Rayman 3 : Hoodlum Havoc

En résumé

  • Sorties :
  • 20 Février 2003
  • 2 Mars 2003
  • Non prévue

L'avis de Goonpay

Rayman 3 Hoodlum Havoc a tout pour plaire, petits ou grands. Ce serait dommage de s'en priver et de se priver d'une si charmante aventure !

Les plus

  • - Un excellent jeu tout simplement
  • - Une exclue Nintendo pour 1 mois
  • - L'apport de la connexion GBA/GC

Les moins

  • Plus court que Rayman Advance
  • Il faut une Gamecube pour y goûter dans sa totalité
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 29 novembre 1899 23:50

Sorti en même temps sur le cube et sur la portable de Big N, ce 3ème volet des aventures de Rayman est là pour nous montrer qu’une fois de plus, Ubi Soft sait faire des jeux, des bons jeux et que notre héros national mérite bien une place dans nos ludothèques.


Le héros national

Après avoir délivré le grand Protoon et tous les Electoons du terrible Mr Dark dans sa dernière aventure sur GBA qui, rappelons-le n’était qu’un simple portage de la version PSX, Rayman ressort le grand jeu et l’on retrouve de nombreux points communs avec les épisodes précédents.
Globox, dans son infinie bonté… bêtise a avalé un Lums noir (pour sauver le peuple des Ptizêtres), vous savez les petites bestioles volantes qui ont remplacé les Electoons du 1er Rayman. L’ami de Rayman qui n’a pas évolué depuis The Great Escape subit les méandres de ce Lums noir, synonyme de puissance et du Mal et disparaît comme par enchantement. Le blondinet sans membres court à sa recherche mais il n’est pas le seul à vouloir retrouver Globox. Barbe-Tranchante veut aussi mettre la main dessus pour pouvoir se servir de la puissance du Lums noir.

De nouveau réuni !

Malgré cette toute nouvelle aventure, le petit français ne se sépare pas de ses amis. On retrouve donc Ly, la fée qui avait pris la place de Betilla dans le 2, les Lums qui ont différentes caractéristiques en fonction de leurs couleurs, Sam le serpent et Murphy, la petite grenouille volante qui viendra vous porter conseil. L’humour inhérent à l’univers de Rayman est bien entendu de la partie ce qui plaira autant aux enfants qu’aux adultes. L’aspect convivial, un peu inoffensif accentué par cet humour plaira aux plus jeunes tandis que les plus vieux, qui seront également sous le charme, se régaleront devant la splendeur de l’univers “raymanesque”.
Néanmoins, en tant que fan du héros sans membres, je ne peux qu’être déçu devant quelques disparitions qui, même si elles sont insignifiantes, étaient pour moi un pur moment de plaisir. Souvenez-vous, dans le tout premier Rayman, les “check point” étaient symbolisés par un photographe dont les rêves les plus fous devaient être de voir Rayman en bikini . Ici, et ce depuis le 2ème opus, ces fameux “check point” ont été remplacés par un simple Lums vert, peut-être plus pratique à modéliser dans un décor tout en 3D, mais tellement moins drôle. Ensuite, le sourire ravageur des fins de stage (toujours accompagné d’une petite musique de joie finie par un “cling”) a laissé place à une simple claquette des pieds (qui commencent à jouer un rôle dans ce Rayman). Continuons sur ce qui touche le héros. M’sieurs les développeurs ! D’où qu’elle est la grimace à Rayman (bouton R) qui effrayait tant les explorateurs snif ?! Pour finir avec les détails disparus, notons que les gros fruits mauves ont complètement disparu de la circulation. Alors, bien sûr, par rapport aux décors que l’on rencontre, les laisser aurait fait “tâche” mais tout de même, ils étaient si utilisés auparavant.
L’univers des pirates est toujours présent, Barbe-Tranchante oblige, et tous les ingrédients qui sont apparus dans le 2 sont également réutilisés ce qui fait que cet épisode est un peu moins original/surprenant que les anciens.

Petit, il était déjà grand …

Contrairement au premier Rayman, vous ne commencez pas sans rien savoir. Et oui, elle est finie l’époque où vous traversiez la forêt enchantée en ne pouvant que sauter, marcher, ramper et grimacer. Maintenant, Rayman sait déjà se servir de son poing, de ses cheveux et peut s’accrocher aux plates-formes et frapper avec son pied. En effet, les pieds de Rayman interviennent enfin et c’est somme toute très logique puisqu’une fois suspendu à une plate-forme, ce dernier n’a plus que ses pieds de libre.
Mais alors, si toutes les capacités que l’on gagnait dans les anciens volets sont d’ores et déjà disponibles, que nous reste t’il ? Beaucoup et peu en même temps car ce Rayman 3 Hoodlum Havoc va vous apprendre à manier le démembré dans toute sa splendeur mais sans surprise. Les sauts semblent un peu moins performants que dans Rayman Advance dans le sens où le perso saute un peu moins loin et moins haut sans pour autant être mauvais, loin de là même. Une seconde pression sur le bouton A et la chevelure blonde tournoie dans les airs pendant quelques secondes tel un Apache. Le poing de notre ami se lance à l’aide du bouton B. Par la suite, Ly vous donnera différents pouvoirs : la possibilité de lancer vos 2 poings, de s’accrocher aux anneaux, de voler indéfiniment en avalant un Lums bleu, de charger votre poing pour envoyer un Mega-punch, de vous “écarteler” avec le bouton L ce qui vous permet d’escalader des parois qui sont très proches l’une de l’autre et enfin de jeter le corps de Rayman (R) pour casser certains planchers. Les mouvements sont donc variés et assez originaux, toutes les parties qui composent notre perso sont utilisables !
Le Gameplay, déjà très bon du titre, est encore amélioré avec les passages en mode 7 dont le fun est digne d’un Mario Kart. 2 styles de niveau sont jouables sous cette apparence :
– la course avec Sam : le serpent vous tire sur l’eau et vous devez éviter les obstacles tout en ramassant les Lums jaunes
– la course “de kart” qui vous place aux commandes d’un aéroglisseur (on pense directement à Diddy Kong Racing et indirectement à Diddy Kong Pilot que l’on attend depuis un petit bout de temps)
Outre les passages en mode 7, vous devrez aussi traverser des niveaux typiques à Rayman comme ceux où il faut se faufiler à travers une caverne épineuse en volant. #row_endOn trouve également des niveaux de rapidité : vous êtes poursuivi par une grosse boule et il faut descendre le plus vite possible, des araignées vous coursent sur leur toile ; des niveaux plus axés maîtrise du pad :
– vous chevauchez le missile et devez traversez des champs de bombes
– les plates-formes vous font traverser le niveau mais de nombreux pièges sont là pour vous faire chuter ce qui implique la destruction d’obstacles, l’utilisation intensive du saut et de l’accroupissement, l’activation de switch pour l’ouverture de portes, etc…
– une surface glissante recouvre toutes les plates-formes du niveau, difficile de s’arrêter …
Pour finir, on retrouve les stages spécialement dédiés aux boss, charismatiques à souhait mais jamais très difficiles à terrasser. 

Vraiment très beau …

Rayman Advance avait déjà frappé très fort en matière de plate-forme 2D et ce n’est pas Yoshi’s Island, aussi beau soit-il qui pourra dire le contraire ! Ici, avec ce Rayman 3, c’est encore plus détaillé. Le style est certes différent, il n’en est pas moins splendide ! Des cut-scenes en plan fixe apparaissent de temps à autre (le site officiel de Rayman 3 s’inspire grandement de l’ambiance du jeu). Les niveaux sont très colorés et détaillés bien qu’assez sombres pour la plupart. Chaque monde correspond à un style graphique, plus on avance, plus les niveaux sont dangereux. La sélection des niveaux est assez originale puisque vous vous baladez dans un monde avec des rideaux qui forment les portes des niveaux. On commence tout d’abord dans “Les forêts oubliées” (un classique) qui nous permet d’apprendre les mouvements du perso, on arrive ensuite dans le monde du “Rêve cauchemardesque” où errent de nombreux crânes et autres fantômes. Les interrupteurs font aussi leur apparition. C’est également dans ce monde que Rayman se servira d’un tonneau pour se propulser à travers un niveau. C’est dans “La Fournaise” que Rayman traversera des stages en volant, qu’il chevauchera des missiles, etc… Et enfin, c’est dans le dernier monde, “Le repère des pirates” que notre héros made in France se trouvera face aux pires dangers, où il retrouvera nos amis les araignées (un peu grosses tout de même). Bref, les mondes se suivent, ne se ressemblent pas et sont très cohérents (on est loin des changements de Rayman Advance). Tout y est très travaillé, autant décors que personnages ont subi un lifting “3D” des plus efficaces. Rayman n’est plus qu’une simple marionnette écrasée derrière l’écran, les ennemis sont tordants de rire. Comme vous pouvez vous en doutez, notre jeune boy-scout est très réussi, ses grimaces, ses jeux, ses attitudes sont loufoques et très plaisantes. Laissez le jeu tourner quelques instants et vous verrez ce dont est capable le garçon. Vous pouvez même lire sur son visage son état d’esprit. Face à un boss, ses paupières se referment, les traits de son visage deviennent plus pointus montrant sa rage, et au contraire, le sourire apparaît à ses lèvres dans les bons moments.
Les ennemis sont étonnamment peu nombreux (si l’on prend le jeu dans sa totalité), il s’agit le plus souvent de robot aux pouvoirs différents (laser, missiles..). Les boss sont assez simples à vaincre, il suffit de trouver leur poing faible et la technique adéquate.

Y’a de quoi faire !

Soyons honnête tout de suite : Rayman 3 Hoodlum Havoc n’est pas aussi long que son aîné, l’originalité est moins présente. Cet opus joue surtout la carte de l’action. Les stages sont rythmés et demandent parfois un certain doigté, la recherche des cages est bien moins poussée que dans le 1 puisque ici, toutes les cages et Lums ou presque peuvent être pris du premier coup tandis que tout le monde se souvient des allers-retours incessants qu’il fallait faire dans le 1, certaines cages n’étant accessibles que grâce à un certain pouvoir que l’on acquérait bien plus loin dans le jeu (lorsque je suis arrivé à la fin, je possédai déjà 853 Lums sur 999 et 47 cages sur 50 !!)
Néanmoins, ce soft propose une dose de fun et d’humour exemplaire. La variété des actions et des niveaux impose le respect ! Cela fait bien longtemps qu’un jeu de plates-formes/action d’aussi bonne qualité n’avait pas tapé à la porte de la Gameboy Advance.
Les mini-jeux sont aussi là pour augmenter la durée de vie et force est de constater qu’ils sont très amusants. Même les plus démunis qui n’auront qu’une cartouche pourront s’en donner à coeur joie dans une bataille aérienne des plus folles. Le contrôle de l’engin parait délicat au premier abord mais il se révèle très fun et fait l’ambiance de la partie à lui tout seul. Bien entendu, si chaque joueur possède sa cartouche de Rayman 3, le plaisir en devient plus grand. Il est également possible de débloquer certains niveaux en connectant sa GBA au GC mais le problème est toujours le même : il faut acheter les 2 jeux ce qui n’est pas donné à tout le monde.
La bande sonore est aussi au rendez-vous : remercions le travail des 2 hommes à l’origine de cette orchestre (Michel Marsan pour la conception et Eric Chevalier pour les partitions) car c’est vraiment du très bon travail, que ce soit au niveau des digits’ que des mélodies : point d’honneur au petit “Help me” des Lums enfermés dans les cages !

Conclusion

Même si Rayman 3 n’arrive pas à la hauteur d’un Yoshi’s Island (n’oubliez pas non plus que c’est n’est pas un remake au moins), il a largement sa place dans votre ludothèque. C’est même une valeur sûre !

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