des jeux de société. Aujourd’hui, Mario et Donkey Kong en reviennent à la bonne vieille méthode pour s’affronter, mais largement améliorée…

Marketing, quand tu nous tiens…

A l’époque où Mario s’appelait encore Jumpman, pour sauver les princesses, il devait sauter au-dessus des tonneaux envoyés par ce fourbe de Donkey Kong, éviter les flammes s’échappant des bidons d’huile et utiliser le marteau pour éliminer tout obstacle entravant sa progression. Heureusement, les choses ont évolué en 20 ans, et Mario vs Donkey Kong remet cet affrontement épique au goût du jour de façon brillante. Reprenant le concept des anciens jeux Donkey Kong, notamment celui paru sur Gameboy, il parvient à relancer l’intêret d’une recette qui a déjà largement fait ses preuves par le passé.

Cette fois, Donkey Kong est lassé d’enlever des princesses. Installé peinard devant la télé, vautré dans son canapé, dans une position où une majorité d’êtres humains masculins se gratteraient l’entrejambe d’une façon hautement distinguée, il regarde tranquillement le jounal télévisé. Quand soudain, une réclame pour le dernier jouet à la mode, les poupées Mini Mario, passe. Directement tombé amoureux de ces jouets (comme quoi, la publicité n’a pas fini de faire des ravages, même sur les animaux), le sang de notre primate ne fait qu’un tour, et il se rue en ville pour en acheter. Malheureusement, tous les magasins sont en rupture de stock. Notre singe, alors poussé par un désir ardent, fonce à l’usine où les poupées sont fabriquées et dérobe tout le stock ! Mario se met alors à la poursuite de DK pour récupérer ses produits…

Un petit goût de nostalgie

Mario vs Donkey Kong reprend donc dans les grosses lignes le gameplay qui a fait le succès des anciens épisodes jusqu’à présent, en y incorporant une foultitude de détails et de finesses qui rendent le tout encore plus savoureux à déguster. Ainsi, dans sa chasse aux poupées, Mario devra traverser 6 mondes composés de 8 niveaux : 6 niveaux classiques, un où il devra guider les poupées jusqu’à une boîte à jouets et le dernier, l’affrontement avec DK. Les stages dits “classiques” sont décomposés en deux étapes. Dans la première, Mario devra retrouver une clé pour ouvrir une porte verrouillée, et dans la seconde accéder à la poupée Mini-Mario. Seulement, rien ne tombe tout cuit dans la bouche, et notre plombier va devoir se retrousser les manches. #row_endMario dispose de toute une panoplie de mouvements pour arriver à ses fins : double saut, saut périlleux arrière, marche sur les mains… et il en aura bien besoin. Ainsi, les niveaux mêlent habilement réflexion et plate-forme pure. Pour ramener la clé jusqu’à la porte, il sera nécéssaire d’activer des interrupteurs pour activer des plate-formes ou changer le sens de marche d’un tapis roulant, de s’accrocher à diverses lianes et échelles, d’éliminer quelques Shy Guy pas bien belliqueux, de passer par quelques séances de saut…bref, le lot habituel du plombier. Si la solution la facon d’arriver au but est bien souvent assez évidente, cet aspect réflexion est une très bonne idée pour offrir un gameplay varié. En effet, les mondes sont assez différents entre eux, chacun introduisant une ou deux particularités par rapport au précédent. Une variété bienvenue, car dans le cas contraire le jeu souffrirait grandement d’un manque certain de renouvellement.

Lemmings de retour ?

Le deuxième type de niveau disponible est celui qui consiste à ramener les Mini Mario dans leur boîte. Ces phases de jeu s’apparentent à un Lemmings : en effet, ces petits êtres n’étant que des poupées, ils ne sont pas doués d’intelligence, et c’est au moustachu de les guider à travers les nombreux pièges pour les amener à bon port. Ainsi, il faudra leur créer un chemin en placant des poubelles leur permettant de grimper au bon endroit, activer les interrupteurs au bon moment…ces niveaux sont généralement un peu plus tordus que les stages classiques, et contribuent à faire de Mario vs Donkey Kong une expérience variée mais qui au final n’est jamais lassante. Enfin, les affrontements directs avec le primate voleur se joueront à chaque fois de façon différente, et certains d’entre eux rappeleront des souvenirs heureux au vieux de la vieille. Seulement, il est à noter que la difficulté est totalement absente pendant la première moitié de l’aventure, qui sera ainsi passée en à peine plus d’une heure. Si par la suite, les choses se compliquent quelque peu, tout reste dans le domaine de l’accessible. De plus, un tutorial montrant la capacité à utiliser est disponible avant chaque niveau. Dès lors, la durée de vie de la cartouche s’en trouvera grandement réduite. Fort heureusement, une fois la première quête terminée, une seconde tout aussi longue pointera le bout de son nez. Et pour ceux qui en redemandent encore, des niveaux Expert sauront répondre à leurs attentes. Au final, Mario vs Donkey Kong tiendra le joueur en haleine tout de même quelques bons après-midi, ce qui reste correct.

Mamma mia !

La touche qu’a apporté NST à la réalisation graphique du jeu est unique, et contribue fortement à différencier Mario vs Donkey Kong des autres produits. Les différents sprites sont très jolis, évoquant un peu ceux de Donkey Kong Country en version rétrécie. Les décors sont particulièrement soignés, et il est aisé de reconnaître au fil des différents tableaux l’univers habituel dans lequel évolue plombier, ses grottes de feu ou les maisons hantées. Et que dire de Mario, qui se meut avec aisance dans les niveaux. En effet, ce dernier bénéficie d’un grand nombre d’étapes d’animation. Enfin, quelques cinématiques en images fixes de toute beauté parsèment l’aventure. Pour ce qui est de la bande sonore, les thèmes restent dans un domaine classique, mais les effets sonore sont nombreux et d’excellente facture. Ainsi, Mario aura droit à une bonne plâtrée d’élucubrations : ce n’est pas dans ce jeu qu’il s’arrêtera de proférer ses “Mamma Mia” et autres “Oki doki” à tout bout de champ ! Cela en énervera certains, d’autres en seront débordés d’émotion : coisis ton camp, camarde. Pour finir, un petit mot en ce qui concerne la maniabilité : comme d’habitude, c’est du Nintendo, donc elle est calibré au poil ; à noter quand même un petit manque de précision en ce qui concerne les sauts, ce qui pourra s’avèrer parfois fatal et frustrant. Mais pas de quoi crier au scandale non plus, on se fait très vite au nouveau catalogue de mouvements du père Mario. Au final, Mario vs Donkey Kong est un bon petit jeu de plate-forme / réflexion : ce n’est pas certainement pas le produit de l’année, ni même un indispensable absolu, juste un petit jeu qui occupera quelques heures, et c’est déjà pas si mal.

LES COMMENTAIRES
Les commentaires sont désactivés.
Les prochaines sorties

9

MAI.

Animal Well

Nintendo Switch - Plate-formes Aventure - Bigmode - Shared Memory

14

MAI.

Biomutant

Nintendo Switch - A-RPG - THQ Nordic - Saber Interactive Experiment 101