SimCity

En résumé

  • Sorties :
  • 24 Septembre 1991
  • Aout 1991
  • 26 Avril 1991

L'avis de Dhjiz

Un concept extra, un jeu ahurissant, c’est Sim City. Sorti tout droit de l’imagination du génie qu’est Will Wright, couplé avec le soutiens de Miyamoto on ne pouvait qu’obtenir un hit et c’est le cas. Le meilleur jeu de gestion sur cette console, sauf peut être sa suite, Sim City 2000.

Les plus

  • Une jouabilité vraiment simple et intuitive
  • Une ambiance bien sympa qui vous plonge totalement dans votre ville
  • Une durée de vie infinie
  • Tous les paramétrages possibles sont nombreux et variés

Les moins

  • Les musiques qui peuvent devenir répétitives
  • Les graphismes pas extraordinaires
  • Nintendo-Difference

    par Dhjiz

    le 25 janvier 2007 23:00


Construire et gérer une ville de fond en comble est beaucoup plus
difficile qu’il n’y parait. Il faut s’occuper des travaux, des
logements, des usines, des routes, des espaces verts, de l’énergie, des
loisirs et de la sécurité. Donc avant de se présenter aux élections, un
petit tour dans Sim City peut toujours être utile.


Construire une cité.

Dans Sim city, tout est très simple.
Pour construire les bâtiments, une liste de ceux disponibles se situe
dans le menu de gauche. Sont présents de haut en bas, et du moins au
plus cher, la pelleteuse pour détruire et déblayer un terrain, des
routes, des rails de tramway, des poteaux électriques, de l’herbe et
arbres, des zones résidentielles, commerciales, industrielles, un poste
de police, une caserne de pompier, un stade, un port, une centrale
thermique, une centrale nucléaire, un aéroport et enfin faire
construire les cadeaux qui seront généreusement offerts tout au long du
jeu. Donc pour commencer une petite cité, il faut créer une source
d’énergie indispensable, l’électricité. Une centrale élécrtique doit
remplir ce contrat. 
Le choix se fait entre une thermique peut coûteuse mais qui polluera
beaucoup et une centrale nucléaire qui ne polluera pas du tout mais
dont le prix est plus élevé. Il est à noter tout de même qu’une
centrale nucléaire trop vieille pourrait très bien exploser, répandant
ainsi un nuage de radioactivité dans toute la bourgade. Ensuite, pour
que les sims puissent accéder à leur demeure, des routes sont
nécessaires. Toujours un choix ici entre la pollution peu coûteuse ou
la propreté onéreuse, avec ainsi du bitume, qui peut créer des
problèmes d’embouteillages et donc de rejets dans l’atmosphère au
final, et des rails pour un tramway complètement propre mais bien plus
cher. Ensuite il faut loger tous ces habitants en construisant des
zones résidentielles autour des routes. Evidemment, elles
s’éccompagnent de zones commerciales pour que les sims puissent
consommer et surtout travailler, évitant ainsi le chômage. Des
commerces trop éloignés des habitations peuvent causer des problèmes de
frais de logements. Pour approvisionner cela, des zones industrielles
seront indispensables, de plus elles créeront encore plus de travail
mais aussi une forte pollution, c’est pourquoi il est recommandé de les
tenir éloignées de la civilisation et près des zones maritimes.
Quelques poteaux électriques dans tout ça pour fournir l’énergie de la
centrale au monde entier et une ville vient d’être esquissée. De plus,
un histogramme bien pratique indique les besoins de chaque zone pour
savoir lesquelles il est nécessaire de construire.

Vous avez le choix parmi un
grand nombre de cartes


Mais ce n’est pas tout

Pas encore, une ville c’est bien plus
que cela, pour attirer les habitants, il faut encore leurs prouver la
sécurité en implantant des postes de police partout pour réduire la
criminalité ainsi que des casernes de pompier pour la prévention et
l’action contre les incendies. Les centres de loisirs changeront les
idées des résidents, par exemple un grand parc au centre d’une zone
dense d’habitation rendra la quartier plus attractif. Ou bien en
faisant construire un stade de jeux en plein air ou une bulle qui
servira de complexe multisports. Pour que la ville se développe
davantage et s’étende à de nouveaux horizons, elle aura très
certainement besoin d’un port et d’un aéroport. Mais
attention car ces deux constructions produisent une pollution
extrêmement forte c’est pourquoi, comme pour les usines, il est
obligatoire de les tenir éloignées des zones résidentielles et
d’implanter de nombreux arbres autour pour limiter les dégâts. Comme
cité plus haut, des cadeaux seront offerts en récompenses d’un bon
travail. En fait c’est le conseiller du jeu, le Dr Wright (qui porte le
nom du créateur du jeu Will Wright), qui interviendra à chaque fois
qu’il y aura un problème préoccupant, qui se plaira à offrir ces
présents. Cette personne est assez étrange avec sa coupe de cheveux
plus qu’inhabituelle, on peut l’admirer en trophée dans le jeu Super
Smash Bros. Melee. Donc il pourra proposer de bâtir par exemple la
maison du maire quand le village aura atteint les 2 000 habitants, mais
aussi un casino, un parc d’attraction, une bibliothèque, un QG de
police ou de pompier, une statue de Mario, une fontaine, etc. Ces
constructions auront une effet positif sur tous les bâtiments alentours
qui croîtront à une vitesse fulgurante jusqu’à donner des mégas (deux
bâtiments fusionnent pour n’en donner plus qu’un géant). Certaines
zones résidentielles cependant pourront au hasard aboutir en hôpitaux
ou en écoles.

Une ville bien développée !

Comment bien contrôler une ville.

Une ville gérée comme il
le faut pourra voir sa population augmenter et ainsi passer de stade en
stade. Au début, ce n’est qu’un petit village. Au bout de 2 000
habitants, ce sera une ville, puis une cité avec 10 000. Avec 50 000
habitants, elle devient une capitale puis une métropole au bout de 100
000. Mais le plus dur challenge reste de faire une mégalopole avec plus
de 500 000 habitants.
#row_end Et même une récompense une fois les 600 000
franchis mais pour l’instant, il vaut mieux commencer par voir petit
car ceci n’est réservé qu’aux joueurs les plus acharnés. Pour y
parvenir, il faut s’occuper de sa ville. Se soucier de sa côte de
popularité est très important, ceci en regardant combien de pourcentage
de la population pense que le maire fait un bon travail. Les cinq
problèmes les plus importants de la ville peuvent être affichés et
résolvés, la migration nette (si elle est négative, c’est que plus de
gens sont partis que de personnes ayant emménagées), le budget quant
aux transports en commun, la police et les pompiers ainsi que les
impôts doivent aussi être pris en compte. Donc il faut se débrouiller
pour gagner suffisamment d’argent sans que cela ne pose problèmes aux
habitants et payer les dettes car sinon c’est la ruine et la faillite.
Des nid-de-poules rongeront les routes avec une mauvaise gestion des
transports en commun. La bauqe, bien pratique, peut être construire et
utilisez pour un empreint, si le besoin s’en fait ressentir. Afin de
gérer tout les problèmes de la ville, sont à disposition, de nombreuses
cartes présentant un plan des bâtiments de la ville, l’alimentation en
électricité pour voir les coupures de courant, le trafic routier pour
éviter les bouchons, la démographie et le taux de croissance, une carte
routière, la pollution, la criminalité, la valeur foncière et les
limites d’agissement de la police et des pompiers. Il existe aussi des
graphiques pour les mêmes chose s’étalant sur des années. Le tableau
récapitulatif présente les totaux de la cité. Par exemple le nombre
d’écoles, d’hôpitaux, de centrales, de stades, de casernes de polices
et de pompiers, de ports et d’aéroports, ainsi que l’espace occupé par
l’eau, par la forêt, par la terre, la longueur totale des chemins de
fer, des lignes électriques ou des routes en Km. Est disponible aussi
un historique complet de la ville avec les dates de chaque grand
évènement heureux ou malheureux comme la passage de la ville au stade
supérieur ou le déclenchement d’une catastrophe. Tout débute un beau
matin de janvier 1990.

Des catastrophes
peuvent se déclarer

Le reste du jeu.

Deux emplacements de sauvegarde sont
disponibles dans la cartouche pour reprendre une partie en cours ou
éxhiber fièrement sa belle mégalopole à ses amis sim citystes et les
dégoûter. Pour le fun, des catastrophes peuvent semer le trouble dans
la cité en provoquant le crash d’un avion, une inondation, un incendie,
une tornade, un tremblement de terre ou carrément appeler Bowser pour
qu’il écrase tout sur son passage. L’icône
d’hélicoptère recentre l’écran sur le dernier incident déclenché et
contempler la force de la nature pour peut être réparer plus tard ou
simplement quitter sans sauvegarder. Avec les autres options, la
musique de fond peut laisser place au silence, il est à noter qu’elle
est différente pour chaque stade d’une ville mais qui malheureusement
devient répétitive. Le budget automatique sert à ne plus s’embêter avec
l’écran des gestions monétaires à chaque fin d’année. Changer la
vitesse de jeu de pause à normal, rapide et très rapide. A partir de la
capitale, donc c’est-à-dire à 50 000 habitants pour ceux qui suivent,
le Dr. Wright rendra disponible une vue en maquette de votre ville qui
n’est pas moche du tout mais pas très pratique. Pour les débutants, un
mode entraînement est disponible et ce conseiller se fera une joie de
les initier aux joies de Sim City, Cependant, il est possible de
l’appeler en cliquant sur l’icône avec sa tête dans le menu du haut. Il
est ici pour enseigner les rudiments d’un jeu très simple à prendre en
mains mais très profond dans son gameplay. Ensuite il est possible de
choisir le mode de jeu « Nouvelle ville » pour sélectionner une carte
parmis un choix de 999 (les meilleurs sont en photos à la fin du mode
d’emploi). Parmis ces cartes, il y a des îles et des terres pleines
avec juste un fleuve dont l’endroit peut varier et quelques petits lacs
de temps en temps. Ensuite, il ne reste plus qu’à entrer le nom de son
futur chef d’oeuvre, la difficulté du jeu et voilà. En mode facile plus
d’argent est donné pour démarrez qu’en mode moyen ou difficile, c’est
la seule différence. Mais le challenge n’est pas encore fini, en
cliquant sur le mode « Scénarios », c’est six scénarios de catastrophes
dans des villes célèbres du monde qu”ils va falloir maîtriser et
contrôler au mieux. Ainsi s’occuper d’un tremblement de terre à San
Francisco, d’une explosion nucléaire à Boston, d’une attaque de monstre
sur le palais de Tokyo, de nombreux problèmes de circulation à Berne,
d’un criminalité trop élevée à Détroit et d’une inondation côtière à
Rio de Janeiro, et cela sur une période de cinq à dix ans ne sera pas
de tout repos. Les terrains et les villes ont été fidèlement reproduits
dans ce jeu. Une fois les six scénarios finis, c’est une attaque
d’Ovnis à Las Vegas, la ville des casinos ainsi qu’un terrain sans
aucune trace d’eau pour construire votre ville qui se débloqueront. Ce
dernier porte malheureusement déjà un nom et il n’est pas possible de
le changer,mais il s’agit de « Freedom » (ça veut dire « liberté » en
Anglais) ainsi qu’une forêt en forme de tête de Mario au centre de la
carte. L’idéal pour construire la ville de ses rêves, même si on
regrettera un bug qui fait que les demandes en port existent même sur
cette carte sans eau. Toutefois, pour les autres cartes disponibles
avec des fleuves ou la mer, il est possible d’agrandir la surface
terrestre avec des comblements de terrain.

Le mode Scénario
rallonge encore la durée de vie


Finalement.

Miyamoto a dit lui-même un jour qu’il aurait
aimé être l’inventeur du concept de Sim City et ça se comprend. C’est
pourquoi il a tout fait pour que ce jeu sorte sur Super Nintendo et
pour que ce soit une réussite. Cela explique la tête de Mario sur la
carte de Freedom et les statues de Mario en récompense d’une
mégalopole. Mais au final, qu’obtient-on ? Un jeu tout bonnement
extraordinaire, et ces mots ne sont encore que petits par rapport à ce
qu’il est réellement. La réalisation est impeccable avec une jouabilité
simple mais profonde, une bande son pas trop mal, des graphismes jolis,
une durée de vie infinie et un concept vraiment génial. Ce jeu est le
meilleur jeu de gestion de la Super NES et la série, en passant par
pratiquement toutes les consoles, n’est pas prête de s’arrêter avec
l’épisode 4 qui vient de sortir sur nos PC.


LES COMMENTAIRES
Les commentaires sont désactivés.
Les prochaines sorties

2

MAI.

Surmount

Nintendo Switch - Plate-formes Aventure - Jasper Oprel et Indiana-Jonas popagenda - Jasper Oprel et Indiana-Jonas

9

MAI.

Animal Well

Nintendo Switch - Plate-formes Aventure - Bigmode - Shared Memory

14

MAI.

Biomutant

Nintendo Switch - A-RPG - THQ Nordic - Saber Interactive Experiment 101