Max Payne

En résumé

  • Sorties :
  • 25 Mars 2004
  • 16 Decembre 2003
  • Non prévue

L'avis de Laurent

Si vous aimez un tant soit peu les jeux d’action, à n’en pas douter Max Payne fera votre bonheur. Pour les autres, je n’aurai qu’un conseil : ce jeu-là a quelque chose qui le différencie des autres, il serait dommage de le rater !

Les plus

  • - Le Bullet Time
  • - Les dialogues
  • - L’ambiance

Les moins

  • La durée de vie
  • L’animation
  • Rien d’autre !
  • Nintendo-Difference

    par Laurent

    le 3 mai 2006 22:00

Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps (c’est-à-dire environ trois
ans), sortait le premier épisode tant attendu de Max Payne sur PC. Il
s’imposa rapidement comme un « must-have », grâce à de nombreux atouts
dont un scénario glauque et très poussé, des personnages charismatiques
et attachants, ainsi que l’apparition du fameux « Bullet Time » («
l’effet Matrix » qui permet de ralentir le temps). Cette miraculeuse
recette nous revient aujourd’hui sur GBA. Alors, s’est-elle avariée ou
bien bonifiée avec le temps ?

Such a Payne in the…

Ben oui, la première chose qui surprend, c’est de voir que le scénario
n’a pas bougé d’un poil depuis la version PC. Celui-ci est assez gore
et particulier : votre femme et votre bébé ont été tués quasiment sous
vos yeux, parce que cette première venait de toucher du doigt une
affaire de drogue de grande ampleur (ah les femmes, toujours prêtes à
s’attirer des ennuis ^_^ ). Bien décidé à vous venger et trouver les
commanditaires, vous vous engagez dans la D.E.A. et participez
immédiatement à une mission d’infiltration de la mafia locale. Seuls
vous et deux de vos collègues savez qui vous êtes réellement. Les
choses se compliquent quand l’un des deux vous trahit et tue l’autre,
qui était accessoirement votre meilleur ami. Bref, des tas de raisons
d’être super- vénère (djeunz LV2), d’où le jeu de mot contenu dans le
titre (« pain » veut dire douleur en anglais). Comme si tout cela ne
suffisait pas, on vous colle ce meurtre sur le dos… Vous croyez que
c’était tout ? Ben non, y a encore autre chose : la plus grande tempête
de neige jamais enregistrée s’abat sur New-York, ville du drame, mais
cela va plus vous aider qu’autre chose, rassurez-vous (enfin une bonne
nouvelle !).

Il va donc vous falloir, pour vous en tirer et vous venger, casser du
mafioso à tour de bras, dans une ambiance noire à souhait, presque
autant que les vannes du héros il faut l’avouer… Plus de place pour
la pitié ! Vous remonterez progressivement la filière du Valkyrie (le
nom de la drogue, ou « V »), n’ayant plus rien à perdre, massacrant le
menu fretin avant d’aller vous frotter à du plus gros poisson.

Autre surprise de taille : les cinématiques sont exactement les mêmes
que dans la version PC !!!! Tout à fait incroyable !!!!!! Hein ?
Comment ça, non ? Ah, ok, c’est peut-être en fait parce que l’opus PC
ne contenait pas d’autre cinématiques que des dessins fixes (sous forme
de BD), ponctués de son. Enfin cela n’enlève rien à la qualité de la BD
et du texte qui l’accompagne : souvent mystérieux, quelque fois
poétique, il situe à merveille chacune de vos actions dans un contexte
particulier, précis, et cohérent.

Max Payne ou la machine à tuer

Comme tout bon (anti-)héros qui se respecte, vous disposez d’une large
panoplie d’armes pour dessouder du vilain : Fusil à pompe, Grenades,
Desert Eagle, M4, Ingram (Uzis) en version simple ou double, etc. Elles
ont toutes leurs avantages et inconvénients, même s’il est évident que
certaines sont bien plus puissantes que d’autres. Toutefois, les
munitions pour ces armes étant plutôt rares, surtout au début de votre
aventure, vous comprendrez bien vite qu’elles ne devront être utilisées
que contre les ennemis les plus coriaces.

Votre jauge de santé est matérialisée par un petit personnage en bas de
votre écran, personnage qui passe progressivement du blanc au rouge
lorsque vous vous faîtes toucher. Si tout le corps du personnage
devient rouge, vous avez alors le choix entre recommencer la mission ou
reprendre là où vous en étiez, en perdant une vie (vos vies étant au
nombre de 4). Quand vous n’avez plus du tout de vie, c’est bien
évidemment le Game Over, à savoir que vous reprendrez votre partie au
dernier point sauvegardé.#row_end A noter que vous n’avez pas la possibilité de
sauvegarder pendant le jeu, mais que les sauvegardes se font de manière
automatique entre chaque « mission ». Néanmoins vous pouvez aussi
inverser la tendance, c’est-à-dire regagner de la santé en utilisant
des « antalgiques » (sortes de médicaments qui annihilent la douleur),
ou bien glaner quelques vies en ramassant les petites icônes Max Payne
bien cachées.

Le Boulette Taïme ???

Graphiquement parlant, le jeu est plutôt beau (pour une Gameboy). Les
décors sont vastes, bien détaillés, tout comme les personnages
d’ailleurs… L’ensemble donne un rendu assez fin, qui permet de
distinguer facilement chaque élément : on est loin de la bouillie de
pixels quoi ! En outre, les divers effets qui viennent souvent
s’ajouter à l’écran (explosions, neige, alarmes, tirs…) sont
d’excellente facture. On regrettera cependant que les couleurs soient
si ternes, même si cela permet sans aucun doute une immersion bien plus
profonde dans l’ambiance. Par ailleurs, l’animation pêche parfois
lorsque trop d’ennemis sont présents dans une salle trop vaste, ce qui
n’arrive qu’assez rarement : on ressent alors une « lenteur » dans la
façon de diriger Max, qui n’a rien à voir avec le Bullet Time.

Parlons-en de ce Bullet Time : une simple pression sur la touche R et
le temps se trouve ralenti. Si vous appuyez sur R et une direction en
même temps, le sieur Payne plongera doucement vers la direction
indiquée, ce qui vous permettra de canarder à loisir vos ennemis. Une
jauge est cependant là pour limiter vos cascades, jauge qui se
remplit… au fur et à mesure que vous tuez des ennemis ! Même en y
étant préparé et en y ayant déjà goûté sur PC, on ne peut s’empêcher de
trouver cet effet spectaculaire sur une portable. Hormis ceci, le
gameplay ne révolutionnera en rien les jeux vidéos : changer d’arme,
sauter, tirer, et puis c’est tout. La 3D isométrique ne gêne en rien la
visée, parce que l’ordinateur nous assiste légèrement, et que la
distance de vision est importante. Pour finir, on notera une grande
possibilité d’interagir avec les éléments du décor : vos impacts de
balles restent, vous pouvez détruire tables, ordinateurs, etc. Du
jamais vu sur GBA !

Côté son et bruitages, on découvre avec joie un nouveau point fort du
jeu. Non seulement la musique nous plonge à merveille dans l’ambiance
(même si elle ne varie pas énormément d’une mission à l’autre), mais en
plus les bruitages sont réalistes et très bien reproduits. Les
développeurs se sont même payés le luxe d’insérer des dialogues oraux
lors des fameuses « cinématiques » en BD ! N’ayant eu qu’une version
Américaine entre les mains, nous espérons simplement que le casting
sera aussi bien choisi pour l’Europe…

Enfin, il convient de parler de la durée de vie. On peut dire que
celle-ci est un peu inférieure à l’épisode sur PC, car lors de la
conversion de nombreux passages du jeu ont été perdus (principalement
vers la fin). D’une durée de vie comprise entre 15 et 20 heures (PC),
on en arrive alors à une douzaine d’heures de jeu… C’est trop peu et
on en redemande ! Surtout que Max Payne ne se révèle au final pas si
ardu que ça. On déplorera également l’absence d’un mode multijoueurs,
qui aurait vraiment pu se révéler intéressant. Pour les plus courageux,
sachez qu’une fois le jeu fini vous pourrez le recommencer en mode
Difficile, ou bien en mode « Minute New-yorkaise », c’est-à-dire que
vous n’aurez qu’une minute pour finir chaque niveau (+ 5 secondes
ajoutées à chaque fois que vous descendez un ennemi). Le challenge
commence à devenir intéressant, croyez moi !

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